Sevrage, dernière étape?

Bonjour OlivierHugues,

Soyez le bienvenu ici.

Tout d'abord félicitations pour la modération et peut-être pour l'arrêt si vous sentez que l'arrêt est préférable (l'arrêt ne peut pas faire de mal).

Comme je ne suis pas médecin je ne peux donner que des points de vue sur ce que j'ai expérimenté ou entendu sur vos inconforts actuels. Ce qui généralement constaté après plusieurs décennies de trop d'alcool, c'est une "fatigue" du corps et de l'esprit qui peut toucher plusieurs fonctions et pas seulement les fonctions digestives et hépatiques. 

Heureusement dans tous les cas l'arrêt apporte une amélioration, je dirais quel que soit votre état. Ensuite, comme on fait un peu plus attention à son corps quand on arrête, on remarque d'éventuelles faiblesses auxquelles on ne faisait pas forcément attention (manque de souffle, pertes musculaires...). A ce titre, le combo gagnant est la modération forte (arrêt encore mieux) et sur cette base demander assez vite un bilan à un médecin pour prendre date (ça commence par un bilan sanguin, et une appréciation générale de l'état, y compris la tension et le rythme cardiaque), et voir s'il y a des fonctions à surveiller. La bonne nouvelle est que dans la vaste majorité des cas le simple arrêt de l'alcool permet de revenir à un équilibre physiologique à un moment donné . Le bilan médical assez simple (pas tellement besoin de lui raconter tout votre passé avec l'alcool à ce stade de votre prise de décision) permet de dissiper les inquiétudes infondées, et de poser des mots sur votre plan d'action (selon les personnes, en plus de l'arrêt/modération : reprendre de l'exercice, revoir un peu l'alimentation, le sommeil)... 

Il pourra aussi y avoir certains marqueurs de la prise de sang qui auront été un peu secoués ; ça permet de contrôler leur retour à la normale au fil du temps, ce qui est souvent une source de motivation supplémentaire pour poursuivre l'arrêt de l'alcool. Evidemment selon les cas il peut y avoir des choses à traiter ou à surveiller de façon plus attentive, pas forcément liées à l'alcool comme votre tachycardie qui semble demander assez vite un avis précis indépendamment du sevrage. 

Mon avis qui n'engage que moi est que le mieux est à ce stade de voir un médecin pour prendre date, et essentiellement vous rassurer, et être aussi certain que vous ne passez pas le cas échéant à côté de signaux à traiter. en parallèle du sevrage  Vous avez tout à y gagner.

Venez vite nous raconter la suite !

Bonjour,

Je suis d'accord avec Albertin, un avis médical peut lever certains doutes. 

L'arrêt ou la diminution de l'alcool s'accompagne de phases " d'euphorie" et de phase "dépressive" les premières semaines. L'alcool est anxiolytique et antidépresseur.

Suite à mon arrêt, mon généralise m'a orienté vers un pneumologue car j'avais parfois du mal à respirer, une sensation d'oppression ... bilan j'ai une légère BPCO  mais je suis ++ allergique à certains pollens. 

Bon courage, les premières semaines peuvent être difficiles.