J'ai besoin d'aide

Bonjour Mikapac,

Bienvenue sur ce forum.

Vous reconnaissez avoir mis vos proches en danger. Ce qui montre votre empathie à leur égard ainsi qu'un sentiment de responsabilité que vous pouvez vous appliquer à la belle personne que vous êtes.

Cependant il manque vous dans cette prise de conscience. C'est donc un voyage vers vous qui commence. Je vous le souhaite doux et aimant.

Pour cela je vous invite à lire "la puissance de l'acceptation" dans lequel vous comprendrez que notre mission est d'accepter ce qu'on n'accepte pas.
Par exemple, je n'accepte pas de boire. Puis j'accepte de ne pas accepter de boire.

Ensuite identifiez et listez les rejets éprouvés dans votre vie ainsi que ce que vous avez trouvé injuste. Puis parlez en avec ceux qui comptent pour vous.

Au 0980 980 930, vous serez accueilli par des professionnels bienveillants avec lesquels vous pouvez échanger anonymement.

Ensuite un groupe de paroles type AA vous soutiendra. Sur les forums aussi vous échangerez avec des consommateurs. Ces amitiés même virtuelles sont enrichissantes.

Sur internet il existe un annuaire pour des psychiatres. Je vous recommande la spécialité EMDR qui permet le travail sur les traumas. Efficace pour moi.

Votre pôle de santé de proximité ou hôpital propose certainement un service addictologie. Appelez les.

Cependant, parlez en aussi avec votre médecin traitant.

Sur ce site, vous trouverez un lien pour un CSAPA référent dans votre secteur.
Vous pouvez également le trouver sur n'importe quel moteur de recherche via votre smartphone ou PC en y indiquant votre ville.

Dans tous les cas Mikapac, la clé de votre épanouissement réside dans le "je prends soin de moi".

Pour rappel, nous sommes des êtres sensibles, vulnérables. Il n'y a pas de "il faut, je dois". Juste un voyage vers soi.
Si cela vous tente, lisez kilomètre zéro.

Bien à vous,

Pépite

Bonjour Mickaël,

"Je suis apparemment en dépression". Qui ou comment est venu ce diagnostique ?

"Des envies suicidaires" Comment cela ? Des envies ? des pensées ?

Selon moi :

Des envies : je songe à me foutre en l'air parce que je souffre.

Des pensées : j'imagine un scénario pour passer à l'acte.

Connaissez vous la chanson l'enfer de Stromae ?

J'ai eu moi aussi des envies et des pensées lorsque la douleur m'envahissait.
Puis mes ressources sont venues à moi pour me consoler, me réconforter.
C'est parti. Notre cerveau est impressionnant.

Comment vous sentez vous aujourd'hui ?

Pépite

Si vous pouviez réaliser un rêve, quel serait-il ?

De quoi avez vous (le plus) honte ?

Comment puis je vous aider ?

Vous allez trouver un bon psychiatre. Gardez confiance.

Est-il envisageable ce matin que vous appeliez la ligne d'écoute au 0980 980 930 ?

Anonyme.
Ils sont supers.

Vous pouvez appeler le 15 ou le 112 aussi.

Voulez vous que je vous donne une ligne d'écoute dédiée ?

Mickael, vous vous trompez juste d'ivresse. Nous sommes tous des êtres sensibles.

Votre état d'âme d'aujourd'hui peut arriver à n'importe quel humain. Mais tout change.

Si l'alcool était recommandé pour la santé et pour le relationnel, on le saurait.
Bien au contraire, il modifie les comportements et crée des blessures.
La résilience est possible.

Acceptez ce que vous n'acceptez pas.
Vous écrivez sur une feuille ce que vous n'acceptez pas puis vous l'acceptez.

Pas plus tard qu'avant hier, j'ai été odieuse avec mon mari parce qu'il n'avait pas écouté mes besoins exprimés plusieurs fois.
Il a fini par me dire que je le blessais. Ce que j'ai fait sciemment pour l'atteindre enfin de compte.

J'ai respiré profondément, réfléchi puis reconnu après un bon silence que ma conduite était abjecte. Je n'aime pas du tout me comporter ainsi ou employer cette stratégie basée sur la violence pour me faire entendre.

J'ai donc fait cet exercice après en avoir discuté avec lui. L'un et l'autre avons recentré nos paroles sur notre amour et sur notre bien-être.

Il est temps Mickaël de vous débarrasser des stéréotypes infondés en faisant un voyage vers vous. Redonner du sens à ce que vous aimez, a ce qui compte pour vous.

Quelles sont vos valeurs ? Même si je découvre celle du dépassement de soi avec votre sport.

Le Marathon ! Je suis admirative. Qu'elle endurance !

Quels sont vos meilleurs souvenirs ?

Qu'est-ce qui vous empêche de courir ?

Où est passé l'homme bien ? Que s'est il passé pour lui pour qu'il se punisse ?

Pepitet

Bienvenue au club des enfants de père dépendant à l'alcool

Je n'aime pas ce mot alcoolique car je lui trouve que des défauts. Il efface la personne qui est un humain avant tout et qui est juste prisonnière d'une substance.

La résilience est possible car nous sommes doués d'adaptation. Certes elle coûte mais elle est possible.

Je suis fan de Boris Cyrulnik qui m'apprend énormément grâce à ses livres, ses conférences disponibles en ligne.
Vous le connaissez ?

J'ai inhumé mon père ce 14 juin. 75 ans. Je lui ai souhaité bon voyage après lui avoir dit que je ne le connaissais pas. J'ai profité de sa vulnérabilité, dans ses derniers instants pour le toucher, lui caresser la tête et la main car je n'ai aucun souvenir d'un attachement quelconque. Je voulais savoir si j'allais ressentir une émotion.

Je suis passée à côté de mes parents qui étaient un couple difficile. Isolés, fusionnels dans la violence occasionnelle et la maltraitance.

Ma mère est en dépression depuis au moins 30 ans. Depuis toujours elle refuse toute prise en charge psychologique.
Elle a été notre mère, avec ses valeurs mais aussi avec un comportement paranoïaque que j'ai combattu à perte pendant des années. Désormais elle délire.
Je l'accompagne du mieux que je peux, avec mes possibles.

Je suis en rémission, heureuse en couple (pas toujours facile) avec 2 garçons et un fils qui est dépendant au cannabis. C'est lui qui m'a amené sur ADALIS (sites alcool drogue addictions).
Il semble aller mieux aujourd'hui.

Depuis bientôt 2 ans, je consulte un psychiatre en EMDR. Je fais 120 km A/R pour le consulter. Il m'a beaucoup aidé.

Avez vous déjà consulté un professionnel ?

Par ailleurs je lis, je suis active sur les forums, je suis des masterclass avec des professionnels reconnus, je me documente. J'ose tout. Je suis curieuse et avide de comprendre, d'apprendre.

Depuis l'après cancer, j'apprends à prendre soin de moi. C'est tout un programme qu'on ne nous apprend pas.

Santé, bien-être, corps, mental, esprit, environnement mais surtout je sculpte mon cerveau pour me sentir bien avec les autres et face aux blessures de l'existence qui sont inévitables.

Je chemine et c'est confortable. Le voyage est passionnant avec des doutes, des pleurs mais aussi une certaine liberté intérieure.

Vous et moi connaissons les problèmes de santé et on a eu peur. Cette peur, ou en êtes vous ?

Concernant votre divorce, vous exprimez clairement l'abandon.

Ce sentiment est en vous et c'est vers lui aussi que vous irez voir ce qu'il s'est passé.

Merci pour le partage.