besoin de soutien

Bonjour rosalinda. Je suis alcoolique abstinent, j'ai 30 années d'alcool derrière moi .... si vous avez conscience qu'il vous faut arrêter faite vous aider. Seule les chances de réussites sont quasi nul car l'alcool est vraiment puissant. vous pouvez commencer à en parler à votre médecin , il ne vous jugera pas... rapprochez vous d'associatioons ou de groupes de paroles. contactez des centres d'addictologies... vous avez fait le premier pas vers une vie sobre en écrivant ce message... vous n'êtes pas seule dans ce cas et on peut s'en sortir... bon courage à vous vraiment!

Bonjour Rosalinda, as tu essayé de voir si autour de chez toi il y a un centre d'addictologie type csapa? cela permet d'avoir un suivi complet , médical, psy et groupe de parole...
Concernant les réunion de AA, rien ne t'oblige à y aller si tu ne le souhaite pas , mais si il y a une chose que je peux dire c'est que c'est anonyme ;-) donc même si jamais il y a avait une de tes connaissance cela resterait dans la salle ;-) tu peux aussi essayer les réunions en visio hors de ta région... bon courage à toi

Bonjour Rosalinda,
Je me reconnais parfaitement dans ce que vous avez écrit. L'alcool peut être très insidieux. Alcooliques certaines personnes (comme moi) le deviennent suite à une consommation allant crescendo sur 10 voir 20 ans. En plus, on le met ou le curseur qui différencie un alcoolique de quelqu'un juste "bon vivant"? Zone grise, très grise. Ce qui est sur, c'est que quand la première chose que l'on fait un lendemain de cuite c'est penser à sa prochaine consommation, et bien oui, on est alcoolique.
C'est une drogue très difficile à arrêter l'alcool. Il n'existe pas de médicaments de "substitution". Il n'y a pas de pilules "miracle". Certains médecins ou psychiatres prescrirons des anxiolytiques et/ou antidépresseurs. Dans mon cas, cela ne m'a pas aidé du tout. Au contraire cela a aboli le peu de volonté qu' il pouvait me rester face à l'alcool. Ce qui m'a permis d'arrêter c'est un séjour dans LA bonne Clinique (qui n'était pas la première) au BON moment et d'y avoir vu LE bon psychiatre.
Mais, je ne peux que vous encourager en vous disant ceci: s'arrêter de boire, c'est comme renaître. On se remet à faire des choses que l'on n'a pas fait pendant des années. On arrête de mentir (et de se mentir) et on retrouve une fierté et une dignité que l''on avait perdu. On arrête de s' inquiéter sur notre futur état de santé futur "à ce train là". Il n'y a que des avantages à l'abstinence. J'espère que ma réponse vous aura aidée (un tout petit peu) et je vous souhaite force et courage.

Serge

Bonjour Rosalinda
Bravo pour votre prise de conscience c’est un premier grand pas vers la guérison
Dans votre cas je pense que vous utilisez l’alcool pour apaiser votre souffrance suite à toutes ces épreuves que vous avez traversé…
Avez vous déjà été suivi par un psychothérapeute ?