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Journal de liberté

Par rewinder

371 réponses


rewinder - 02/08/2023 à 08h18

Bon, je suis toujours show time (en fait faut pas le dire mais je kiffe ça grave), mais je vais vous raconter où que j'en suis avec ce projet de roman. En fait, j'ai en permanence au moins deux projets d'écriture romanesque, sur lequel je mijote à feu plus ou moins doux. Le premier, et historiquement le plus important à mes yeux, s'appelle "La Horde", c'est l'histoire d'un groupe de 12 personnes, mené par une nommée Adèle, qui vont changer le monde à l'occasion d'un saut technologique. Voui, je sais, j'ai un peu tout mélangé entre la quête Arthurienne et le Cycle de Fondation, mais comme je l'ai déjà dit, j'ai été livré en kit etc... Et comme l'a dit très justement Liv, soutenue dans ses propos par mon Michel Audiard préféré : "heureux les félés : ils laissent passer la lumière".
Donc bref, j'écris "La Horde" depuis une dizaine d'année (c'est une foutue trilogie). Mais depuis aout 2020, il m'est donc venu l'envie d'écrire un truc sur la reconquête de ma liberté, liberté chérie. Ce bouquin n'avait pas trop de nom, finalement en 2021 j'en ai trouvé 1 : "Le sparadrap". En référence au capitaine Haddock, ce cher vieux pochtron, qui dans "coke en stock" a un mal de chien à se débarrasser d'un petit bout de sparadrap.
Là ou l'histoire est amusante, c'est qu'il y a un mois, je me suis donné dans mon programme de travail du 2e semestre 2023 de travailler intensément sur "La Horde". Et que depuis trois semaines environ, c'est "Le Sparadrap" qui me démange, et sur lequel je vais d'ailleurs travailler à partir de lundi prochain. Donc des news, vous en aurez bientôt !

rewinder - 02/08/2023 à 08h24

Liv, j'ai oublié un truc. Je trouve tres malin ton idée de te confier entièrement à ton amie, plutôt qu'à ton compagnon. Pouvoir tout dire à un proche est à mon avis essentiel, le simple fait de cette parole qui jaillit est un pur bienfait. Mais choisir de préserver ceelui que tu aimes me parait prudent. Dans l'amour, il y a besoin d'une part de mystère, ce sont aussi leurs zones d'ombres qui rendent nos chéri(e)s chérissables. Je ne l'ai jamais écrit ici car ca a été une énorme claque pour moi, mais j'ai rompu avec ma belle, en aout 2021. Rupture "d'un commun accord", car je voulais la protéger de moi. Donc, continue comme ça, tu as trouvé un bon "way of life" comme ça, je crois bien.

MiniMelu - 02/08/2023 à 16h12

Bonjour les gens !
ahah ! Rewinder ! Là aussi je me retrouve dans tes propos… j'ai moi aussi des bouquins en gestation. Deux, pour être exacte. Y'en a un qui dort depuis un bon moment et que j'ai bien envie de reprendre, ces derniers temps… Ca parle d'un mec qui pourrait être mon père. Un p'tit gars perdu entre l'usine où il doit aller bosser à 13 ans pour élever ses frères et sœurs (ainé d'une famille de 8 enfants dont le père est mort à l'usine) et ses multiples talents artistiques qu'il n'a pas le temps ou l'opportunité de développer… et sans vouloir faire de la philosophie de supérette, c'est ce qui l'a mis sur la voie de l'alcoolisme… bref, j'en suis toujours aux balbutiements, mais cette histoire me taquine beaucoup, surtout en ce moment.
L'autre est plus fun. Une (pas si) simple histoire d'amour entre zikos.
Bref, tout ça pour dire que l'écriture est un bon moyen de s'échapper de cette merde, et j'attends des nouvelles de tes bouquins avec une certaine impatience happy

Moi, je n'ai pas parlé de mon abstinence à Chéri… il s'est rendu compte hier que le stock de jus de pommes avait bien baissé et qu'il n'y avait aucun cadavre de MON apéro préféré dans la poubelle à verre (alors que bon, y'avait deux bouteilles de Pastaga… SON apéro-digeo-verre en mangeant). Du coup, ça l'a un peu freiné : il a pas vidé sa bouteille d'eau dans l'pastis hier, et n'a bu qu'une bière ce midi en mangeant. C'est pas gagné, mais si ça peut l'aider à au moins diminuer sa consommation, c'est une cerise sur le gâteau!
Ma fille cadette (22 ans), qui vit encore à la maison, a vu que je tourne aux jus de fruits. Elle m'en a parlé ce matin, et en voyant ses yeux briller de joie, j'étais encore plus fière de moi !
Et sinon, j'ai plein d'énergie, je dors comme un bébé, j'abats des montagnes et je suis fière "comme un bar-tabac" !
Pour un peu, j'fêterais ça ! Bon, ben j'ai que du thé vert sous la main. Ca vous va ?

rewinder - 02/08/2023 à 19h12

MiniMelu, banco pour le thé vert, avec une feuille de menthe steuplait si tu as sous la main.

Cool pour tes deux bouquins, les pitchs sont prometteurs, ça donne envie de les lire bientôt !
D'ici demain matin au plus tard, le launch de "Sparadrap" sera en ligne ici. J'ai réussi à trouver le temps (en fait, j'ai pas eu le choix, les mots m'ont kébra 45 minutes de ma journée, y m'ont pas laissé le choix) de l'écrire, mal installer sur une table pourri d'une aire de repos, le long d'une départementale sursaturée (mais au bord du lac de Serre Ponçon, alors bon faudrait pas trop chialer quand même)

rewinder - 02/08/2023 à 19h55

Bon, voilà le résultat de ma journée : les 3 premieres pages de "Sparadrap", écrites aujourd'hui en état d'apesanteur.

"J’appuie sur (REC). Juste à côté, le bouton (PLAY) se met à clignoter lentement. J’inspire rapidement, rapproche de quelques centimètres ma basse sur mes genoux. Puis, sans même m’en rendre compte, j’expire tout en enfonçant fermement le bouton (PLAY).
L’enregistrement démarre. La guitare que j’ai péniblement réussi a enregistrer il y a une heure, au bout d’une trentaine de tentatives, commence à sonner. Les multiples imperfections de cette trentième prise me saute à la gueule, mais je serre les dents : je sais d’expérience que dans l’état où je suis, je ne ferais pas mieux que cette trentième prise.
Encore quelques mesures et la basse va pouvoir entrer en action. Je cale mon pouce droit sur le micro, la main gauche à l’endroit du manche où je dois commencer. Par anticipation, le plaisir fabuleux de poser le bon punch de son grave et plein pile poil au bon endroit traverse les brumes de mon esprit. Je ferme à demi les yeux : encore 4 temps et c’est le moment.
Et je le rate.
Ca fait 40 ans que je fais de la musique, 30 et plus que je joue de la basse. Démarrer au bon moment, sur le premier temps de la bonne mesure, c’est un apprentissage que j’ai fait il y a longtemps. Mais c’est un apprentissage oublié, quand je suis dans cet état.
J’appuie sur (STOP), avec un petit soupir. Une seule seconde d’hésitation suffit : plutôt que d’appuyer sur (REWIND) pour revenir au début du morceau, et remettre le fer au feu, ma main choisit de se diriger vers la droite de la console d’enregistrement. D’abord vers la bouteille de vodka, dont je remplis un bon tiers de ce beau verre en cristal spécialement destiné à mon auto-destruction, puis vers celle de soda citron, avec lequel je complète les deux tiers restants du verre. Il n’est que 10h du matin, les doses moitié moitié seront pour après le semblant de repas.
Je porte le verre à mes lèvres. Le temps de décompter 1,2,3,4, il est vide.

« Je vais être plus détendu », me dis-je intérieurement. J’appuye sur (REWIND), puis je recommence à enregistrer : (REC), puis (PLAY). Effectivement, cette fois j’arrive à démarrer au bon endroit. Je commence à dérouler la ligne de basse que j’ai élaboré puis répété pendant une demi-heure. De tout les instruments que je joue, la basse est le plus sensuel. Ce sont mes mains qui jouent, bien plus que mon esprit. Le contact rapeux de la corde filetée sous le doigt de mon index et de mon majeur - je ne suis pas un grand bassiste, je n’utilise que deux doigts de ma main gauche et trois de la droite - est à chaque fois une source de frisson, quand simultanément, le son ainsi produit arrive à mes oreilles, tandis que mes yeux sont figés sur le petit fossé creux dans la pulpe de mes doigts sur les cordes.
A mesure que la ligne se déroule, c’est comme une lente extase qui monte. Arrivé au bout, je recommence la même ligne. A chaque fois, l’extase augmente, mon souffle se raccourcit. Un cycle, puis deux, quatre, huit, seize. J’arrête là, presse le bouton (STOP), puis (REWIND) pour recaler l’enregistreur au début du morceau. Je suis content de moi, j’ai je le sais un petit sourire en coin. Je m’apprête à appuyer sur (PLAY) pour écouter mon fabuleux travail ; mais ma main part de nouveau vers la droite de l’enregistreur pour aller préparer une nouvelle vodka-citron.
1,2,3,4. La vodka citron a disparu.
Comme mon sourire en coin, quand j’appuye enfin sur (PLAY) pour écouter . J’ai répété 16 fois cette foutue ligne de basse, croyant que chaque nouveau cycle était meilleur que le précédent. En fait, pas un seul de ces cycles n’est en place, pas une note n’est jouée correctement. Le Groove, cette puissante légèreté que je quête chaque fois que je joue est aux abonnés absents. Ma ligne de basse ressemble à un bulldozer pataugeant dans une mare de béton à prise rapide.
(STOP)

Deux options s’offrent à moi. La touche (POWER) pour éteindre la console d’enregistrement, sans même sauvegarder mes pénibles travaux de ce matin, afin d’aller faire une sieste - pas avant d’avoir repris 4 ou 5 vodka citron 1,2,3,4.

Ou alors, choisir (REWIND). Ne pas reprendre un verre de plus, mais ré appuyer sur (REC) puis (PLAY), autant de fois que nécessaire jusqu’à avoir enregistré une prise de basse qui sonne comme un funky pass de Bootsy Collins, pas moins.

Ma main droite remonte vers (POWER). J’arrête mon geste. Je redescend vers (REWIND).

I’m the Rewinder"


Voilà, vous savez pourquoi ce pseudo. Et à l'intention du Modérateur qui m'avait écrit il y a quelque temps qu'il fallait préférer la touche FORWARD : ben non, cher modérateur. La fuite en avant ne sert à rien. Se sevrer, c'est appuyer sur Rewind autant de fois que nécessaire pour sortir de l'ornière. Et aprés, c'est sur PLAY REC qu'on appuie, car tout se passe en fait à l'instant présent, et à nulle autre. La bise à tous et toutes.

Sunshine - 02/08/2023 à 23h11

Bonjour Rewinder, Minimelu
Coucou à vous tous enfaite happy

Encore une fois, beaucoup de plaisir à lire ce journal de liberté et vos cheminements à tous.
Je rêve intimement d’écrire un livre aussi. J’ai des balbutiements aussi entamés il y a plusieurs mois, à plusieurs périodes, et laissés de côté pour l’instant.
Entre manque de temps, vie professionnelle très intense et stressante… en découlent beaucoup de fatigue sans parler des rechutes de conso ponctuelles… Je ne m’aide pas à avancer il faut dire !

J’ai trouvé le cadre et l’histoire, mais il me faut apporter les détails du contexte, les ressentis et approfondir les personnalités.
Je bloque un peu, parfois je me décourage et je ne sais plus par quel bout attaquer. Alors que j’ai l’intime conviction que je pourrai aboutir à quelque chose de très bien, en tous cas dont je serai fière. J’adore la lecture et l’écriture, depuis toujours, mais ça ne fait pas tout ^^
Hâte de lire vos suites, et si vous avez des suggestions ou conseils pour mener à bien mon écriture, je suis preneuse…
Vous écrivez au fil de vos idées successivement, sans suivre de trame dans un premier temps ou vous essayez de structurer au fur et à mesure ?

Bonne soirée à vous et portez vous bien.

Liv - 04/08/2023 à 01h20

Bonsoir Rewinder,
Quel bonheur de lire ces ligne où nous retrouver. Hâte de lire la suite! Oui, c'est bien de "recommencer" qu'il s'agit, on revient au point de départ, mais, à chaque fois, on fait un peu mieux.
Seigneur, combien de fois ai-je arrêté au cours de ces années? Avant c'était rare. Je me disais que je ne m'en sortais pas si mal, que je pouvais continuer ainsi tout de même, que j'y trouvais mon compte (ouiii, bien sûr....), que je ne voulais pas vraiment arrêter, il suffisait que je gère... Puis, le temps passait, ma dernière stratégie de gestion avait échoué comme les précédentes et je commençais avec le même mensonge. Rewind, play. Mais ça sonnait toujours pareil.
Puis la pratique rentre dans les doigts, on commence à avoir de plus en plus d'éléments pour arrêter.
On refait un rewind, rec, play, et ça sonne mieux... Mais ce n'est toujours pas ça.

Le temps passe, la connaissance s'agrandit, on devient même des experts en sevrage et techniques d'arrêt d'une addiction, je me trompe ? Je suis seule à avoir ce sentiment ?
Autrement dit, on s'est tellement entraînés que tout y est. J'ai été suivie par une psy il y a des années qui mettait l'accent sur la gestion du stress. C'était bien mais le cadre était incomplet. C'est mon addictologue qui m'a donné les autres clef. Je suis suivie par lui depuis 2 ans et depuis j'ai l'impression de voir la matrice comme Neo, j'ai toutes les clefs. J'ai le plan du labyrinthe, il ne restait plus qu'à le suivre.

Mais commencer à marcher alors qu'on s'est toujours trompés en chemin jusque là est difficile. Il faut de la confiance en soi et accepter le changement, ce que notre cerveau primaire n'apprécie pas spécialement, et avoir le courage de sauter le pas et de s'accrocher les premiers jours. Avec ou sans symptômes physiques, le plus dur est quand même dans la tête.

Combien j'en ai fait des des "fausses" tentatives d'arrêt? Celles où je me suis dit, allez, j'arrête mes bêtises. "Quand ? Là, maintenant, voilà c'est fait". Dix fois? Cent fois? Je n'ai jamais compte. Ça n'a tellement mené à rien que j'ai fini par me convaincre qu'il fallait tout un programme compliqué pour sauter le pas. Je suis restée plantée là, armée jusqu'aux dents, mais je n'arrivais pas à appuyer sur la gâchette.
Pourtant, la dernière fois, je n'ai rien fait de spécial, pas de programme en 7, 12 ou 46 étapes. En revanche, les mantras, mes mantra.
CHOIX. N'oublie pas que tu choisis de boire à chaque fois. C'est toi qui le fais, personne d'autres. Et si là tu bois, ce n'est pas que c'est plus fort que toi. C'est qu'une partie de ton cerveau est en train de te convaincre que les avantages dépassent les inconvénients. Garde ton en tête tes avantages et désavantages de l'arrêt et de continuer.
PRIORITE. C'est vraiment ce qui m'a manqué les autres fois."Reste concentrée sur ton arrêt", je me suis dit" "N'oublie pas, compte tes heures, valorose-les, garde trace de ton avancement". Jusqu'à cette fois-ci j'ai rechuté parce qu'au bout de quelques jours, je finissais simplement par oublier que j'avais arrêté. Pourtant j'avais passé les premiers jours à chaque fois. Ça me semble dingue. Oublié. Je me retrouvais là, de nouveau un verre à la main, à me dire "Ah oui, mince, c'est vrai que j'avais arrêté. Bon, c'est loupé". Je me serre dans mes épaules et j'enchaîne. J'ai l'impression de m'y revoir.
Suis-je la seule à avoir connu cette skizophrénie?

Donc oui, on rembobine et on recommence, autant de fois qu'il le faut. Parce qu'une fois ou l'autre on arrive à faire le funky pass comme Bootsy Collins (je découvre blunk ). Et ça vaut tout l'entraînement du monde.

MiniMelu - 04/08/2023 à 10h59

Qu'est ce que vous écrivez bien, mes gens !
Rewinder, effectivement, un bonheur de lire tes mots. Tu décris tout ça tellement bien ! Hâte de lire la suite ! J'ai longtemps joué de la trompette, et du coup je fais le parallèle… Rembobiner, recommencer jusqu'à ce que ça sonne comme Ibrahim Maalouf. Bon, j'ai dû arrêter la trompette suite à un problème physique irréversible, mais j'y pense souvent, à mes sessions, où j'ai dû recommencer jusqu'à ce que ça ressemble au moins à quelque chose… Du coup, tu me fais penser à ça. Je vais garder ça en tête si je craque : fais comme quand tu soufflais dans le biniou, reprends depuis le début, respire mieux, et recommence, recommence, recommence… tu va finir par y arriver ! MERCI

Liv, c'est exactement ça ! Je connais surtout ça avec la clope (pour le coup, j'ai dû faire au moins 200 tentatives d'arrêt, et à chaque fois, c'était exactement ça "j'ai oublié que j'avais arrêté"... là, je m'occupe de l'alcool et du coup, le tabac diminue drastiquement, parce que sans apéro, forcément, t'es moins tentée de fumer.


rewinder - 04/08/2023 à 12h07

Bon alors, chacun son post
Sunshine, excellente idée de faire évoluer ce fil vers la littérature happy)) Plusieurs trucs sur l'écriture de livre. 1°) y'a pas de méthode . 2°) la méthode que j'ai trouvé pour moi au fil des années : écrire tous les jours, de préférence le matin, en se donnant un objectif minimal modeste (4 pages de traitement de texte par jour dans mon cas - écrit en corps 12, en corps 50 ça compte pas - cette régularité fait que tu vis avec ton texte. je me balade en permanence avec un mini enregistreur, car même quand je bosse, ou surtout quand je roule, j'ai des idées qui viennent. j'ai un document annexe, sur lequel je note des choses sur mes personnages (age, couleur des cheveux, histoire personnnelle, caractère, gimmick, etc...) 3°) pour les lieux, les descriptions, les élements de contexte : vive GlooGloo et Wikipédia. 4°) je te conseille vivement le fabuleux "écriture : histoire d'un métier", du King, le seul le vrai l'unique, non pas Elvis, non pas Charles, mais Stephen. Et là où je réussis à retomber sur les pieds du sujet de ce fil, c'est que dans ce fil, King raconte aussi sa dépendance, la manière dont il en est sorti, et la façon dont en être sorti a radicalement amélioré sa production littéraire.

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