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Le forcer à aller en cure?

Par Profil supprimé

Bonjour, mon père est très malade à cause de son alcoolisme. Je me sent impuissante et sais qu'il est condamné s'il continu. Dois-je l'envoyer en cure de force ou le laisser se tuer à petit feu?
Que faire?
Merci

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9 réponses


Profil supprimé - 27/03/2015 à 12h00

Bonjour Muesli,

oui, on aimerait pouvoir changer l'autre, agir sur sa maladie première qui peut en déclencher d'autres...
mais non... pour partir en cure, il faut le vouloir soi-même, être conscient de sa dépendance, de sa maladie.

tu peux appeler alcool info service pour avoir une écoute et des conseils sur ce que tu peux faire à ton niveau - déjà, ne pas subir...
tu peux aussi aller dans un CSAPA, ou un centre d'addictologie à l'hôpital, et avoir le soutien d'un-e psy - (c'est une équipe pluridisciplinaire, il y a médecins, infirmières, assistante sociale, psychiatre et psychologues).

Bon courage.

Profil supprimé - 27/03/2015 à 12h16

désolée, ma réponse est partie pour validation alors que j'étais en train de réfléchir, mon ordi est sensible...
oui, en fait je te recommande de consulter en CSAPA ou centre d'addictologie;

l'alcoolisme était aussi la maladie de mon père; et le généraliste ne savait pas qu'il avait un problème avec l'alcool, ce n'était pas visible...
c'est une vieille histoire, avec le recul je trouve que le plus important c'était nos liens, pouvoir discuter de choses même très simples quand ça allait.

est-ce qu'il y a des périodes de sobriété où tu peux parler avec ton père?

Bon courage à toi, donne nous des nouvelles...

Profil supprimé - 27/03/2015 à 12h35

Bonjour Muesli

D'abord, il faut que sa démarche soit volontaire pour qu'il puisse se soigner, tu ne pourras pas l'y obliger...

Et avant les cures, il y a d'autres méthodes je pense

Le mieux tout d'abord est d'en parler avec lui : qu'en pense-t-il ? A-t-il conscience de son alcoolisme, souhaite-t-il s'en sortir ?

Profil supprimé - 27/03/2015 à 14h24

Merci à vous deux. J'ai pu en discuter avec un conseil d'alcool info.service et il me donne les mêmes conseils.
bienveillance et faire savoir qu'on est là.
Je ais guetter une période de sobriété pour parler. Est il normal de ne pas trouver les mots pour parler à son père? Impossible de dire quoi que ce soit
Merci et courage à vous aussi

Profil supprimé - 30/03/2015 à 12h54

Bonjour,

Il n'est pas facile de trouver les mots en effet. Ni les moments d'ailleurs. Y a t-il de bons ou de mauvais moments? De bons ou mauvais mots?
Il est pourtant important de faire part de nos inquiétudes à la personne concernée et je pense que nous nous devons de le faire.
Surtout ne pas le culpabilisé, ne pas utiliser de phrases négatives mais toujours positives ex: "Vois tu comme ta santé se dégrade?" doit plutôt être remplacé par " Ta santé pourrait être meilleure". Les mots sortent bien plus vite qe la pensée parfois mais c'est cependant très important.
Pour ma part en tant que personne très proche d'une personne qui s'alcoolise je n'ai trouvé aucune aide extérieure mais je ne ferai pas de mon cas une généralité donc pourquoi pas te rapprocher en effet d'une association.
Bon courage

Profil supprimé - 31/03/2015 à 09h39

Bonjour à tous et merci pour ces lignes que vous consacrez à mon père et à moi.
Il marche sur un fils, j'ai pu reprendre contact avec lui après quelques mois sans rien cela lui a apparemment fait beaucoup de bien. Il a téléphoné et m'a expliqué qu'il avait un petit boulot.
Les choses ont l'air de s'arranger mais je retiens mon souffle pour qu'il continu dans cette voie et surtout que sa santé le lui permette. Comment faire pour l'accompagner au mieux dans cette période et surtout pour le guider vers son "sevrage"?
Merci encore

Profil supprimé - 01/04/2015 à 12h33

Comment faire ? C'est dur de répondre à cette question, tellement chaque cas est différent...

Je pense que le mieux, si tu as instauré un début de dialogue, est de bien garder le contact ouvert. Qu'il ne se sente pas jugé pour ne pas qu'il se referme. EParle lui de tes inquiétudes, peut-être que ça l'amènerai à se poser des quertions ?

Quoiqu'il en soit, tu ne pourras "que" l'accompagner, la démarche devra venir de lui.

Profil supprimé - 08/04/2015 à 09h53

Comme l'a dit Sayan , le mieux reste de conserver un climat ouvert au dialogue pour éviter son introversion. Le problème c'est que pour en parler, il faut déjà qu'elle l'admette. Depuis le décès de son père, ma compagne force sur la bouteille et cela devant notre enfant. Elle en est consciente mais n'arrive pas à remonter la pente, et j'avoue être dépassé également... courage, nous finirons par vaincre ce fléau..

Profil supprimé - 08/04/2015 à 10h47

Bonjour Octavio,
Bon courage pour cette épreuve difficile, je souhaite que tout s’arrange et que ta femme retrouve son équilibre. Si elle est bien consciente du mal que cela vous fait à son enfant et à toi, c'est un premier pas. Il est difficile de trouver les mots justes. La meilleure chose que nous puissions faire c'est ne pas baisser les bras. des centaines de personnes arrivent à s'en sortir.
Cependant, si ta femme à été profondément peinée par le décès de son père, si cela a été point de dépars de son malaise, vous avez déjà une piste. Pourquoi ne pas consulter un psychologue? Quand elle sera prête bien évidemment.
Merci,

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