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Besoin d’aide

Par Milana2

Bonjour,
Nous avons mes enfants et moi découvert que mon mari buvait en cachette.Depuis quelques années je trouvais le comportement de mon mari bizarre certains jours, loin d’imaginer mon mari alcoolique puisque qu’il a toujours bu très peu et raisonnablement .(Nous sommes mariés depuis plus de 30 ans)
Nous avons donc fait des recherches et nous avons trouver qu’une personne peut être ivre sans alcool si cette personne a le syndrome d’auto brasserie.
Nous avons fait beaucoup de recherches pour trouver un médecin à Lyon spécialisé dans ce syndrome ,rendez vous pris en Février dernier.Pendant tout ce temps mon mari nous a laissé croire ( cela l’arrangeait bien) qu’il avait donc ce syndrome sauf qu’un jour mon fils a décidé de fouiller notre sous sol et la, nous avons decouvert sa cachette, je peux peux vous dire que nous avons et nous sommes encore sous le choc,,la déception etc....
Aujourd’hui après 8 mois nous ne savons plus quoi faire car mon mari continue de boire en cachette,dit qu’il ne boit pas et ne veut absolument pas se faire soigner, il dit qu’il peut le faire seul .
Je précise que c’est difficile pour lui car il a honte bien sûr
Comment avez vous fait? Comment l’aider car je sais que c’est une maladie .
Merci

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11 réponses


Force2Courage - 16/10/2023 à 13h53

Bonjour Milana,

Je comprend votre inquiétude et votre souffrance. Mes paroles vont être difficiles, mais il n'y a pas de solution magique à vous donner, personne ne peut répondre à votre question "Comment l'aider?". La volonté de s'en sortir ne peut venir que de l'alcoolique. Certains ont un déclic, d'autres non. Parfois le déclic est en lien avec le conjoint, ou les enfants, et souvent ce n'est pas le cas. Il souffre, il compense une douleur qu'il ne peut pas gérer. Et il est dans le déni de sa maladie. Mais il vous fait souffrir aussi. Le seul devoir que vous avez est envers vous-même et vos enfants. Faites en sorte que vous alliez bien, et s'il vous reste du courage soutenez-le, mais pas au détriment de votre santé.

Bon courage

Milana2 - 24/10/2023 à 19h53

Bonsoir,
Merci pour votre réponse et désolé pour ma réponse tardive.
J’essaie oui bien sur de préserver ma santé, c’est pas facile tous les jours mais je veux aider mon mari et faire ce que je peux pour lui, je sais que c’est très compliqué pour lui et qu’il fait des efforts’, ce que j’ai du mal à supporter c’est tous les mensonges .

SANDY60 - 29/12/2023 à 23h24

Bonsoir Milana,

Le mensonge fait partie de la panoplie du bon alcoolique malheureusement. Et le mensonge c'est la fin de la confiance...

Votre compagnon a trouvé cela plus facile que d'avouer ses torts. Le mien m'a inventé une fois une histoire rocambolesque et plus je posais de questions plus il en rajoutait, il inventait des détails tellement gros qui prouve bien qu'il a une grande imagination en matière de mythomanie, quand j'ai fini par comprendre je suis tombée de si haut...

C'est un bras de fer au quotidien pour savoir la vérité, je ne vous le souhaite pas mais vous allez finir par devenir inspectrice, faire des fouilles, des interrogatoires, des recherches... bref c'est malsain et usant tout ça et on doit recommencer souvent car ils changent de cachette, d'excuses....

Je vous souhaite de vous protéger de tout ça car c'est une guerre des nerfs et les enfants souffrent de nous voir souffrir de tout ça. Si il refuse de prendre conscience alors protégez vous car ça fait mal, très mal

Courage à vous

Sunday - 04/01/2024 à 23h55

Bonjour,

Votre mari s'est enfoncé dans son mensonge. La mécanique lancée difficile de revenir en arrière. Et en même temps, faire allusion à ce syndrome, ce n'est pas commun. A moins qu'il ne travaille dans le domaine de la santé.... Votre mari s'est ainsi probablement laissé du temps pour pouvoir continuer à consommer, à expliquer ses symptômes pour ne pas attirer l'attention. Mais la persévérance de votre fils l'a démasqué.

Je pense que votre conjoint a conscience de son problème de consommation. Il est cependant dans cette phase où il pense gérer. Peut être parce qu'il le croit sincèrement. Peut être aussi parce que ça lui permet de maintenir sa consommation. Personne ne vient entraver ainsi ses moments de plaisir, ses moments où il fait corps avec son verre. Ce moment qu'il a préparé dans sa tete, planifié, presque à le faire saliver.

Comme lorsque vous êtes à la boulangerie. Vous faites la queue et vous imaginez quelle pâtisserie vous ferait plaisir, vous passez la commande avec satisfaction car vous savez que vous allez vous régaler. Pendant le trajet vous repensez au repas qui vous attend et à cette cerise sur le gâteau que vous avez choisi.
Imaginez que l'on vous dise ''tu prends trop de pâtisseries. Il faut que tu arrêtes''. Quelle serait votre réaction ? Seriez vous prêtes à renoncer à vos pâtisseries qui vous procurent tant de plaisir, et ce, avant même de la manger! Vous continuerez sans doute. Y'a pas de mal à se faire du bien!

Imaginez maintenant le même scénario mais avec la réaction de votre entourage qui serait la suivante : ''il faut que tu arrêtes d'en manger! C'est très mauvais pour ta santé. Tu risques de faire du diabète!''. Oui, ok. Mais là désolée c'est trop bon. Et puis avant que je ne fasse du diabète...
Pour vous éviter des réflexions qui vous paraissent sans intérêt vous vous achèterez des pâtisseries de temps à autre pour le repas mais aussi au moment du goûter. Là au moins on vous foutera la paix. Y'a pas de mal a se faire du bien!

Alors certes, la pâtisserie n'est sans doute pas aussi toxique que l'alcool. Mais le principe de l'addiction est similaire. Le plaisir guide la consommation et se transforme en pulsion. Tout un tas de stratégies interviennent pour répondre au besoin du corps. Qu'il soit psychique ou physique.

Alors comment aider votre mari?
Bien sûr que la solution vient de lui.
Bien sûr que ses mensonges viennent mettre à mal la confiance.
Bien sûr qu'il est primordial de vous préserver de cette tornade qu'est la dépendance au produit. Mais repensez à cette histoire de pâtisserie.
Quelle serait selon vous l'attitude qui vous permette de vous rendre compte du problème?
Quelle attitude aimeriez vous cotoyer au quotidien pour vous aider à diminuer ou à arrêter de manger ces pâtisseries ?

Entourez vous de professionnels en addictologie/ associations. Ils pourront vous aider à mieux comprendre les rouages de la dépendance et à vous conseiller.

Croyez moi ou non, le soleil finit toujours par briller.
Prenez soin de vous

Lilimal - 05/01/2024 à 10h24

Bonjour malheureusement je suis passée par cette étape aussi je pensais qu'il ne buvait pas tout ses épisodes ou en réalité il été ivre...la réalité fait mal puis je me suis mise à chercher à déduire à cacher moi aussi pour qu'il arrête je me suis rendu malade aussi voilà 6 mois que je ne travaille plus ses mensonges sur l'alcool je peux l'accepter il est malade ok. Il a été hospitalisé deux fois l'an passé en clinique pour sa dépression il a rencontré des gens ne consommait plus la semaine au début mais toujours un peu le weekend a la maison.
Il a lié des forte relation avec les résidents dont une en particulier elle aussi est alcoolique. Ces sentiments on changé elle le comprend comme il me dit.
Lors de sa sortie quand il était au plus bas il partait chez elle sans rien me dire où en mentant j'attendais toute la nuit seule sans savoir où il était mais j'ai très vite compris car elle aussi mentait il rentrait avec un mal être plus grand.
Je me suis longtemps demandé pourquoi il nous fessait ça. Il me dit qu'il ne sais rien passer. Je pense que je le crois car aujourd'hui je pense comprendre que chez elle il pouvait boire sans reproche sans condition sans se cacher qu'il était compris.
Aujourd'hui moi aussi j'ai avancé pour moi et mes enfants car eux souffrent terriblement de la situation. J'ai envie de partir de fuir mes pour aller où ? Avec le contexte actuel c'est difficile de partir. Et puis quite ton un cancéreux?
J'ai l'impression de ne plus le connaître qu'il ne fait que mentir pour l'alcool mais pour ses sentiments aussi. Nous avons découvert son hypersensibilité d'où toute ses émotions à gérer.
Nous l'entourage vivions des moments extrêmement compliqué mais j'ai appris aussi que nous n'étions pas responsables de leurs mal-être de leurs consommation de leurs mensonges.
J'ai appris que la plupart de ses mensonges était pour me préserver sa paraît fou mais je le pense je me trompe peut être mais j'en suis la aujourd'hui.
Je dois avancer pour moi et mes enfants me soucier de lui mais penser à moi et j'ai remarqué qu'il avançait aussi on attend son rendez-vous pour un centre prochainement.
Il leurs faut du temps pour accepter vous devez penser à vous en lui disant que vous êtes là pour lui quand il sera prêt si c'est que vous désirez bien sûr. C'est difficile de les voir se détruire parfois je perd patience et m'en prend à lui mais je ne suis pas parfaite. Je vous souhaite de pouvoir le soutenir mais ne cherchez pas à le contrôler vous allez vous fatiguée pour rien.
Je vous souhaite bon courage

Milana2 - 05/01/2024 à 14h45

Bonjour,
Merci pour vos messages ,je vis exactement la même chose, que vous je me reconnais dans vos messages .
Nous sommes passés par des moments tellement difficiles quand je retrouvais mon mari au sol,pensant qu’il était mort( avant de connaître la verité) ,quand il tombait dans les escaliers etc.......
Aujourd’hui je ne me fais pas d’idée mais ce que je suis certaine c’est qu’il a fait et fait beaucoup d’effort, je sais que c’est extrêmement dur pour lui,il s’accroche.Comme vous le dites si bien on n’abandonne pas un malade mais malheureusement il y aura toujours le doute,plus de confiance etc.......
Merci encore et bon courage à tous.

Profil supprimé - 05/01/2024 à 21h56

Mon épouse bois en cachette, je l ai retrouvée allongée dans la salle de bain.
Que faire ?
Je l ai déjà mise en garde et demandé, interdit la consommation d alcool, mais c est plus fort qu elle.
Avec un traitement medical, la moindre goutte la rend ivre.
Les enfants sont grands et partient faire leur vie.
Nous sommes tous les 2, je n ai pas la force de la soutenir ou de l aider, je ne vois pas d issue positive.
Je ne vois qu u.e solution, me preserver, en lui gaisant faire une therapie un traitement, une "cure" de désintoxication , sinon je ne tiendrais pas le coup.
Je l ai deja prevenue que je ne tiendrais pas et que je m en irais mais je pense que e c est plus fort qu elle, que ca lui fait du bien sur le moment et qu elle ne vois pas les consequeces sur notre avenir.
Je n ai pas la force...

Lilimal - 08/01/2024 à 09h59

Bonjour Kaelka malheureusement je vous comprends elle est malade et ne peut pas s'arrêter elle doit déjà accepté sa maladie ce qui est très compliqué de voir la vérité. Ici il a fallu beaucoup de temps aujourd'hui il le sait et veut sortir de tout ça mais je sais que ça ne se fera pas en un jour et je me sens mieux pour accepter les choses.
Je pose mes limites il les connait la communication est essentiel mais rien n'est simple. Si vous ne vous sentez pas assez fort prenez du recul et prenez votre temps pour réfléchir. Rien ne sert de lui répéter a longueur de temps que l'on va partir si on le fait pas. J'ai appris cela c'est dernier temps on ne peut rien faire pour qu'ils arrêtent nous sommes un soutien si on se sens capable. Je ne me suis pas senti un soutien pour mon conjoint ses derniers temps mais je sais que je peux le faire qu'il se détruit pour son passé merdique mais aujourd'hui je me sens prête a chacun son rythme et son bien être si vous ne pouvez pas personne ne vous jugeras.
Bon courage

Milana2 - 08/01/2024 à 12h57

Bonjour Kaelka,
J’ai vécu ça aussi avec mon mari plusieurs fois et c’est difficile pour vous je comprends mais si votre femme accepte de se faire suivre c’est déja un grand pas croyez moi, mon mari lui, ne veut absolument pas , dit qu’il peut gérer tout seul .
Il ne faut pas lui en vouloir c’est une réelle maladiel’aider du mieux que vous pouvez , entourez vous et protégez vous comme on me l’’à conseillé aussi.
Depuis un an que nous avons découvert son addiction mon mari a fait de gros effort et je suis fier de lui, c’est pas gagné je sais mais toujours garder l’espoir.
N’hésitez pas à parler quand ça ne va pas, nous sommes là.

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