Bonjour à toutes et à tous,
Je suis un homme de vingt-deux ans et j'écris ici parce-que je ne sais pas quoi faire.
J'ai commencé à boire en soirée vers l'âge de seize ans car, étant trop timide pour aller vers les filles et pour me faire des amis, je me suis rendu compte que l'alcool était LE remède miracle pour briser cette barrière et réussir à aller vers les gens.
J'ai donc continué, bien que j'avais des trous noirs à chaque soirée. J'ai ensuite commencé à boire le soir avec mes parents. Seulement un apéritif, quelques verres de vin en mangeant puis quelques autres pour finir la soirée devant la télévision.
Le stress se faisant de plus en plus fort au quotidien, j'ai donc commencé à boire quelques verres dans des bouteilles de vodka que mes parents laissaient dans le garage depuis des années (étant donné qu'ils n'aiment pas ce genre d'alcool) et dans les cubis de vin de la cuisine puisque personne ne pouvais voir ce qu'il restait de la veille.
L'alcool est devenu le meilleur remède pour moi concernant le stress et les insomnies.
Depuis, j'ai déménagé et je vis en colocation, donc hors d'un quelconque contrôle de la part de la famille.
Je bois plus sérieusement depuis trois ans: une bouteille de whisky et deux bouteilles de vin tous les soirs, puis de la bière du réveil jusqu'à la fin de la journée pour ne pas être en manque au travail.
J'ai récemment consulté un médecin qui m'a obligé à prendre un rendez-vous avec la CJC, j'ai eu la honte de ma vie en devant expliquer la raison qui m'a poussé à voir ce docteur, et en devant décrire mon quotidien en terme de boisson.
J'ai donc obtenu un rendez-vous en Janvier seulement, mais je ne sais pas si je tiendrai jusque-là... Je commence à être pris de vertiges, de tachycardie et de malaises au quotidien (aussi bien seul que devant les clients) lorsque j'essaie de réduire ma consommation, j'ai failli mourir plusieurs fois lors de beuveries en centre-ville, et j'ai eu des crises de delirium dans ma chambre.
Le médecin en question m'a dit qu'il allait contacter la CJC pour accélérer les choses au maximum mais je ne sais pas quoi faire en attendant, je continue de boire pour essayer d'être opérationnel au boulot jusqu'à ce fameux rendez-vous.
Je n'attends pas de réponses particulières mais j'avais seulement besoin d'en parler.
Je ne veux pas que ma famille soit au courant que je puisse tomber aussi bas et mes amis boivent trop aussi donc ça reviendrait à pisser dans un violon que de leur parler de ça.