c'est avec peu d'espoir que je viens chercher de l'aide ici étonné de voir que tant de monde subit les effets néfaste de l'alcool... Si j'écris se soir c'est que je suis arriver au bout de mes forces , mon compagnon boit c'est de pire en pire au début il buvait les week end mais pas tous il rester le meme, puis après sa commencer tout les week end... puis defois il m'insulter, maintenant il boit seul toute la semaine il devient violent il me casse tout dans la maison me bouscule m'insulte c'est vraiment dur de l'écouter me dire toute ces horreur je me plie en 4 pour que tout aille comme il le veux pour pas le contrarier je boss comme une dingue pour tout payer mais si j'oublie d'acheter du beurre c'est le drame se soir c'est se qu'il ma reprocher y a avait plus de beurre du coup il defoncer la porte de la cuisine a coup de tete et a casser de la vaiselle ... j'ai peur de rentrer du boulot je sais jamais comment je vais le trouver se qui va bien pouvoir me reprocher. E aout dernier il a pris le fusil et a menacer de me tuer j'ai pris ma voiture et je suis partie il c saouler pendant 5 jours d'affiler puis apres il ma appeler je lui dit que je partai si il arreter pas de boire il ma promis d'aretter que l'alcool c'était pas un probleme il y a pas bu pendant 10 jours... puis voilà ou j'en suis maintenant ses excès de colere sont de pire en pire il boit encore plus , je sais pas quoi faire pour l'aider, mais j'arrive plus a vivre comme sa je pense le quitter mais j'arrive a me dire que je l'abandonne c'est encore pire, je vit dans la crainte , je pleure tout les jours car ses mots me blesses tellement comment faire pour surmonter sa l'hospitaliser de force? il dit qui boit pas c'est quand meme fou! sa fait 4 ans qu'on est ensemble je l'aime plus que tout mais j'arrive plus parfois je voudrai juste disparaitre

Mise en ligne le 17/02/2016

Bonjour,

Il arrive quelquefois que quelqu’un souffre tellement qu’il tente de fuir sa douleur morale dans l’alcool. Il arrive aussi que ce soit si difficile à admettre qu’il dénie cette consommation malgré son ampleur et ses conséquences. Ce sont malheureusement des choses qui arrivent.

Mais de tout cela, vous n’êtes ni  fautive, ni responsable. Et au même titre que vous ne décidez pas qu’il boive, vous ne pouvez pas décider qu’il arrête de boire. C’est son choix. L’hospitaliser de force, même si cela est possible dans des cas extrêmement précis, ne pourrait pas le sevrer contre son gré.

Il est responsable de lui-même, de sa consommation et des conséquences de celles-ci. Vous êtes vous-même responsable de votre décision de rester ou de partir, de supporter cette vie en espérant qu’il change ou de partir car vous êtes arrivée au bout de ce que vous pouviez supporter. C’est un choix que vous n’avez sans doute pas envie de faire. Il est toujours difficile de quitter quelqu’un qu’on aime, même s’il nous fait du mal. C’est également très difficile de quitter quelqu’un qui va mal. C’est néanmoins le choix qui est le vôtre.

Quelle que soit votre décision, et à n’importe quel moment, sachez que vous pouvez trouver du soutien, une écoute et des conseils dans une structure en addictologie. Les CSAPA (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) reçoivent en effet les proches de personnes dépendantes. Vous trouverez des coordonnées  sur notre site dans la rubrique Adresses Utiles.

Vous pouvez également nous contacter par téléphone, tous les jours de 8 h à 2 h du matin, au 0 800 23 13 13. Nous vous encourageons à ne pas rester seule et surtout, à prendre soin de vous.

Bon courage,

Cordialement,