A vous tous qui souffrez comme moi de cette addiction, je tiens à témoigner d'un véritable tournant pour moi. Je reporte donc dans ce fil ce que j'ai écrit dans mon journal intime il y a presque 1 mois. J'espère que cela pourra vous aider :
JE SUIS LIBRE !
Aussi incroyable que cela puisse paraître, seulement quelques jours après avoir entamé une énième période d’abstinence… je suis libre. D’ailleurs, j’arrête de compter : c’est terminé. Je suis définitivement guéri de l’alcool.
Je vais tout de même poursuivre ce journal, d’une part pour expliquer ce qui relève à mes yeux du miracle, et d’autre part pour documenter l’amélioration de ma forme physique et psychique.
Si vous me lisez un jour, vous êtes probablement dubitatif, curieux de comprendre comment, pratiquement du jour au lendemain, j’ai pu me libérer de mes chaînes.
C’est incroyable, la puissance des mots, la force d’un livre. Ne jamais sous-estimer un bon livre, et surtout un bon auteur. L’homme qui vient de me guérir (loué soit-il) est décédé depuis près de vingt ans : il s’agit d’Allen Carr. Son livre « La méthode simple pour maîtriser sa consommation d’alcool » est un véritable chef-d’œuvre. Mon seul regret est de ne pas l’avoir lu plus tôt.
Grâce à Allen, j’ai simplement compris que :
L’alcool est un poison, sous toutes ses formes. Pur, il tue. À petite dose, il tue aussi, mais plus lentement.
Je n’ai pas besoin d’alcool pour vivre. C’est même contre-nature d’ingérer un poison.
Je me suis fait avoir. Comme 90 % des adultes occidentaux, j’ai été dupé. On m’a fait croire depuis l’enfance que l’alcool était festif, que tous les adultes buvaient, que c’était normal et relaxant. Bullshit ! Rien de tout cela n’est vrai. Nous tombons tous dans le piège. Et une fois pris, il nous tient bien.
Je n’ai pas besoin d’être "abstinent" ni de compter les jours depuis mon dernier verre. Je n’ai pas besoin de volonté surhumaine. J’ai simplement ouvert les yeux, et je n’ai plus envie, ni au quotidien, ni occasionnellement, de prendre une dose de poison pour "profiter" de la vie.
L’alcool n’a pas bon goût. C’est même mauvais. Et c’est là qu’est le piège : au début, on se force. Personne n’aime la bière la première fois, ni le vin, ni les alcools forts. On se force, convaincu qu’on ne risque pas de devenir accro à quelque chose d’aussi désagréable. Et le piège se referme, doucement, insidieusement.
À partir d’aujourd’hui, je suis libre, et je décide que jamais plus je ne boirai d’alcool de ma vie. Non pas parce que je me l’interdis — ce serait trop difficile, je n’aurais pas la volonté de lutter éternellement — mais simplement parce que je n’en veux plus. J’ai compris. Je n’aurai pas besoin de me battre pour m’en passer.
Certes, cela implique de grands changements. Mais quels changements ! Quelle joie de faire enfin ce que je veux. Aujourd’hui est un grand jour. Ou plutôt, hier, puisque c’est le jour de la révélation. J’en avais les larmes aux yeux en lisant les dernières pages du livre d’Allen.
Le 22.05.25 est le jour de ma renaissance.
Je vous laisse : la vie m’attend !