Bonjour à tous,
J'écris ce jour car je ne trouve pas de cas dans lesquels me reconnaître et ainsi, peut être, m'aider à trouver une solution.

En effet, dans mon cas je me suis retranchée vers l'alcool par défaut.

Je m'explique, j'ai 31 ans et de mes 18 à 26 ans environ j'ai consommé ( avec des périodes de pauses) des opiacés, en l'occurrence je suis devenue dépendante au TRAMADOL et si je n'en avais pas, à la CODEINE ( jusqu'à faire des crises d'épilepsie tonico clonique), puis quand je n'y avais plus accès, les somnifères,
Bref.
J'ai pris le taureau par les cornes, suis allée en centre d'addictologie et depuis suis sous buprenorphine à très faible dose (0.8mg/jr).

Mais n'ayant plus de substance à même de gérer mes *problèmes* je me suis retranchée vers une substance légal ( ayant épuisée toutes mes possibilités, jusqu'à faire de fausses ordonnances, et m'étant interdit toutes drogues "durs"). L'ALCOOL.

Je n'aime pas ça, l'effet et court et occasionne, dans mon cas plus de désagrément qu'autre chose ( à l'inverse du tramadol et des somnifères qui m'aidaient énormément, mais me menaient vers une pente trop difficile, dépendance physique+ problèmes avec la justice évidemment).

Bref. Me voilà à boire, allant de 5 cannettes de 50cl à 8,5% par jour ou une bouteille de vin + 1 bière, des fois juste une bière forte.
J'ai eu des périodes où j'étais accro, si je ne buvais pas je tremblais, à des périodes ( comme maintenant) ou je bois à peu près un jour sur 2/3( une bouteille de vin,mais vite bu),et je peux parfois rester plusieurs jours sans boire sans problèmes PHYSIQUES.

Je ne vois QUE DES HOMMES s'exprimer vis à vis de leur couple ou bien des femmes venant exposer des problème avec leur mari alcoolique.

Mon cas est l'inverse, mon mari ( nous sommes ensemble depuis nos18ans ), ne bois pas, déteste les médicaments et vous imaginez bien me contemple en se demandant bien pourquoi je n'ai pas la volonté d'arrêter.

Il a connu l'alcool avant ses 18ans et a vu des proches sombrer et même mourrir de l'alcool.
Mon attitude le désole au plus haut point, il parle peu, mais m'a bien fait comprendre qu'il souffre énormément, ce qui est logique.

Il veut que je m'en sorte m'a pas mal aidé MAIS j'ai depuis12 ans l'habitude de prendre des médicaments (avant) et maintenant boire mais EN CACHETTE, je vis dans le mensonge, c'est insupportable, ma vie n'est que culpabilité.
Aujourd'hui, j'aimerai savoir si parmis vous il existe des femmes dans le même cas que moi ou proche, ou sinon savoir d'un point de vue masculin comment vous réagiriez face à votre femme... Vous ne savez jamais si elle boit et la soupçonnez en permanence, bref, vous ne POUVEZ PLUS LUI FAIRE CONFIANCE.
La quitteriez vous ? Que feriez vous ?

Je suis actuellement sous baclofene 110mg, cela m'aide vraiment, mais évidemment pas assez pour éradiquer toutes formes d'addictions.

J'espère avoir des conseils.

Par avance merci :)

***Précision : j'ai l'air tout à fait normal, peu de personnes pourraient soupçonner un problème, au contraire je me fond dans la masse et m'en distingue même par ma spontanéité et mon honnêteté naturelle.
Emploi stable et sympa depuis 2014.
Mon problème de médicaments/ puis d'alcool vient du fait ( entre autre )que j'ai socialement du mal à interagir depuis toujours, je ne suis pas timide oh non.. mais les relations sociales me semblent étranges et m'incommodent, d'où mon envie de fuite, de ne "pas être là" tout en essayant d'être socialement apte**** si je n'avais pas eu les médicaments et l'alcool je n'aurai plus de travail, ni de mari, je ne serai d'ailleurs sûrement pas là.