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Par Syllune

Bonjour J’ai découvert que mon papa Âge de 77 ans était devenu alcoolique suite à plusieurs gros problèmes de santé, nous pensions tous à Parkinson, il nous a fallu du temps pour comprendre que c’était l’alcool. Il boit depuis le covid, les quantités semblaient importantes 1,5 litre de whisky tous les deux à 3 jours. Hospitalisé en Juin où il a failli perdre la vie, il est ressorti de l’hôpital très gêné que je le sache. Nous avons essayé de l’aider. Depuis la perte de ma maman il est très très dépressif mais à un pourtant un traitement. J’habite à 800 mètres de chez lui je le vois quasi tous les deux jours, nous déjeunons ensemble en famille toutes les semaines, il a réussi à tenir bon jusqu’à la semaine dernière . Depuis il rachète de petites quantités mais fréquentes. Il avait pourtant réussi jusqu’à la semaine passée. Je lui ai offert un petit chien pour le forcer à sortir et il s y est attaché. Il nous a juré qu’il arrêtait et il recommence. Comment puis je lui dire que je sais qu’il revoit et qu’il doit arrêter car il va se tuer… il a déjà eu plusieurs hospitalisations et il est très fort, pas un médecin n y avait pensé…. C’est une infirmière qui nous a mis la puce à l oreille. Que dois je faire ? Merci

Mise en ligne le 03/11/2023

Bonjour,

Nous mesurons l'inquiétude qui est la vôtre et que vous exprimez bien dans votre question.

Les consommations excessives d'alcool peuvent couramment avoir pour fonction de tenter d'apaiser un mal-être passager ou plus profond. Le cerveau mémorise et imprime l'effet anxiolytique que peut apporter l'alcool et une addiction peut se mettre en place. La diminution ou l'arrêt du produit peut alors échapper à la « simple volonté » du consommateur qui ne peut s'abstenir de consommer.

Une aide extérieure par des professionnels du champ de l'addictologie peut alors s'avérer nécessaire pour modifier les consommations et en parallèle se doter d'outils individuels pour gérer le mal-être sans l'alcool. Il n'est pas rare que des personnes dépressives se tournent vers des consommations régulières d'alcool pour trouver un soulagement temporaire. Les professionnels en addictologie peuvent prendre en compte l'historique de vie du patient, ses difficultés, ses traumas et ses traitements pour tenter de lui apporter des réponses individualisées.

Les structures proposant ce type de consultations sont des Centres de Soin d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA). L'accueil se fait dans un cadre gratuit et confidentiel, sans jugement de la part des professionnels qui y exercent. L'équipe est généralement composée de médecin addictologue, psychologue, infirmier...

Vous pouvez peut-être proposer à votre père ce type d'aide. Nous vous transmettons en bas de réponse un lien afin d'effectuer une recherche de CSAPA dans votre périmètre géographique ainsi qu'un lien vous proposant des conseils pour dialoguer avec lui sur vos inquiétudes le concernant.

Ces mêmes structures peuvent également vous accueillir et vous proposer des conseils et du soutien si votre père ne se sent pas prêt pour ce type de démarche. N’hésitez pas à les solliciter.

Si vous souhaitez une orientation affinée ou échanger davantage sur votre situation, n'hésitez pas à contacter un de nos écoutants. Nous sommes accessibles 7J/7J au 0980 980 930 (appel anonyme et gratuit) de 8H à 2H du matin ou par le Chat de notre site Alcool Info Service du lundi au vendredi de 14H à Minuit et le samedi et le dimanche de 14H à 20H.

Bien cordialement.

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