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Ma famille souffre et se detruit petit a petit comment faire pour aider ma belle mere?

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Bonjour, Je suis mariée, maman d'un garçon de un an et je suis enceinte de mon second. Ma belle mere a un soucis avec l'alcool qui remonte a plusieurs années. C'est une femme adorable, femme d'auto entrepreneur depuis des années, elle gere la compta les paies etc etc. Bref elle travail chez elle. Son mari est assez difficile a vive j'avoue je ne pourrai as vivre avec, il est loin d'etre toujours tres gentil avec elle mais ne s'en rend pas compte et elle en souffre. De plus cest une femme si gentille qu'elle ne sait pas dire non a bon nombres des membres de sa famille qui abuse de sa gentillesse. Ca aussi la rend malade si on peut dire. Socialement elle ne sort pas beaucoup elle reste a la maison tte la journée pour son boulot, le week end elle va a son cabanon a la montagne avec son mari. lors de ces week end par contre ils voient des amis. Bien avant que je rencontre mon mari, elle buvait beaucoup plus, mon mari etait obligée d'aller la garder pour eviter quelques dérapages que ce soit. Il en a enormement souffert. Mon beau pere contrairement, ne supporte pas que sa femme puisse boire, il ne voit pas la raison. Pour lui c'est une faiblesse, il se met donc en colere, lui crit dessus et fini par eviter au maximum le domicile congugal et passe le plus claire de son temps au travail. Lorsque nous nous sommes mis en ménage, la situation a eu l'air de se calmer d'apres lui. Il n'avait plus besoin de la garder, elle buvait toujours mais c’était plus ponctuel. Même s'il ny a pas de dialogue possible avec son mari, ma belle mere peut parler avec son fils. Meme si elle ne vient pas vers lui, mon mari lui demande de temps a autre comment elle va. Il l'a persuadé a l'annonce de mon accouchement d'aller dans un centre ouvert ou l'on peut consulter gratuitement des professionnels. Il lui a dit non sans larmes que nous ne pouvions pas lui laisser nos enfts si elle buvait que c'etait irresponsable ( ce que nous n'avons pas fait), etc... Elle a percuté, son statut de grand mere est son plus grand bonheur dans la vie. Elle est allé qq mois au centre, ca semblait lui faire du bien. Elle avait pris pour habitude d'aller a sa sceance de relaxation tout les mardi. Nous etions contents! Sa situation de couple redevenait plus harmonieuse, la famille etait plus joyeuse et unie. Sauf que depuis quelques mois elle se remet a deraper. Et plus particlierement depius qq semaines. Nous l'avons rejoind qq fois chez elle. Elle repetait beaucoup les choses, trebuchaient, avait le regard un peu ailleurs, gestes un peu désordonnés, nous bouscule parfois en marchant. Mais lorsque mon mari lui en parle, elle dit obstinément qu'elle est gueri que tout va bien. Que l'on se fait des film, comme si nous nous plaisions a la persecuter. J'aime beaucoup ma belle mere, j'ai de bien meilleures relations avec elle que ma propre mere. J'ai beaucoup d'affection pour elle mais ça ne peut plus durer. Je ne veux plus laisser mon garçon avec sa grand mere, elle prend le volant en n'etant pas bien je n'ai plus confiance surtout a cause du fait qu'elle nie tout en bloc. Jamais je ne voudrai priver mes enfts de leur grand mere mais il est hors de question qu'il la voit dans cette etat. Cette situation engendre des petites tension dans mon couple qui ne vont pas aller en s'arrangeant. Mon homme ne veut pas limiter les visites ou quitter le domicile si elle n'est pas bien. Il commence a envisager de ne plus laisser mon garçon en garde labas. Mais il culpabilise beaucoup il a peur qu'en faisant cela ca ne la plonge un peu plus dans l'alcool, comme il y a quelques années. Que faire? je n'ose immiscer dans leur soucis de famille mais si mes enfts se trouvent au milieu je ne vais pas avoir d'autres choix. Comment épauler au mieux mon mari? Je suis perdue.

Mise en ligne le 21/10/2014

Bonjour,

La situation que vous évoquez est effectivement difficile. Vous vous trouvez dans une situation où beaucoup de choses se mélangent, ce qui est normal dans une famille.

Ainsi votre belle- mère semble-t-elle avoir repris sa consommation, qu’elle avait arrêtée au moins en partie  pour être une « bonne » grand-mère, donc un peu pour les autres.

Quant à votre mari, qui s’occupe et se préoccupe bien entendu de sa mère, il se retrouve un peu dans la même situation que vous, c’est-à-dire trop gêné pour retirer vos enfants de la garde de sa mère, coincé entre leur sécurité, et la violence que cela pourrait représenter pour elle.

Pourtant vous savez comme nous, même si c’est difficile à accepter, que ni vos enfants ni votre mari ne peuvent soigner à eux seuls votre belle – mère, et qu’en plus, s’agissant des enfants, ce n’est pas leur rôle.

La solidarité dans une famille est importante, mais les places aussi. Il pourrait être utile de reparler ensemble votre mari et vous, de vos enfants et de leur garde. Etes-vous inquiets ? Sur quels éléments tangibles fondez-vous vos inquiétudes ?  Mais aussi quels sont les avantages, pour eux, de ce mode de garde. Suite à cela vous pourriez prendre une décision pour eux uniquement.

Après vous pourrez, peut-être à un autre moment, parler de votre belle-mère, et de ce que vous pouvez faire pour elle. Si vous en arriviez à lui retirer les enfants, c’est-à-dire à ne plus lui en confier la garde, après un moment difficile elle en comprendrait sûrement les raisons. Cela pourrait même, si elle est soutenue, l’amener à réaliser les conséquences sociales de son « exclusion » dans l’alcool.

Cela demandera une discussion lors de laquelle vous parlerez de vos responsabilités en tant que parents.

Ajoutons également que ne plus lui confier pendant un temps la garde des enfants ne veut pas dire qu’ils ne se verront plus, puisque cela n’empêche pas les relations familiales.

Il est possible que vous ne puissiez discuter de votre préoccupation pour sa santé que dans un deuxième temps, voire un deuxième entretien. Il sera à ce moment-là nécessaire de parler de vos inquiétudes pour elle bien sûr, mais aussi de discuter avec elle de ce qui lui avait plu au centre, de ce qui lui faisait du bien. Etaient-ce les activités de groupe ? Les entretiens individuels ? Cela peut être important pour envisager la suite, lorsqu’elle se sentira prête.

Enfin, il est peut-être possible de demander également de l’aide à votre beau-père. Même s’il semble avoir renoncé, il souffre probablement également de la situation, et peut réfléchir avec vous à des solutions. Il détient lui aussi des clefs pour que votre belle-mère aille mieux, se sente soutenue pour s’occuper d’elle. Il pourrait également voir avec vous comment protéger votre belle-mère de sa propre gentillesse vis-à-vis de sa famille, et sur qui compter à cette occasion. Peut-être certains pourraient-ils saisir l’occasion, si on les sollicite, de « rendre » un peu de gentillesse ?

Ce ne sont que quelques pistes, qui nous l’espérons pourront vous aider.

D’autre part nous vous mettons en lien des adresses de centres où vous pourrez trouver aide et conseils auprès de spécialistes. Ces centres accueillent en effet également l’entourage de personnes alcooliques. 

Enfin, n’hésitez pas à nous appeler par téléphone sur notre ligne Alcool Info Service au 0 980 930 930 ( appel anonyme et non surtaxé, tous les jours de 8h00 à 2h00 du matin) ou contacter par Chat  en vous connectant  sur notre site.

Bon courage et bien cordialement.

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