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Mon conjoint est alcoolique depuis 20 ans et il n'a que 35 ans

Par eughju

Bonjour à tous,

Je suis nouvelle sur ce forum et je ne vous cache pas que c'est difficile pour moi de prendre la parole à ce sujet mais j'arrive à un point où je n'arrive plus à supporter ce que je vis depuis 4 ans.

J'ai 30 ans, et mon conjoint en a 35. Lorsque je l'ai connu je voyais qu'il buvait mais je pense que j'occultais totalement la réalité car ça ne me dérangeait pas plus que ça. Je suis rapidement tomber enceinte par la suite. Ma fille a aujourd'hui 2 ans.

Je pense que c'est lorsque je suis tombée enceinte que tout s'est remis à fonctionner dans mon cerveau (si je peux dire) et j'ai commencé à constater son réel problème avec l'alcool. Avec lui, l'alcool c'est du Pastis. Tous les jours. Et pas un petit verre, non des grands verres et plusieurs. Et alors quand le moral n'y est pas... Les 3/4 de la bouteille y passe. Souvent le week-end c'est du matin jusqu'au soir. Sans manger.

Je sais que son problème d'alcoolisme vient de ses traumas d'enfance :
- Ses parents ont divorcés, sa mère l'a abandonné devant la porte de chez elle avec des sacs poubelles contenant ses affaires en prétextant qu'elle ne voulait plus jamais le voir. Elle n'a plus donné de nouvelles pendant 16 ans.

Son grand-frère a su rebondir et prendre sa vie en main. Lui ? Il s'est retrouvé à dormir dans des hall d'immeuble, à fréquenter les mauvaises personnes. Drogue, alcool, vol, problèmes avec la justice... Il a fait le package complet !

Et moi ? Je l'ai rencontrée, je l'ai trouvé gentil même s'il n'avait rien (pas d'appart, pas de voiture, plus de permis...) je ne sais pas, franchement ne me demander pas pourquoi.

Sa mère est revenu dans sa vie quand elle a su (en fouillant sur les réseaux sociaux) que j'étais tombée enceinte. Le problème c'est qu'il était tellement content qu'il l'a inclus dans notre vie mais c'était TROP. Je vous passe les détails mais elle m'a pourri ma grossesse, elle se sentait légitime de TOUT. Elle essayait de rétablir sa vérité auprès de son fils se faisant passer pour une victime...

J'ai coupé les ponts avec elle de mon côté (mais pas lui...) car pour elle, ma fille était SA fille à elle. Et son fils ? Elle m'avait clairement fait comprendre qu'elle n'en avait rien à foutre. Mais lui ? Il ne l'a toujours pas compris. DONC, j'ai coupé les ponts avec elle. Puis pendant ce temps là, elle m'insulte de tout les noms "salope" et j'en passe, et son fils évidemment, toujours, ne dit rien.

Je pense qu'il y a beaucoup de soucis chez mon conjoint qui proviennent d'elle (de plus, elle a de gros antécédents psychologiques).

Pour revenir à son problème d'alcool, il boit tous les jours. Et cela change son comportement. Son regard devient noir et il est très méchant. Violent verbalement, très dur... Mais pas violent physiquement (et encore heureux!)
Sauf qu'au milieu de ces cris, de toutes ces disputes, de toute cette colère (car j'en magazine énormément de colère, de rancoeur en moi...) il y a une petite fille de 2 ans qui n'a rien demandé et que j'essaye de protéger comme je peux. J'essaye de la préserver mais je sens que son père va lui laisser des traumas à vie. Elle a 2 ans et elle dit déjà "papa il me fait peur" ou "papa il crie tout seul" et la meilleure "papa il n'est pas gentil avec maman"....

Je ne sais plus quoi faire. À part partir ? J'en ai envie. Mais j'ai peur. J'ai pris RDV avec une assistante sociale car je pense qu'il est temps de démarrer le processus de sauver ma fille et de me sauver également.

Mais lui ? Qui pourra le sauver ? Car je sais que si je pars, il va dépérir. Je sais que si je pars, ce sera pire.

Et pour le reste de sa famille ? Son père, il s'en fou il profite de sa vie. Son frère ? Il ne veut plus l'aider car il l'a trop fait et mon conjoint pense avoir raison et ne pas avoir de problème. Sa grand-mère m'a dit un jour "ce n'est pas une vie pour toi et la petite il ne changera jamais". Et sa mère ? C'est une garce et ce qu'elle veut c'est ma fille, les problèmes de son fils elle n'en a rien à faire !!

Je ne sais pas si mon message est bien clair et construit, mais finalement tout ça pour dire que je ne sais plus quoi faire. Je n'arrive plus à suivre et je suis très fatiguée. J'ai besoin d'aide. Mais lui, qui nie être alcoolique, ne veut pas se faire aider. J'ai l'impression d'être face à un mur.

Merci pour votre lecture si vous êtes arrivés jusque là.

Bien à vous,

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9 réponses


Titikaloo - 20/04/2024 à 23h59

Je suis nouvelle sur ce forum, en quête moi même de réponses.
Je suis très touchée par votre témoignage.
Vous rapprocher d’une assistante sociale me paraît une très bonne idée.
Je pense aussi que trouver un psychologue (ou autre professionnel dans l’accompagnement) vous permettra de poser mieux tout ça, de vous décharger et de prendre les décisions qui seront bonnes pour votre fille et vous.
Prenez soin de vous.

eughju - 22/04/2024 à 10h14

Bonjour Titikaloo,

Merci d'avoir pris le temps de me lire et de m'écrire.

Je suis allée voir une assistante sociale mais j'en sors avec beaucoup de culpabilité. J'ai voulu simplement me renseigner, au final j'ai voulu me confier un peu et elle a fait partir un courrier pour "information préoccupante" vis à vis de ma fille. Concernant son père.

Je ne voulais absolument pas ça, et je trouve que ça pousse cette histoire beaucoup trop loin.
Comme dit précédemment, ce n'est pas quelqu'un de méchant et de violent (uniquement verbalement quand il a bu). Nous avons passer un très bon week-end, dans la "normalité"...

Me voilà dans l'embarras face à des choses que je ne contrôle plus...

Courage pour votre situation également, j'espère que vous trouverez un apaisement prochain.
Bien à vous, prenez soin de vous.

Lupa - 23/04/2024 à 11h20

Bonjour,
Il est évident évident qu’il faut trouver de l’aide
Quand j’ai rencontré mon mari en 1990, il était alcoolo dépendant, je ne m’en suis pas rendu compte que nous étions jeunes 23 ans
Et puis c’était des petites doses, il fumait des joints, il m’a initié à tout cas de petites drogues que je n’ai jamais suivi
Cela ne m’intéressait pas de partir dans le décor
Il avait été victime sexuel et avait vécu des choses violentes avec ses parents, nous savons tout ce que l’alcool, comble, la peur, le désespoir, la tristesse
Je me suis mise en Sauveuse de cette personne en pensant que il allait pouvoir pouvoir arrêter, je lui ai apporté une vie de famille, une réussite professionnelle ensemble. J’ai pensé que avec tout ça il aurait des raisons d’arrêter.
Nous étions toujours en conflit, je lui disais toujours mais pourquoi tu t’arrêtes pas à deux verres Pourquoi tu continues après tu fais n’importe quoi tu casses tout dans la maison tu cries
Et mes enfants ont vécu cela

Bref, nous étions toujours toujours en conflit à cause de l’alcool
Moi j’ai consommé, mais j’avais le contrôle uniquement uniquement le week-end, on adorait faire la fête Avec nos amis, qui lui ressemblait en tout.

Lorsque je suis parti il y a huit ans, j’avais arrêté complètement de boire le week-end et définitivement zéro alcool
Ce qui fait que nous n’avions plus aucun point commun
Car effectivement le fait de partager de l’alcool avec lui permettait d’adoucir notre relation, puisque je n’étais pas le reproche permanent je le comprenais…..

Le jour où j’ai tout arrêté, c’est que j’ai été dégoûté par son odeur
Physiquement, je ne voulais plus qu’il me touche

C’est un homme qui ne s’est jamais jamais respecté, et qui ne respectait pas les autres

Je suis parti, et je ne l’ai jamais regretté

J’ai vécu ce que vous avez vécu plusieurs fois je lui ai dit je pars car tu me rends la vie impossible. Tu rends tes enfants malheureux plusieurs fois je lui ai dit fais-toi soigner et tu n’y arriveras pas tout seul.
Mais pour lui, il était toujours celui qui contrôlait
Un homme très intelligent, avec une réussite professionnelle. Il donnait le change.

Moi je me suis fait bouffer par cet homme
Après trois ans d’abstinence, je suis retombé dedans avec un autre homme qui m’a forcé en me disant que une cuillère de champagne dans un verre de jus d’orange orange n’allait pas me rendre malade
Et finalement j’ai repris tranquillement. Au début, je retrouvais la joie de boire, et finalement cet homme très manipulateur, m’a gardé avec lui grâce à l’alcool.

Cet alcool est une façon de prendre le pouvoir
Sur sa propre vie qu’on considère souvent comme quelque chose de raté, de triste, avec beaucoup de traumatisme ou de déception
l’alcool fait oublier d’une certaine manière, il crée de la force
on faisait boire les gens qui allait à la guerre pour faire taire leur conscience pour faire taire leur peur

Prendre du pouvoir Sur les autres
l’alcool comme toute drogue, dure dans sa montée donne une illusion d’être quelqu’un de mieux que les autres
si votre mari a des blessures importantes et une famille toxique
il cherchera à faire sur vous la même chose vous blesser
Donc il vous fait peur, c’est ce qu’il connaît par cœur
Seulement il prend le pouvoir sur vous pour guérir ce qu’il a connu. Enfant.


si je suis sur ce site, c’est parce que j’arrête à nouveau l’alcool
à ma reprise, il il y a cinq ans je me suis pas considéré comme alcoolique car c’était l’alcool. Alcool mondain du week-end.
Mais quelque chose en moi, me disait Stop, tu files du mauvais coton tu deviens dépendante

et finalement le confinement, une nouvelle déception amoureuse, le décès d’un proche, une souffrance physique personnelle avec des problèmes de santé
l’alcool a été encore une fois une solution pour vivre tout cela
et continuer à travailler à rester forte !

j’ai été l’accompagnant aidant d’un alcoolique
J’ai été moi-même une alcoolique même si je croyais ne pas être dépendante, et que je ne ressentais pas de problème
j’ai été abstinente je crois que après la souffrance de pas faire comme les autres, ça a été les meilleures années de ma vie

et maintenant je veux me retrouver
je n’ai plus personne à accompagner, aider à ne plus être alcoolique
Je n’ai plus d’amis alcoolique , puisque j’ai rompu avec mon ex-mari
Mon nouveau compagnon est plutôt résiliant, lui aussi de la consommation d’alcool. Il a une grande force.

il faut que je me retrouve comme j’étais avant une femme qui a de la force sans se donner l’illusion de la force
Une femme qui n’a pas besoin de noyer son chagrin dans l’alcool
puisqu’elle a enfin rencontré quelqu’un de bien

VOUS MÉRITEZ QUELQU’UN DE BIEN VOUS AUSSI
n’ayez pas peur de rompre
Votre vie n’en sera que que plus facile
et vous vous ferez pas abîmer davantage
et vous vous protégerez votre enfant

Seul on n’y arrive pas car on craque
Il faut un soutien psychologique

Bravo déjà pour ce que vous avez déposé.
et continuez sans relâche, vous y arriverez


eughju - 26/04/2024 à 10h54

Aujourd'hui nous sommes le vendredi 26 avril 2024, hier était une très très mauvaise soirée.

Le week-end dernier avait été un super week-end, nous n'avions rien fait de particulier par manque de moyens, mais nous avions passer le week-end à trois, ensemble, en famille. Sans disputes ni débordements. C'était trop bien.

Lundi, pareil, tout s'est très bien passé. Il est même allé chercher la petite chez la nounou alors que ça faisait 2 mois qu'il n'y était pas allé.

Mardi, il n'est pas rentré trop tard il a beaucoup bu le soir. Résultat, il s'est pissé dessus dans la nuit sur le canapé, puisqu'il y a passé la nuit.

Mercredi, il est rentré tard (quand je dis tard, c'est à + de 20h largement. Car il termine le boulot autour de 17h "normalement"blunk. Mais qu'est-ce que la normalité chez lui ? Puis il avait bu. Encore une fois, je l'ai entendu monté, manger l'assiette que je lui avais préparé. Et il s'est endormi sur le canapé, y faisant encore sa nuit. Se pissant encore dessus.

Jeudi, donc hier, je reçois un sms à 17h15 (heure à laquelle je termine le travail) pour me dire qu'il arrivait à son dépôt, du coup que je devais aller récupérer la petite mais qu'il ne rentrerait pas tard.
J'essaye de le joindre à 18h30, il ne répond pas (comme d'habitude, c'est du déjà vu !)
À 20h, heure de coucher la petite j'entends des voix en bas de chez moi. C'est lui, et un copain à lui. C'est une blague ???! Je suis énervée, agacée...
Je vais coucher ma fille et je tente de l'endormir tant bien que mal... Mais elle ne veut pas dormir.
20h30, je l'entends monter à la maison TOUJOURS avec son copain. Ils parlent fort, lui fait visiter la maison. JE VRILLE.

Je sors de la chambre de la petite, descend les escaliers et lui demande "c'est quoi ce bordel ?"... On se dispute, des noms d'oiseaux fusent. Le copain prend la poudre d'escampette en bas de la maison. On se pousse, dans les escaliers, il m'attrape la gorge, je lui fou une claque, il m'agrippe les bras, je tombe... Tout ça sous les yeux de notre fille qui était sortie de son lit.

Je monte, j'attrape ma fille au vol. Interdiction qu'il la touche. Mon côté maman louve prend le dessus. Je lui dis de partir, je l'insulte. Il me prend mon portable, le glisse dans sa poche. Je HURLE de me le rendre, il refuse.

Je prends la petite, je descend et je sors dehors pieds nus pour attraper le voisin et le copain (sagement en train de boire une bière.....) et je leur demande de me passer un téléphone pour que j'appelle mes parents.
Après réflexion, le voisin sort son téléphone et mon conjoint arrive. Il lui dit de ne pas me le donner.

Par je ne sais quel moyen (car je ne me souviens pas de tout), je réussi à avoir mon portable. J'appelle mon père en pleurs pour qu'il vienne me chercher.

Il me pousse (avec la petite dans les bras), me dit qu'il en a rien faire de moi mais qu'il veut sa fille. NON. SUREMENT PAS. Je remonte, je fais des sacs, ma fille de 2 ans et demi répète sans cesse" papa m'a fait peur" et me prend dans ses bras pour taire mon chagrin... Je pleure encore plus de lui faire subir une vie pareille.

20 minutes plus tard, mon père arrive. Il attrape mes sacs. Et nous partons.
Lui ? Je ne sais pas où il est passé mais il est parti avec le voisin quand mon père est arrivé. Le copain est parti aussi, se retrouvant seul et bien con devant chez moi.

Aujourd'hui ? J'ai mal au bras droit, j'ai des douleurs de partout. J'ai la gorge sèche, mais je suis assise en train de vous écrire à mon poste de travail. Je ne sais pas ce qu'il va devenir de demain, dimanche et de la semaine suivante.

Je suis fatiguée. Je l'aime. Mais j'en ai marre. "On serait tellement heureux s'il n'était pas comme ça/ s'il ne faisait pas ça"... Mais avec des SI... Vous connaissez la suite.

J'attends des nouvelles suite au courrier de l'assistante sociale aux services sociaux. La semaine dernière je regrettais d'avoir fait ça. Aujourd'hui je me dis qu'il le fallait.

Je ne sais même pas si quelqu'un va lire ces lignes. Je suis tellement triste.

Bien à vous,

Moderateur - 26/04/2024 à 11h36

Bonjour Eughgu,

Nous sommes désolés de lire ce qui vous est arrivé hier soir. Si vous voulez "débriefer" cet épisode vous pouvez appeler notre ligne d'écoute au 0 980 980 930 (appel anonyme et non surtaxé). Nos écoutant.e.s vous accueilleront avec bienveillance.

Avez-vous par ailleurs du soutien ? Il y a bien sûr votre famille mais je parle aussi du soutien d'amis et de professionnels. Car c'est dur d'encaisser cela. Ne restez pas seule en tout cas.

Courage pour la suite, nous restons à votre disposition.

Cordialement,

le modérateur.

Lupa - 26/04/2024 à 12h41

Bonjour,
Votre témoignage me fait tellement penser à ce que j’ai vécu
Mais je m’en suis sorti de tout cela

Je n’aurai qu’un mot à vous dire
Non, il ne va pas dépérir

Par contre vous, votre enfant, faites-vous aider pour arrêter de dépérir à cause de lui

Ne renversez pas les rôles
C’est vous les victimes, ce n’est pas lui

Votre chemin de vie est de vous choisir
De vous sauver la peau

Et ça s’apprend
Osé avoir ce déclic Restez en vie
Il ne mérite pas que vous restiez pour l’aider
Car vous ne pouvez pas l’aider

Personne peut aider son conjoint ….
C’est à lui de se prendre en charge
N’attend pas qu’il le fasse

Prenez-vous en charge C’est le moment, et vous avez déjà choisi cette solution donc bravo continuez à enfoncer le clou dans le bon sens

Vous êtes courageuse, bravo n’en doutez jamais
Cesser de montrer votre courage en prenant soin de quelqu’un qui n’est pas courageux

Je vous envoie des bises de réconfort

eughju - 26/04/2024 à 14h47

Bonjour,

@Moderateur : merci d'avoir pris la peine de m'écrire. J'ai encore beaucoup de mal à m'exprimer autrement que par l'écrit sinon je m'effondre en larmes. Malheureusement, à part ma famille, je n'ai pas beaucoup d'amis. Ma meilleure amie (et marraine de ma fille) habite à 1h30 de chez moi. Elle est enceinte, et au courant de ma situation mais je n'ai pas envie de l'ennuyer sans cesse avec ça. Quant aux professionnels, je ne suis allée voir personne pour le moment. Même si j'ai entièrement conscience que ma santé mentale en prend un sacré coup jour après jour.
Merci pour votre attention, bien à vous.

@Lupa : merci pour vos mots. Ils me font du bien. C'est dur, très dur. Un pas après l'autre. Je passe le week-end chez mes parents et nous verrons bien comment se passe la suite des jours. Je suis bouleversée d'en arriver là. Et évidemment, j'ai reçu des SMS de sa part disant qu'il n'avait rien fait et que c'était moi qui le faisait passer pour un démon. Votre écrit m'a fait du bien. Encore merci pour votre soutien. Je vous souhaite de passer un agréable week-end !

Moderateur - 26/04/2024 à 14h58

Merci pour votre réponse happy

Vraiment prenez votre temps, il n'y a aucune pression. Le message c'est "nous sommes là si vous avez besoin de parler", si vous en avez envie et quand vous serez prête.

Courage, nous sommes à vos côtés.

Le modérateur.

eughju - 30/04/2024 à 11h30

Bonjour,

UPDATE du 30/04/02024 : je suis rentrée chez moi hier soir. Et franchement, je n'en avais pas envie.
C'était 19h. Il était endormi sur le canapé (qui sentait l'urine à plein nez). Il ne m'a évidemment pas aider à monter mes affaires. "Je t'avais dit de ne pas rentrer tard, il est 19h tu finis à 17h qu'est-ce que tu as foutu ?"

Apparemment, c'est interdit la circulation sur la route un lundi soir, c'est interdit de prendre son temps. BREF je suis rentrée. Mais je suis sur les nerfs. Mon état émotionnel recommence à me jouer des tours et je suis ENERVEE. De tout, et de tous le monde.

Il part au sport à 20h30 (Hallelujah), rentre à 22h (fait chier). Monte se coucher avec moi (évidemment, je vous épargne l'odeur de l'urine imprégnée à sa place hein...) et là, il ose tenter une approche et à me toucher. Mais JAMAIS. Parce qu'il croit que ça va recommencer comme si tout allait bien et tout occulter ? Mais j'hallucine.

Le mec n'a rien compris et ne comprendra jamais rien.
Alors oui, je me dis qu'il faut PARTIR. J'ai envie de partir. J'en ai marre de cette situation. J'en ai marre d'être partagée entre "je veux l'aider, il me fait de la peine, je crois que je l'aime encore" et "je ne le veux plus dans ma vie".... J'ai peur pour la garde de ma fille, j'ai peur des procédures...

Je suis fatiguée. Affaire à suivre...

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