Désengrenage

Hello la commu, 

Tout d’abord je vous souhaite une très bonne année. 
J’ai un peu disparu des radars mis je tenais à donner des news. 
Mon mois de novembre qui devait être sobre à un peu raté, j’ai tenu 15 jours puis j’ai repris une conso fort modérée. J’ai presque réussi à compléter 1 mois sans alcool en l’abstenant la 1ier quinzaine de décembre en prévision des fêtes. 

Mi-décembre j’ai par contre un peu replongé 1 jour, par chance j’ai été malade 2 jours de suite et j’ai repris une consommation à 1 ou 2 bières max par jour. 

J’ai été plus que raisonnable pour Noël mais la machine s’était remise en route sans m’en rendre compte. Les 26 et 27 j’ai clairement dépassé mon cota acceptable (12 et 16 bières/jour) petit écart samedi, dimanche, et lundi 30 ou j’ai craqué pour 1-2 bières dès le matin… 31 très raisonnable et le 1 ier j’ai décider de finir les bières et vin que j’avais… 1 journée à 16-17 unité consommée entre 8h30 et 2 h du mat….je n’en suis pas fier. Mais tradition des vœux du 2, j’y suis tjrs allé avec une légère gueule de bois. Drink très très raisonnable, 2 coupes de mousseux, pas de tournée des bars comme jadis. 

Je vais refaire une pause et reprendre un schéma incluant d’office 4 jours zéro/semaine. 

En 6 mois, je constate que je dérape encore mais plus sur de longue durée, ici j’étais en congé ça change. J’ai qd même senti un moment que je perdais un peu le bénéfice de ma grande modération….mais déjà en stoppant 3-4 jours, je devrais remonter vite en énergie. 

Courage à toutes et tous, ce combat n’est jamais fini. En société j’arrive à dire non, ou limiter à 1-2 verres, mais lors de passage sombre je retombe vite dans l’excès….

Le seul truc qui me sauve si on peut dire est que je bois super lentement, pour ne jamais être sonné, juste légèrement alcoolisé (ça ne se remarque même pas). Mais je dois combattre cette solution de facilité pour me sentir mieux

Rebonjour la commu,

Janvier 2025 part déjà mieux qu’il y a une an. Je me suis octroyé si on peut dire  une journée picole lente le 6 janvier après un samedi et dimanche hyper soft. Dès mardi, j’ai diminué pour boire mon dernier verre mercredi 8 a midi.  J’ai eu très dur le 1ier jour, les 24h vont sembler une éternité puis passé le cap des 36h la satisfaction l’a emporté sur l’envie de prendre un apéro, même une demi-bière.  Le w-e sans un verre n’a posé aucun soucis, j’ai même très rapidement retrouvé un sommeil réparateur. Je ne suis qu’à 5 jours à zéro mais le parcours depuis août 2024 porte ses fruits.  A chaque jour je me sens un peu plus léger. Je ne me suis pas fixé le dry january mais déjà reprendre le pli de ne plus boire ici pendant 10 jours consécutifs, si possible 15.  

En bientôt 6 mois, malgré les dérapages, j’ai réussi à diminuer mensuellement ma consommation. Ce n’est pas la victoire éclairante que j’aurai imaginé il y a 6 mois, mais c’est loin d’être un désastre. J’ai chuté, je me suis relevé, je retombe parfois 2-3-4 jours mais pas des semaines entières comme avant.  

Si je devais faire un bilan : 

Diminution globale sur 6 mois : ok

Brisage d’une routine et d’automatisme : ok

Prendre son temps, à chaque fois ou j’ai voulu aller trop vite, je suis retombé aussi vite. 

 

Bonjour Farmeur10500,

J’ai déjà eu ça au tout début lors des arrêts avant août 2024.  Comme à une période, je buvais beaucoup la nuit car je n’arrivais pas à dormir…et l’alcool finissait par m’endormir vers 2-3h du mat. J’avais des sueurs et sensations de chaleur du côté du foie mais une fois l’alcool éliminé j’allais mieux….jusqu’à ce qu’au matin une envie forte d’alcool devait être assouvie pour aller « mieux ». C’est là que j’ai compris que j’avais dépasser largement une limite de consommation normale et que j’avais glisser vers l’alcoolisme et plus simplement aimer boire. J’ai petit à petit diminuer sur plusieurs jours, en passant de 14-15 verres à 10, puis 6, puis 3 puis 2 pour arriver à des périodes de plusieurs jours. 
Ici après mon écart de qlq jours, j’ai eu ça en léger mais chaque fois les 24-48h sont toujours accompagné de petits symptômes, mal-être. Durant ces phases, j’essaye de boire un max d’eau, ça aide à soulager et surtout se réhydrater. 
Si les symptômes persistent au-delà de 3 jours, il vaut mieux consulter un medecin. Théoriquement en 72 h tous les restes d’alcool sont éliminés. 

 

Bonjour Farmer10500

Oui je ressent quand même une fatigue les 1iere 24h. En général après 36h je me sens déjà mieux et après 3 jours c’est passé. Par contre j’ai l’impression que le type de boisson influence l’a durée du mal-être. J’ai craqué pour qlq verres de liqueurs et j’ai eu des sueurs et une fatigue intense qlq heures après.  J’essaye de boire un maximum d’eau et c’est assez efficace. 

Je reprend la semaine sans boire.  

Bonjour la commu

Mon parcours reprend une tournure qui j’espère arriver à faire le mois de février sobre. 
J’ai tenté un schema de 8 jours zéro sur 10 en laissant min 4 jours entre chaque jour de consommation. 

L’envie est là, j’ai du stock de bière à la maison mais je peux passer 3-4 x devant et ne même plus me poser la question d’en boire une ou non. Il y a 2-3 mois encore j’aurai consulter mon tableau pour voir où j’en étais dans mes jours zéro. 

C’est pour l’instant un changement psychologique qui vient de me sauter au yeux. Pareil pour la bière de la préparation du repas du soir. Je parvenais à zapper 2-3 jours mais en y pensant et mnt, ça ne m’effleure même plus l’esprit ou juste le vendredi soir. 

Je suis presque capable de sauter aussi le samedi, pour ne plus boire qu’un verre ou 2 le dimanche.  C’est vraiment l’écueil du craving qui en 1 journée me fait consommer autant que sur 2 semaines de modération/abstinence.
Si je parviens à battre ce démon de craving, je suis à max 3-4 unité/semaine. 
J’ai tenté l’expérience si on peut dire, de parfois me laisser tenter par une bière, et dans 90 % des cas, je me limite à celle-là ou 1 deuxième puis c’est tout. Et dans les 10 % restant, 1 puis 2 et je suis parti pour finir un pack ou 2 sans même m’en rendre compte. 

Idéalement je sais que je ne devrais pas avoir de quoi boire chez moi, mais je sais qu’en cas de craving, après 2 ou 3 bières , si je suis à cours, je prendrai l’auto pour aller m’approvisionner…. Alors j’ai tjrs de quoi assurer une journée de « picole » . 
 

J’ai encore ce cap du mois complet zéro alcool  et affronter  le craving et j’aurai atteint cet objectif que je voulais atteindre depuis août 2024. 
Je sais que je m’approche d’une consommation normale (300 unités/mois vs 50/mois pour décembre et janvier) 

Soyeux courageux et courageuse, ça prend du temps, on loupe des marches, on dégringole mais il faut se relever.  J’espère pourvoir écrire en août 2025, que ça fait 3-4 mois que je suis sous les 10 unités par mois ou même 10 sur 3 mois. 


 

Bonjour la commu,

Ce mois de février est on ne peut plus sobre, j’ai été en partie « aidé » par un sympathique virus d’hiver qui m’a liquidé 5 jours.

J’ai continué mon introspection sur les raisons qui me poussent parfois à boire plus que de raison et surtout en fréquence. Alors que des fois je peux me limiter à 1, 2 verres max. 

L’alcool m’apporte un soulagement physiquement et surtout une surconfiance, une relativisation et balayage de certains soucis.  Il m’évite de me confronter à la réalité alors que, je peux le dire mnt, je m’affronte beaucoup mieux sans alcoolisation fréquente. 

Mon corps commence vraiment a s’habituer à ne plus avoir presque quotidiennement de l’alcool depuis 7 mois et demi, malgré qlq dérapages. 

Mon parcours n’est pas fini, et on ne sort pas d’une relation borderline avec l’alcool depuis 25 ans comme ça, mais je me sens déjà beaucoup mieux qu’il y a 1 an ou même 2 mois. 

Rien ne se fait en 1 jour mais jours à après jour.