C'est très dur

Bonjour,

Je suis dans la même situation, la même m..., la même prison.

Je me suis cassé des côtes en m'etalant dans le couloir pour un pipi nocturne, entre autres chutes, sans compter les SMS et appels qu'on regrette le lendemain, les trous de mémoire, les malaises physiques...

Et en tant que femme, dans le passé, les matins où l'on se réveille dans le lit d'un homme qui a bien profité de la situation.

Il n'y a rien de bon dans l'alcool.

Pour autant il ne faut pas culpabiliser, nous sommes des victimes, des malades, rien de plus.

Mais l'alcool c'est la honte, là où la coke et autres sont valorisés... c'est la drogue du pauvre, du gueux.

Courage, rien n'est perdu 

Bonjour,

Ma réponse est tardive, je viens de découvrir le forum.

Mais ce que tu décris, je l'ai vécu : casser la voiture, des panneaux de signalisation, faire mille et une âneries sous l'emprise de ce fléau, en vente libre, qui rapporte tant à l'État que ce n'est pas près de changer.

Rien n'est perdu tant que ton corps n'a pas subi de dommages irréversibles.

C'est une maladie des émotions, il y a un travail de fond à faire, l'addiction n'est qu'un symptôme.

Les forums, groupes de parole sont essentiels, plus que les psychiatres : en voyant d'autres personnes qui ont vécu ce que tu vis, tu reprends l'espoir.

Courage à toi, garde l'espoir, raccroche toi à des personnes que tu aimes, aux petits plaisirs de la vie.

Tu peux aussi tous les soirs prendre un cahier dans lequel tu notes toutes les choses positives que tu as faites (il y en a toujours), ou vécues.

Ne culpabilise pas, c'est la maladie qui prend possession de toi et te manipule. 

Apprends à te pardonner, c'est dur mais c'est un grand pas.

Nous avons perdu le contrôle de nos vies, il faut le reprendre.

Si cela te convient n'hésite pas à te faire aider. Les groupes sont la meilleure thérapie.

Je te souhaite de tout cœur de te libérer.