Bonjour à toutes et tous
La honte qui me saisit quand j'écris n'est rien comparée au dégoût de moi même. Longtemps dans le déni et l'impression de pouvoir gérer ma consommation je suis aujourd'hui lucide et capable de voir que oui, je suis alcoolique chronique. Une bouteille de rouge tous les soirs. Jamais d'autre alcool. Je bois en cachette, mon mari n'a pas connaissance de l'ampleur de ma consommation. Honte. Mais c'est plus fort que moi. Le matin les bonnes résolutions qui s'effilochent au fil de la journée. Honte de mon corps qui change, un ventre comme de 6 mois de grossesse. Je me sens incapable d'aller dans un centre d'addictologie. Je n'assume pas cette honte.
Que faire ? Je ne se suis que dégoût de moi même