Profil supprimé - 20/01/2016 à 13h03

Bonjour
Donc il ne veut pas reconnaître son alcoolisme ? Avez vous des amis au courant de cette situation ? Pourquoi ne fait il plus rien depuis 1 an ?
Tu sais, je ne pense pas que tu parviennes a le guerir .... S il ne reconnaît meme pas son problème c est encore pire .... Le chemin est long !
Te sens tu prete a le quitter ? Pcq toi et tes enfants ne peuvent subir cette situation toute votre vie non ?

Profil supprimé - 22/01/2016 à 18h14

Dire que c'est un difficile problème est une Lapalissade , dire qu'on comprend c'est mieux . Il faut aussi savoir se protéger , il y a des associations pour ça ; pour ne pas croire que l'on est coupable de tout . Certains guérissent , d'autre pas , mais il y a toujours une chance que ça marche ; bien sûr à la condition que l'on en aie la volonté , ce qu'on entend à chaque fois . Je ne sais pas , aussi je ne donnerai pas de conseils ; parce que l'on ne peut pas savoir à la place de l'autre . Je viens de vivre une histoire comme celle là , je veux dire avec l'alcool ; et si j'ai tenu le coup ce n'est qu'en gardant ma foi ou mes convictions , et un but . ne pas culpabiliser , ni culpabiliser l'autre . Bien sûr , les sentiments sont très présents , on ne peut rien contre son cœur et la bonne volonté ; mais tant pis , ne vaut il pas y "laisser des plumes" que de céder à un sentiment d'échec ou d'abandon ou un sentiment de découragement . Peut être faut il savoir se surpasser , et être en même temps prêt à l'échec , sans être indifférent . La police ? Je l'ai eue sur le dos , et je ne me suis pas laissé faire , quelqu'un qui boit ; ne fait pas de cadeau mais c'est une situation ambiguë quand la police se manifeste . Ils ne sont pas finauds , même s'ils font leur boulot ; sauf que c'est un système avant tout répressif et judiciaire ; qui n'a rien à voir avec le civil . Je pense que le médiateur est certainement plus apte à dédramatiser et à aider , en tout cas ; il y a les associations qu'il faut peut être tenter ; sait on jamais . Tout doit être bon , quand il s'agit de faire du bien ; même s'il y a forcément mais pas toujours es accrochages , qui peuvent forcément être évités . Mais je ne sais pas , je ne suis pas né avec la science infuse , pourtant je sais qu'il faut faire avec ce que l'on sait ; surtout avec de la patience , et le plus de bonne volonté possible . Tant pis pour les doutes , qui viennent des commérages ou de toute autre chose . Si on croit ou si on pense pouvoir y parvenir , il faut essayer ; en gardant sa tête sur les épaules et ne pas trop yoyoter . Bon courage , sait on jamais .

Profil supprimé - 22/01/2016 à 23h10

En quoi et de quelle façon pourrait tu être aidée ? Je suis en association , ça peut être un soutien . Aller à ces réunions sur ton lieu de résidence pourrait t'aider à mieux voir les choses , et à changer .

Profil supprimé - 25/01/2016 à 12h47

cela fait 4 ans que ca dure,depuis la grossesse de ma derniere.j'ai tout tenté,lui tendre la main,lui faire
comprendre que je suis la,que nous sommes la,j'ai pardonné des millions de fois sans jamais cesser d'y croire...le plus dur a supporter sont les paroles,toujours les memes,qui reviennent constamment,qu'il oublie une fois decuvé....je ne veux pas abandonner,mais j'arrive a un stade ou je me dit que tant qu'il n'assumera pas qu'il y a un souci on y arrivera pas.pour lui il n'y a pas dependance puisqu'il ne boit plus tout les jours,n'a pas de symptomes de manque (tremblements etc...),certes mais maintenant c'est pertes severes de memoire,vomissements quasi instantané,il est dans le mal complet apres,ne reconnait plus personne et s'en prendrait a tout le monde y compris nous,voir surtout nous....j'ai mes filles a proteger,ma grande le vit uktra mal,elle a 11ans et est au mauvais age,pourtat qu'est-ce qu'elle aime son pere!!!pour ma derniere elle reagit de facon "normale" et "detachée",nous regarde comme si de rien n'etait quand ca explose (elle vit ca depuis sa naissance) et pour moi ce n'est pas normal!!!je ne cotoye personne et n'en parle qu'avec ma mere,donc je ne peux et ne veux tenir compte du jugement exterieur.depuis la derniere crise tout se passe tres bien,c'est limite idyllique....mais je sais que ca recommencera et je suis en angoisse permanente meme si je ne le montre pas,j'ai ma vie de famille et ma vie professionnelle actuellement a gerer comme je peux et c'est tres dur par moment.

Profil supprimé - 25/01/2016 à 22h51

Dans mon histoire , j'ai tenté d'aider à s'aider mon amie . Un cas d'alcoolisme aigu . C'est très , très dur . Je me suis attaché à lui parler calmement , quitte à me faire éjecter ; quand la dose était dépassée ; elle l'était tous les jours . J'ai expliqué , que les deux produits , alcool et médicament , ne pouvaient que mener à un état ; un état comme s'il s'agissait d'un troisième produit qui se créait . Mais avec le maximum de douceur , il faut y aller avec le cœur et pas avec la raison . C'est sûr , que je risquais d'y "laisser des plumes" , et le toubib disait la même chose . Là où j'ai mal joué , c'est que je n'ai pas pu obtenir de communication avec son toubib ; mais je me suis tuyauté autrement , en demandant au 15 des conseils . Quitte à les appeler en cas d'urgence , ce qui s'est produit ; car je n'étais pas sur place , et j'ai encaissé la réflexion des pompiers ; qui n'ont pas été plus "sauveurs"... que moi . Dans ces cas là , le découragement guette , et ça peut être très dur , mais il faut garder en tête que l'on veut pour une bonne cause . Ce n'est pas du masochisme , il faut savoir souffrir un peu et ne pas penser être trop égoïste . A ce stade , un alcoolique , ne sait pas lui même pourquoi il boit , et il est inutile de lui vider ou de lui casser ses bouteilles . Comme il est inutile , de le pister . En fait c'est lui qui va pister , parce qu'il sera sur le qui vive . Je suis arrivé à ce qu'elle ne se cache plus , et le fasse sans drame . Surprendre quelqu'un qui boit au goulot directement , c'est qu'il se cache et qu'il a honte ; donc qu'il culpabilise ; et c'est douloureux pour lui , certainement très douloureux . De toutes façons , on ne peut pas aider seul ; et celui qui veut cesser seul a toutes les chances d'échouer . Il faut trouver comment aider à s'aider ; pas simple . Ce qui peut aider , est peut être d'évaluer sa consommation et de dire à son toubib , combien , et avec quoi . Ne pas se déconstruire , ne pas dramatiser , rester soi , ne pas céder à la panique , ne pas céder au sentiment même si la frustration affective est importante ; tenter de trouver un exutoire affectif dans lequel on a du plaisir ; autre , parce que l'affectif en prend un coup . En tout cas , certaines associations où on peut rencontrer des gens dans la même situation peut être une aide , un soutien , en attendant que les chose s'améliorent . Pouvoir espérer , c'est que l'on a encore des forces , et chercher ce moyen d'espérer est peut être un moyen de mieux tenir , au moins pour soi . Bon courage .

Profil supprimé - 26/01/2016 à 01h25

Bonsoir , je suis dans le même cas que toi , je suis épuisée moralement et psychologiquement , nous avons tous les 2 un bon travail , sommes mariés depuis 12 ans et nous connaissons depuis 22 ans . Je n'arrive même plus à me souvenir quand tout ca a commencé , au début cetait avec de l'alcool fort , il a fait une dépression et cetait son médicament ... J ai fini par faire une ts, ce qui la fait réfléchir quelques temps mais ca a juste changé l'alcool : il d'alcoolisme maintenant avec du vin et de la Biere .. J'ai cru qu'il avait trop de pression sur les épaules , j'ai décidé de baisser notre train de vie , j'ai mis en vente notre maison pour nous installer dans quelque chose de plus humble , j'ai cru que j'avais trouvé la solution mais cela fait un an et demi que nous avons déménagé et l'année dernière à été très difficile .. Il est commercial donc il reste l'après midi à la maison pour boire et quand je rentre du travail je vois bien qu'il a bu , au début je ne disais rien et cetait très compliqué pour passer une bonne soirée , maintenant je vais directement à l'affrontement , je le menace de partir , je l'ai prévenu que je ne tiendrais plus une Annee ... Même si il fait parfois des efforts , il retombe toujours et me ment mais je le vois très bien quand il a bu , ca lui arrive régulièrement d'aller rechercher les filles alors qu'il a bu ... J ai peur qu'un jour il ne se fasse arrêter et nous mette nous tourne sa famille dans la difficulté , il se détruit , il souffre , je voudrais prendre un rdv chez un alcoologue sans le prévenir mais j'appréhende sa réaction .. Pour nous femmes d'alcooliques , nous avons aussi besoin d'aide , notre famille souffre , je souffre , mon mari souffre , je voudrais tellement qu'il arrive à ne plus boire , je suis comme toi désespérée ...

Profil supprimé - 26/01/2016 à 08h43

Je te donne ma façon de fonctionner après cette expérience plutôt douloureuse que je viens de vivre . Tu a une chance en te faisant aider ? Je ne sais pas . On ne peut savoir pour toi , et il ne peut être savoir que pour lui . L'alcool est toujours le plus fort , et il a toujours raison , de quelque façon qu'il s'impose . Comme il désinhibe beaucoup de choses , il a plusieurs facettes . Comment pourrait on t'aider ? Les associations , sont là pour ça , parce que tu pourrai y trouver des gens qui ont une situation semblable à la tienne . C'est anonyme , et tu n'y est pas montrée du doigt , puisque tout ce qui s'y dit , ne sort pas de ces réunions . Ca peut préparer à autre chose , dont celui du pouvoir de changer , comme on dit dans celle où je vais régulièrement . Te décourager , est à éviter ; et tu n'es pas en face d'un alcoolisme chronique . Avec l'alcool , on ne sait pas . C'est une maladie , et s'il est temps ; il est toujours temps de tenter quelque chose , l'essentiel est sans doute que cette maladie n'évolue pas . Dans mon cas , je sais que moins je consomme , mieux c'est . Quand on s'ennuie , c'est facile ! Et hop , un petit coup ! On ne s'aperçoit pas , que c'est une habitude , c'est comme la cigarette ; mais en plus insidieux puisqu'il en arrive à être nécessaire . Quand , ça ne va pas , on entend parfois de la part des 'copains' ... Viens boire un coup , et ceux là de rigoler ... Ca m'est arrivé ; et quand j'en ai eu marre , d'un seul coup ; je me suis offert une limonade . On m'a dit que on ne me payait pas de la flotte ! Ce à quoi , j'ai répondu que j'étais assez grand pour me la payer tout seul ! Avec un peu de psychologie , tu pourrai peut être aborder le problème autrement . C'est ton conjoint , donc pourquoi aurai tu peur de donner une opinion ? Tu es peut être timide . Face à quelqu'un , qui a peut être de l'ascendant sur toi du fait de sa personnalité ; il y a peut être un autre aspect à voir ? Mais je ne sais pas . Un conseiller familial , un psychologue en conseil familial . Un trop proche comme ta mère , n'est il pas assez neutre , est ce que ça peu être une idée . Essayer , ne coûte rien que d'essayer , plutôt que de prendre la tête , sans solution . Bon courage .

Profil supprimé - 26/01/2016 à 20h39

merci beaucoup auriga, j aimerais que ça vienne de lui , mais je n'ai pas beaucoup d'espoir meme si on en discute beaucoup ensemble, il me dit ne pas être alcoolique , que lui ne fume pas de cigarettes , ne se drogue pas ... donc ça façon de se détendre c'est ça , que pour lui tout le monde a un échappatoire ou alors ce sont des gens ennuyeux...je pense que je finirairai par m épuiser complètement et à lâcher prise

Profil supprimé - 27/01/2016 à 08h50

rosaffaire,pendant trés longtemps j'allais a l'affrontement aussi,quitte a m'epuiser mentalement,je m'en suis detruite complet j'ai fait une anorexie depressive l'ete 2014,je ne pouvais plus l'entendre ou le voir sans aller vomir,dans ma tete c'etait le chaos complet j'ai eté a deux doigts de tout lacher (meme mes filles) et de partir,pensant que je n'y arriverais jamais et j'avais honte de la vie que je leur offrais,alors qu'a la base je suis quelqu'un de batant malgré les coups durs d la vie,mais quand cela nous touche personnellement c'est ultra dur de resister.maintenant je prends ca de facon detachée (si je peux dire,presque),certes je stresse enormement et j'angoisse (je suis tres anxieuse et stressée) mais je me concentre sur mes filles qui sont la,j'essaie de minimiser l'impact quand il rentre jusqu'a ce qu'il aille se coucher,que sa betise se deverse que sur moi,mais par contre j'attaque le lendemain des qu'il est decuvé et la je balance tout,ses paroles,son etat,nos mal-etres,je ne pleure presque plus parce queje crois que j'en suis arrivée a un stade ou je me dit pourquoi??pourquoi devrions-nous accepter de subir ca??pourquoi nous??j'arrive a le rendre avec du recul et je sais qu'un jour je ne passerais plus l'eponge malheureusement.ce qui fait mal (et c'est dur!!!) c'est que oui je l'aime a en crever,c'est mon ame soeur,quand tout va bien il est genial,et c'est un super papa,on rigole enormement,mais la communication entre nous est devenue de plus en plus difficile avec tout ca,on ne se comprends plus....auriga,c'est bien ca le probleme,les potes qui l'entourent,qui ne sont vraiment pas mieux voir pire et qui se permettent d'emettre un jugement et de critiquer tes choix (surtout le fait que non!tu n'acceptes pas!!!) c'est pour ca que j'en suis arrivée a ne plus en parler (sauf ma mere qui le vit aussi du coup ),pourquoi j'en parlerais avec des gens qui finalement ne sont la que pour se miner le crane eux-meme??depuis que j'ai attaqué ma reconversion je recommence a en parler (avec ma formatrice surtout,c'est quelqu'un de formidable,a l'ecoute,pas dans le jugement,et qui m'aide enormement),je vais moi-meme aller voir un psychologue ou un mediateur,il faut que je me libere de tout ca,que je vide mon sac (j'ai un trés lourd passé qui m'a bouffé pendant enormement longtemps dont je me suis "liberée" depuis presque 2 ans).j'en parle ici parce que pour moi il est plus simple de'y arriver de facon anonyme,et de me dire qu'en plus ici sur ce forum,il n'y aura pas de jugements,mais des gens comme moi.j'attends la prochaine crise (je sais qu'elle aura lieu malheureusement) je me prepare et ce forum va m'aider je l'espere a avancer