Par chat

Chattez avec
Alcool Info Service

Par téléphone

Alcool Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Forums pour les consommateurs Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

ai je envie d'en sortir ?

Par redhat9

14 réponses


Vivo - 31/05/2021 à 12h27

Bonjour,

Oui, nous ne pouvons pas sortir de l'anonymat, j'avais commencé à écrire mes ressentis sur le fil "L'ABSTINENCE APPORTE-T-ELLE SOLUTIONS ET RÉPONSES ?" Il se trouve actuellement en page 3. Si ça peut t'aider…
Mais il s'agit de mes propres ressentis au fur et à mesure de l'abstinence, sur notre situation familiale (recomposée), il faudrait que je le complète.

Le fait de t'avoir partagé mon vécu m'a fait réfléchir et je me suis aperçu de certains changements de la part de ma compagne et sa fille: alors MERCI à toi!

Voilà, en bref:

Comme j'ai déjà dit, au début je voulais tout envoyer promener, je n'étais plus sûre d'aimer suffisamment pour continuer, après coup et mûres réflexions je l'aime à mourir mais la balle n'est plus dans mon camp, ce n'est pas forcément réciproque et j'y suis (et donc l'alcool) obligatoirement pour quelque chose même si dans un couple les torts sont à partager!

Ecrire, mettre noir sur blanc depuis le commencement (20 ans d'histoire) ce qui m'amené à consommer, m'a aidé à comprendre pourquoi, à mettre le doigt sur ce qui n'allait pas.

En revanche il a fallu du temps, et ce n'est pas fini, pour que je me remette aussi réellement en question, et donc mettre en évidence l'impact que ma consommation a eu sur nos vies.!!!!

Aujourd'hui je pense que les filles commencent à reprendre confiance en moi, après presque 5 mois d'abstinence, mais en tendant le dos tout de même, j'ai certes toujours mon tempérament de feu mais je ne m'énerve presque plus du tout c'est rare, je suis ouvert, à l'écoute, je dis ce que je pense mais fait très attention à la force des mots, le fond et la forme. Je ne blesse pas et surtout j'exprime ce que je ressens, je communique: "ce que tu dis ou fais me fait du mal, ou à l'inverse ce qui n'est pas fait ou dit"; "et toi que ressens-tu?"!!!

Je m'intéresse à ce que l'autre ressent, de quoi a-t-elle besoin? Et non ce que je pense qu'elle a besoin, c'est là toute la différence. Oui j'ai tout fait pour…mais j'en ai fait trop et suis passé à côté de l'essentiel: L'AUTRE, en profondeur.

Maintenant, je me mets beaucoup moins la pression, j'en fais donc beaucoup moins, suis plus détendu, je pense que par conséquent je leur mets indirectement moins de pression également, et curieusement ce que je ne fais pas est fait par quelqu'un d'autre mais de manière naturelle sans se forcer.

De mon point de vue, se mettre trop de pression c'est mettre la pression sur les autres aussi même si ce n'est pas voulu.

Donc: lâcher prise, faire confiance et déléguer, responsabiliser, et surtout communiquer dans les 2 sens: s'intéresser à l'autre et non pas ce qu'on pense.
En tous cas je parle pour moi.

redhat9 - 31/05/2021 à 13h41

alors moi mon vécu c'est aucune attention des parents durant l'enfance, fils unique livré a lui meme,

etude arreter beaucoup trop tot car on m'as orienté vers la ou il fallait du personnel,.

mes parents n'etant pas present ils n'ont pas dit quoique ce soit.

Dans mon "malheur" j'etais pas mauvais en sport et donc je suis aller haut mais la mon pere etait trop present mais pas pour m'encourager de la bonne facon.

sa maniere etait celle de son pere, en gros bosse fignasse t'est qu'un nul ! (lui a ete mis a la porte par son pere a ses 14 ans et a travailler toute sa vie dans les champs !)

on trimballe tous notre fardeau, le probleme c'est que l'on en transmets une partie au autres et a ses enfants surtout..

Quand je suis sorti avec ma femme, j'etais aux petits soins avec elle mais un soir alosr que je devais me faire operer, elle a couché avec un pote et ne me l'as pas dit, c'etait une periode difficile pour moi deja, je suis tombé de haut.

j'ai failli dire stop mais au lieu de ca je lui ai dit "on se marie ?" et la suite s'est fait naturellement.

la suite c'est un retour en france, trois enfants en 9 ans et une maison a retaper de fond en comble.

elle s'est decouverte mamam a 200 % et moi ouvrier du batiment a plein temps.

au bout du 3 eme enfant j'ai peter un cable, l'alccool etait la depuis longtemps deja, mais mis a part ca on ne s'entandait ^plus du tout, je n'existait plus.

je n'ai pas supporté et je suis sorti avec une de ses amies pendant 6 mois, je culpabilisait mais je revivais, j'etais important pour quelqu'un.

j'ai voulu divorcer mais elle refusait et me menacais de m'enlever les enfants, je suis donc resté et j'ai dit adieu a cette nouvelle vie que je me construisait.

j'en suis resté meurtrie mais je l'ai fait pour eux et aussi pour ne pas perdre toutes ces années a travailler dur pour leurs offrir une maison.

Je suis sportif a la base mais ma compagne ne peux pas faire de sport du a un handicap, je suis motard elle ne veux pas partager avec moi...

elle est bordélique et l'entretien de tout ce que l'on as elle s'en fout, ce n'est pas sa priorité.

elle est dans le partage avec les autres et moi c'est le faire pour les autres.

nous n'avons plus rien a faire ensemble a part pour les enfants et ca me bouffe, le temps passe...

Vivo - 01/06/2021 à 09h51

Bonjour redhat9
,
Merci pour ton récit.

Non pas que je sois contre les capa, d'ailleurs je n'en avais pas connaissance avant, l'année dernière j'ai consulté une psychologue spécialisée en hypnose et EMDR car passer toute la séance juste à parler ce n'est pas pour moi ça me gonfle, il me faut être actif, ce n'était pas pour l'alcool (j'ai arrêté seul du jour au lendemain quelques mois après) je n'en avais même pas parlé, j'avais besoin de faire le point sur ma vie en commençant par l'enfance (cela te ferait peut-être du bien, vu ton histoire, difficile de prendre confiance) puis ma situation actuelle (couple et santé).

Certaines personnes sont différentes l'une de l'autre mais sont quand même en couple, vivre avec soi-même doit être ennuyeux, peut-être pourriez-vous envisager une thérapie de couple? En fonction de ce que tu ressens déjà…

Néanmoins, arrêter de boire permet de voir, plus clair, comment prendre la bonne décision alors que le cerveau est sous l'emprise d'alcool?

Il est tout à fait admirable que tu es retapé votre maison, tu as bâti un foyer pour ta famille, c'est beau je t'envie j'aurais tellement voulu faire ça aussi, tu y as passé beaucoup de temps et d'énergie je comprends ton point de vue cependant cela reste du matériel…est-ce que cela doit réellement de freiner?

Ou en es-tu dans l'abstinence?

Bonne journée et bon courage

redhat9 - 01/06/2021 à 12h03

hello,

j'ai été voir un hypno, ca m'as fait du bien sur le moment mais mes moyens sont limités...

ce weekend on as limité la casse au max, une biere par soir et par personne.

ma femme a voulu debouché une bouteille hier et je lui ai dit non.

je recommence a aller courrir et a ne plus avoir la tete dans le sac le matin, plus d'enervement intempestif...

le probleme a long terme c'est la volonté, se contenir et contenir l'autre...

j'ai un autre probleme qui me fait reflechir, je commence a avoir mal dans la jambe et ca me gene pour dormir.
je flippe que ces années de picole ne m'est bousillé les arteres..

Vivo - 02/06/2021 à 13h39

Bonjour,

Nickel c'est positif tout ça, hormis pour la jambe…voir avec le médecin, kiné étirements le soir…c'est uniquement la jambe? Ou le dos aussi (j'ai une sciatique et ça irradie dans la jambe).

Perso je suis également limité dans les dépenses, en recherche d'emploi (mais j'ai eu un appel qui devrait être positif ce matin), chaque mois je me force à mettre de côté l'argent que j'aurais mis dans l'alcool: ça fait un budget disponible pour une dépense non prévue comme une imprimante qui ne marche plus…une consultation psy ou ostéo…c'est sûre il faut répartir mais ça fait aussi une motivation et la santé (physique et mentale) c'est primordial, l'investissement est justifié et sera rentabilisé.

Vivo

Répondre au fil Retour