Par chat

Chattez avec
Alcool Info Service

Par téléphone

Alcool Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Vos questions / nos réponses Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

Résistance à l'alcool

Par Profil supprimé

Bonjour, Je ne boit pas d'alcool depuis longtemps et quand j'en boit c'est à de rares occasions, je n'ai donc pas entrainé mon corps à emagasiner de l'alcool. Le weekend dernier j'ai fais une soirée qui à duré jusqu'à tôt le matin, rentrée chez moi vers 7h je décider de regarder combien d'alcool j'avais dans le sang car je me sentais bien, un peu la tête qui tournait, "heureuse", mais je me sentais bien. Je souffle et là je vois 4.84 grammes d'alcool par litre de sang. Je sais que c'est beaucoup, normalement je devrais être morte ou dans le coma et être passée par plusieures étapes : - 1.5g/l = ivresse évidente - 2.5g/l = ivresse extreme - 3.5 g/l = pertede tous les sens - 4.5 g/l = risque de coma ou mort Ducoup après avoir vu ça je me suis dis que j'allais avoir une bonne gueule de bois au réveil (soit 5h après car j'avais un train à prendre) mais j'avais rien, pas mal a la tête, pas mal au ventre, juste fatiguée. Je me rapelle de ma soirée mais vu qu'elle a duré environ 9h je pense que c'est normal que certains détails m'échappent. Je voulais savoir si il y avait une explication à cela, si j'ai un métabolisme particulier, et si oui en quoi il est particulier, mais aussi si j'aurais vraiment pu faire un coma alors que je me sentais bien, je n'avait aucune perte de sens, pas de réels problèmes. Donc en résumé: - pourquoi l'alcool n'a t'il pas ou presque pas d'effet sur moi ? (je crois que j'ai une tendance intuitive à boire beaucoup d'eau et manger entre temps c'est peut-être ça au final) - quel sont les effets de l'alcool qui ne sont pas visible au final, parceque j'en vois aucun? j'avais l'air "pompette", juste heureuse mais complètement maître de moi-même. - avec 4, 8 g/l de sang et en prennat en compte mon état (normal comme ayant bu mais un peu) étais-je proche du coma éthylique ? - avons-nous tous les mêmes seuils avant d'arriver au coma éthylyque ? ducoup proportionellemnt je devrais boire 2 fois ce que j'ai bu ce jour là pour arrier au coma ethylique ? expliquez moi pourquoi je ne réagis pas comme la majorité des personnes que je connais (on voit l'effet de l'alcool sur mes parents avec 1 verre de vin ou de bière donc c'est pas héréditaire, tout cas chez mes parents, mes oncles et tantes, je n'ai jamais vu mes grands parents boire plus d'un verre) Merci

Mise en ligne le 25/11/2016

Bonjour,

 

Vous vous questionnez sur les effets de l’alcool sur votre organisme et nous tenions tout d’abord à saluer cette démarche. Au cours de vos recherches, vous avez dû voir que l’alcool est classé parmi les « perturbateurs ». Cela signifie que ses effets sont différents pour chaque personne mais également qu’ils peuvent être différents chez une même personne à des occasions différentes. Ce qui s’est passé pour vous au cours de cette soirée peut donc se passer très différemment ultérieurement.

Dans votre message, vous nous dites que vous avez voulu savoir quelle était votre alcoolémie et que vous avez fait ce test vous-même. Notre première réaction, au vu du taux élevé et du peu d’effets ressentis, est de nous dire que ce test vous a peut-être donné un mauvais chiffre. Les alcootests vendus dans le commerce ne sont pas forcément fiables à 100 %.

Afin de vous aider à comprendre, voici la façon dont on calcule l’alcoolémie, lorsque la personne est à jeun : (Nombre de verres x 10) / (0.6 (pour les femmes) x poids). D’après ce calcul, pour une femme de 60 kg, il faudrait consommer environ 15 unités d’alcool (15 verres servis dans un bar) pour arriver à une alcoolémie de 4.16 g / l de sang.

Enfin, vous demandez si vous avez des capacités hors du commun qui vous permettent de mieux « tenir » l’alcool. Nous ne pouvons pas répondre de manière affirmative. Bien que tout le monde réagisse différemment à cette molécule, on sait que le risque de coma éthylique est présent pour chaque consommation excessive (au-delà de 4 verres). Le fait de manger, de boire de l’eau et d’espacer vos consommations sont de très bons réflexes, qui vous permettent de réduire ce risque. Néanmoins, il ne disparaît jamais complètement.

Nous espérons avoir répondu à vos questions de manière satisfaisante,

 

Cordialement,

Retour à la liste