Merci a vous qui peuvent peu être m'aider. Je suis avec mon conjoint depuis bientôt 2ans.jai 2 enfants lui 3.il boit depuis l'âge de 12 ans il en a 33 .j'ai essayer de l'aider par le dialogue la bienveillance la menace l'ultimatum .il ya une semaine je le quitte fatiguée de tout ça .je le retrouve 5jour après a vomir du sang un craving prononcé tremblement sueurs excessive malaise ect .de la RDv addictologue qui le suit depuis 2ans.il a l'air plus que déterminer a arrêter le médecin lui prescrit un traitement pour l'aider au sevrage .problme ,il prend bcp plus de médicaments que prescrit ( il cherche sensation d'ivresse) .ce soir on hausse le ton je lui explique que les surdosage ne sont pas préconiser il part pendant 4h reviens ce soir tien a peine que ces jambes ! Je ne c plus quoi dire quoi faire je suis une femme qui ne boit pas .ma mère a bu pendant 20 ans et je ne pense pas pouvoir revivre ce calvaire et encore moin que mes enfants soit spectateur de cela .je l'aime réellement mais j'ai peur de l'avenir.jangoisse quand il rentre il peux parfois être odieux dans ces mot .j'ai peur qu'il ne sorte plus de ces vices et je me sens seule j'ai honte d'en parler à ma famille que dirons t'il ?le traitement est t'il efficace ? D'autres femmes ont elle réussi a composer l'alcoolisme de leur conjoint avec leur vie ? J'ai l'impression de me perdre dans une boucle ,j'en tombe parfois de fatigue,j'me renferme et m'isole car des que je ne suis pas là il repart dedans .je veux pas être une sauveuse et y laisser ma personne.rester ou partir ? J'ai beau l'aimer je me dis que je n'arriverai pas a my faire.
12/09/2024 à 22:38
Bonjour,
C'est toujours compliqué de jongler entre le soutien et le besoin de prendre soin de soi. L'accompagnement d'un alcoolique est long, difficile et rempli d'incertitudes.
Cela fait plusieurs années que je suis sur ce forum et je n'ai jamais vraiment lu de témoignages de personnes parvenant à composer avec l'alcoolisme. Soit l'alcoolique devient abstinent, soit le conjoint finit par se séparer pour son propre bien ou celui des enfants, après parfois des années de souffrance et d'espoirs déçus.
Il y a parfois un entre-deux où le conjoint prend du recul mais j'ai l'impression que cela finit par créer un déclic chez l'un ou l'autre.
Avec l'alcool, je ne connais pas de ménage à 3 heureux.
Néanmoins rien ne vous oblige à prendre une décision du jour au lendemain, vous avez le droit de prendre le temps de la réflexion et de vous faire accompagner par un professionnel ou un proche.
On craint souvent d'en parler autour de nous mais les gens qui nous aiment ne nous jugent pas mais nous épaulent.
Bon courage à vous
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