Par chat

Chattez avec
Alcool Info Service

Par téléphone

Alcool Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Vos questions / nos réponses Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

aide efficace

Par Profil supprimé

Bonsoir, Je suis sous antidépresseurs (depuis longtemps) et selincro depuis deux mois environs, date à laquelle je suis arrivée à parler de ma consommation d'alcool à mon médecin traitant d'abord, puis au psychiatre qui me suit depuis mon séjour dans sa clinique il y a deux ans et enfin la psychothérapeute du CMS que je rencontre régulièrement. J'ai toujours eu un suivi psychologique, la révélation de mon alcoolisme n'a rien changé si ce n'est la prescription du selincro pour réduire ma consommation. Ce médicament a semblé faire effet au début mais les problèmes familiaux s'accroissant, je me suis rendue compte que cette substance pouvait ne servir à rien...et je me vois reprendre une consommation excessive au moindre souci, à la moindre dispute avec mon adolescent, à la moindre difficulté...je me sens seule face à cette substance que j'apprécie (je ne bois que du vin) mais elle me permet de prendre de la hauteur, de m'évader...et je culpabilise parce que je sais que c'est un poison...lent.... Je vis mal cette rechute, j'ai le sentiment que le selincro n'est qu'un placebo...je trouve la démarche trop difficile alors même que je résiste déjà à côté, que je fais tous les efforts possibles pour ne pas sombrer (j'ai oublié de vous dire que mon fils a été diagnostiqué hyper-actif à l'age de 6 ans, qu'il a un déficit d'attention, que sa scolarité est un enfer, que son père est un enfer aussi, que son avenir m'inquiète beaucoup... je ne sais plus quoi faire... J'ai l'impression qu'il y a tellement de problèmes périphériques, qu'il m'est impossible d'avancer sans cette béquille, cette "bulle" de vide, d'euphorie parfois... Je suis perdue, aidez moi... j'ai besoin de vos conseils... je vous remercie par avance, Bien cordialement, EC

Mise en ligne le 11/05/2017

Bonjour,

 Comme vous en faites l'expérience, les traitements spécifiques tels que le Selincro, prescrits pour aider à réduire les consommations d'alcool ne sont pas "magiques" sans pour autant être des placebos. Il y a une très grande variabilité dans les bénéfices que les uns et les autres peuvent y trouver, et, chez une même personne, selon les moments de vie, le ressenti peut être très différent.

 Comme vous le soulignez très justement, le recours à l'alcool est probablement très en lien avec les problématiques personnelles que vous vivez et il semble essentiel que vous continuiez à être suivie pour ces difficultés. Si les effets de l'alcool vous aident à les surmonter ou à vous en extraire, il risque d'être compliqué de vous passer d'alcool tant que ces problèmes vous impactent autant.

 Vos difficultés semblent se concentrer sur la situation de votre fils qui vous inquiète beaucoup et, même si ce n'est pas le propos ici, nous nous permettons de vous encourager, si ce n'est pas déjà fait, à vous tourner vers les lieux de consultations spécifiques ouverts aux parents tels qu'une "Maison des adolescents", un "Point Accueil Ecoute Jeunes" ou encore une permanence de "L'école des parents et des éducateurs".  Nous faisons le "pari" que si la situation de votre fils s'améliorait, si vos relations pouvaient devenir plus sereines, vous auriez moins ce besoin de vous "échapper" avec l'alcool.

 Un nouvel "état des lieux" avec les médecins qui vous suivent pourrait également être pertinent, pour à la fois faire le point sur votre éprouvé avec le Selincro et peut-être aussi avec cet antidépresseur. Il n'est pas évident que ce traitement soit encore efficace ou suffisant si vous le prenez depuis longtemps.

 Peut-être pourriez-vous enfin réfléchir à l'opportunité de rencontrer un médecin alcoologue pour compléter le suivi déjà en place. Cela vaudrait la peine, pour cela aussi, de demander l'avis des professionnels qui vous accompagnent déjà.  

 Nous vous joignons ci-dessous les coordonnées des trois CSAPA (Centre de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie) de votre ville. Ces centres sont ce qu'il y a de plus spécialisé dans la prise en charge des problématiques de dépendance et les professionnels qui y exercent tous sont qualifiés dans ce sens. Les consultations y sont individuelles, confidentielles et gratuites.

 Nous restons disponibles bien sûr si vous souhaitez vous entretenir plus directement avec nous. Nous sommes joignables tous les jours de 8h à 2h au 0 980 980 930 (appel anonyme et non surtaxé) ainsi que par Chat de 14h à 2h.

 Avec tous nos encouragements.

 Cordialement.

Pour obtenir plus d'informations, n'hésitez pas à prendre contact avec les structures suivantes :


Centre Edison

5 rue Thomas Edison
57070 METZ

Tél : 03 87 66 41 50
Site web : www.centre-edison.fr
Secrétariat : Lundi 13h30 à 17h30, mardi au jeudi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30 jusqu'à 17h le vendredi.
Accueil du public : sur rendez-vous uniquement.
Consultat° jeunes consommateurs : Sur rendez-vous à Thionville, Espace Ressources, 27 rue de la vieille porte. Le mercredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h et rendez-vous possible en dehors de ce jour.
COVID -19 : Octobre 2022: Accueil sur rendez-vous dans le respect des gestes de précaution.

Centre Médical des Addictions

22 rue de Tivoli
57070 METZ

Tél : 03 87 76 97 32
Secrétariat : Du lundi au vendredi de 9h à 17h.
Accueil du public : Du lundi au vendredi de 9h à 17h.
COVID -19 : Septembre 2022: Accueil assuré sur place, sur rendez-vous.

Centre des Wads: CSAPA- CAARUD

26 rue du Wad Billy
57000 METZ

Tél : 03 87 74 41 58
Site web : www.leswadscmsea.fr
Secrétariat : Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h.
Accueil du public : Lundi-mercredi de 8h30 à 18h, mardi-jeudi de 8h30 à 19h, vendredi de 8h30 à 17h// Accueil collectif CAARUD: mardi et jeudi 15h45-18h45, mercredi, vendredi et samedi 14h-17h. Accueil collectif Femmes le lundi 14h-17h.

Retour à la liste