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je perds ma fille à cause de son alcoolisme....

Par Profil supprimé

je suis une femme de 34 ans bientôt,mariée depuis 8 ans , maman de 3 enfants dont l ainée est issue d une précédente union. Mon mari est alcoolique, et je ne sais plus si je peux rester avec cet homme, surtout qu'à cause de sa maladie, mes parents ont fait intervenir les services sociaux et l aide sociale à l enfance. Depuis leur intervention , ma fille ainée agée de 13 ans a préféré fuir le domicile et demander à être placée en famille d accueil plutôt que de rester sous le même toit que son "père" (il l a adopté en 2010)....
Je ne me suis rendue compte de son problème d alcool il y a à peu près 1 an réellement. Il passe ses week end entre rosé et ricard, cet été en 10 jours il a tout de même avalé 3L de ricard et 18L de rosé!!! Lui pense juste qu il abuse de "temps en temps" mais qu il n est pas malade, il a entrepris une psychotérapie (1 rdv tout les 2 mois je trouve ca léger) qu il a arrété en disant "je n ai rien a lui dire". Quand il est sous l emprise de l alcool , n en prend tous pour notre grade, JE ne suis pas assez demandeuse de la bagatelle, ma grande a tous les défauts du monde et se fait hurler dessus sans cesse, la deuxième est trop speed et l épuise, et le petit deeernier de 4 ans est chiant à pleurer tout le temps ou a pas vouloir venir vers lui et être collé à moi. A chaque fois il y a crise de colère, au point depuis janvier d'avoir exploser littéralement une télé, un ordinateur et 5 téléphones portables (sans compter les coups dans les murs ou sur le mobilier) , je ne sais même plus si je l aime encore, je suis toujours sur la réserve et je souffre de l absence de ma fille!
Suis-je la seule à être dans ce genre de situation?

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3 réponses


Profil supprimé - 30/09/2014 à 14h02

Bonjour,

Non tu n'es pas la seule dans cette situation et malheureusement, l'alcool fait beaucoup de dégâts partout quelque soit le "rang" social. To mari est clairement dépendant de l'alcool et c'est très grave. Seul lui peut faire quelque chose pour remédier à son problème. L'alcool on en guérit pas mais on peut très bien vivre sans.

Je ne veux pas te faire peur loin de là mais je sens à travers ce commentaire un énorme appel au secours sous couvert de l'anonymat et je sens qu'il est en train de "fracasser ta vie. Tu ne peux rien faire contre sa maladie. Mais tu peux et tu dois te protéger. Ces exces de viloences sont strictement anormaux et il ne faut pas que tu laisses faire ce genre de comportement qui plus est risque d'évoluer de nouveau vers des violences physiques.

Je suis personellement alcoolique abstinent et je connais bien ce qu'est l'alcool mais cette situation est dangereuse. Tu dois t'en éloigner. Si de nouvelles violences se produisent, il faut que tu fasses intervenir la police. Prends tes gardes et couvre toi.

Courage et fais en sorte que ça change vite.

Sébastien

Profil supprimé - 01/10/2014 à 08h51

bonjour sébastien et merci d'avoir pris le temps de t'attarder sur mon histoire qui semble si banale quand je lis les autres dicussions...

Tu as sans aucun doute raison quand tu dis sentir un appel au secours, je m'en rends bien compte,je me sens totalement perdue (d'où le pseudo). Je suis de nature à faire confiance , à ne jamais condamner, du coup je pense que monsieur en profite, il me fait des promesses auxquelles je crois (sans vraiment y croire au fond) disons plutôt que j'ai envie d y croire par refus de l'echec.

Nous sommes allés chez le médecin lundi soir et il l'a mis sous baclofène, je ne connais pas du tout ce médicaments, d'après ce que j'ai pu en apprendre il parait qu'il est efficace mais il doit l'être quand on est réellement motivé...hors là il m'a bien dit qu il faisait tout ça pour moi, pour me rassurer et dans ma tête si il ne le fait pas pour lui ça ne marchera pas...bref je l ai mis au pied du mur et ce devant le doc, en lui disant que je ne supporterais plus ni crise de colère avec violence ni la moindre reprise d'alcool de sa part, au premier faux pas il prend la porte!

Cette décision fait suite à un rdv avec mon psy, qui m a fait la remarque que j'avais le syndrome de la femme battue, et que j'étais considérée par monsieur comme une femme-objet et ces deux termes m'ont terriblement bléssée...

Donc voilà où j'en suis aujourd'hui, il est abstinent depuis 15 jours mais dans un état mélancolique à faire déprimer tout à chacun, il passe de l'euphorie au mutisme le plus total et n'a envie de rien si ce n'est de la "bagatelle" non-stop, chose à laquelle je n ai aucunement envie de repondre en ce moment et il ne le comprend pas du tout .

En tout cas cela m'a fait beaucoup de bien de te lire et je te remercie pour ta compassion et tes encouragements..

Profil supprimé - 01/10/2014 à 17h28

Bon et bien voilà une belle avancée. Je te sens déjà plus constructive et moins désemparée.

Pour le baclofène, je n'ai pas trop d'avis parce que j'en ai pas pris mais paraît il que ça marcherait sur certains patients. A voir donc. Ta consultation psy t'a certainement ouvert les yeux et c'est ça qui te permettra d'avancer.

Les premiers temps seront surement difficiles mais il faut bien en passer par là et je pense qu'il t'a vu transformée et pour le coup peut être que ce fameux déclic dont on parle tant va se produire.

Bien à toi
Sébastien

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