Profil supprimé - 02/05/2019 à 23h02

Bonjour à Frenchyking et à Pauly ! Je en sais pas comment on fait pour répondre individuellement alors je vous remercie toutes les deux d'avoir pris le temps de pour ces mots et pour vos témoignages. Ca fait du bien! On se sent moins seule et libérée de la honte qui oblige au silence. Moi aussi, j'ai souvent dit que j'étais malade pour ne pas que les gens me voient ...
Merci Frenchyking pour tes encouragements qui me vont droit au coeur.
J'ai confiance mais la moindre contrariété est un risque.
C'est vrai qu'il y des moments ou l'envie de prendre ou d'accepter un verre me prend. Surtout en fin de journée (à partir de 18h... c'était même devenue mon heure... plutôt avancée comme heure d'apèro...
Je travaille dans le domaine du spectacle et les occasions sont nombreuses d'autant que nous travaillons souvent le soir. Demain ,je pars en déplacement pour l'inauguration d'un nouveau , sur qu'il y aura du champagne et les coupes pleines arriveront sous mon nez sans avoir à demander. Pourquoi y aller alors? Parce que ce type de mondanités ça fait partie de mon métier et que de ne pas m'y rendre est inconcevable. le tout c'est que je réussisse à ne saisir aucun coupe car y tremper les lèvres c'est tomber dans la bouteille

Un jour après l'autre... je n'oublie pas!

Je file je me lève très tôt. Plein de courage et d'espoir en vous et autour de vous!

C

Profil supprimé - 05/05/2019 à 16h45

Bonjour Clara,

Courage, après tout tu peux très bien ne pas aimer le champagne et demander un jus de fruit!
Plus tu tiendras de jouissons alcool plus tu pourras reboire normalement mais principe de base jamais seule. car quand on déprime ou que cela ne va pas c'est là qu'on se met à faire des excès.
Courage, à bientôt

Profil supprimé - 14/05/2019 à 11h09

Bonjour FrenchyKing, J'espère que tu vas bien.
Pour ma part, ça n'a pas loupé : le cocktail de Première offert à l'équipe par le théâtre ne proposait rien d'autre que du champagne. J'aurais pu ne rein prendre mais il fallait trinquer avec tout le monde et je suis encore fragile avec un coupe de champagne à la main qui plus est dans un moment de stress et d'émotions.
1 puis fatalement une autre et un autre : j'ai compté 7 au total sur toute la soirée. l'impression que mes efforts précédents coupe étaient vains et que j'étais trop faible.
J'ai enchainé le soir suivant avec des amis, que j'étais un peu minable et déprimée de la veille, la tête pleine de "A quoi bon?". C'était vendredi depuis je n'ai rien bu. Ca ne fait que deux jours, non ça fait déjà 2 jours de gagner
j'espère suivre à nouveau ce chemin enrichie de l'expérience qu'un verre en appelle beaucoup d'autres derrière.., .. Et pourtant je le sais.
Hier j'avais enfin RV dans un CSAPA parisien bien connu. Une heure de blabla avec une jeune interne très gentille mais qui me donnait quand même l'impression de réciter un cours, cours que je connais parfaitement à force de lire sur le sujet. Je suis repartie un peu triste avec une ordonnance de prise de sang (ça ca me fait très peur) une feuille sur laquelle je dois remplir quotidiennement mes consos et mes états. J'ai eu l'impression à que mon problème n'était pris au sérieux. J'y retourne dans une semaine...

COURAGE et DETERMINATION!
A bientôt,

Profil supprimé - 14/05/2019 à 15h00

Bonjour Clara,

Moi j'ai fait une rechute chez moi la semaine dernière! Tu rentres chez toi...les soucis sont toujours là! J'ai mon petit chien mais bien seul et trop bu sur plusieurs jours. Du coup tellement mal que je tremblais et j'ai du prendre du valium qu'il me restait samedi dimanche et lundi! Aujourd'hui ça va mieux, j'ai pu aller travailler!
Ma soeur trouvant ça louche est venue me voir dimanche et a vu que je tremblais. Elle m'a engueulé parce que je me cache et que je mens ne voulant pas en parler! J'ai RDV avec addictologue à la fin du mois!
Je comprends que tu n'aies pas eu envie d'avoir la batterie de questions débiles qui te demandent tes conso et tes états...comme si ça allait résoudre le problème. les CSAPA j'en ai consulté un dans le 13ème vers Place d'Italie j'attends encore qu'ils me rappellent!!!!
Malheureusement je pense que, malgré toutes les aides que nous avons, c'est à nous de nous en sortir et que les addicto nous aident mais s'y prennent ils bien?
Essaie de marcher un maximum, de ne pas rester seule et de voir du monde.
Bises

Profil supprimé - 22/05/2019 à 03h25

Bonjour,

J'ai aussi une question sur les symptômes.
Je me presente rapido, j'ai 28 et je suis à 3L de vin par jour. C'est mon 2eme sevrage, que je fais seule. Je pourrais techniquement consulter mais disons que je suis au chômage depuis 2 ans, je ne suis pas sortie de chez moi à part pour les courses depuis novembre dernier, je ne vois personne (ni amis, et j'évite ma famille car ils font partie de ma source d'angoisse). Bon je suis une patiente psy aussi, donc ça aide pas trop non plus.
En fait je me suis mise à boire après mon sevrage du cannabis (7-9 joints par jour pendant 4 ans), j'ai du compenser et j'aurais clairement pas du lol. Je sirote un peu en continue dans la journée pour continuer d'avoir mon "buzz" sur 24h, et non le soir ou rapidement une grande quantité.

Les premieres 24h ben gueule de bois, puis ça allait mieux. Et puis 2-eme/3eme jour la cata (j'en suis à J4), mais je m'y attendais, je l'ai déjà vecu. Donc la totale, tremblements, spasmes, insomnies (je suis à quasi 4 jours sans sommeil mais vu que je suis déjà insomniaque sévère je trouve ça gérable), maux de tête. Je peux pas me

Mais alors le pire, c'est la fièvre, les bouffées de chaleur et les frissons. C'est constant. J'en avais déjà avant (probablement la consommation) alors que ça ne m'arrivait pas avant l'addiction. Et très honnêtement c'est juste insupportable. Donc quand vous parlez de suées nocturnes, est-ce que c'est ça ? La bouffee de chaleur qui fait suer d'un coup et vous êtes gelés juste derriere. Franchement j'ai pris ma temperature et je suis à plus de 38,5°. J'ai fait aussi une paralysie du sommeil hier donc pas trop envie de dormir lol.

Cette fois j'espère que c'est la bonne car je me suis mise dans une mouise sociale assez colossale, et quand je vois les gens qui se marient, ont des enfants, sortent, partent en vacances, quand je vis dans le noir (je vis la nuit, je supporte plus la lumière du jour ni entendre les gens dehors depuis des lustres).
Inutile de préciser que ma depression est severe, j'ai la meme depuis 14 ans maintenant, j'espere juste pouvoir remonter la pente.

Bon courage à vous en tous cas ♡

Profil supprimé - 22/05/2019 à 23h11

Bonsoir CrispyTofu,
J'ai été très touchée par ton mail envoyé hier ( tard dans la nuit)
Je n'ai jamais connu les difficultés et problèmes dont tu parles mais ça me semble sérieux.
Fièvre, tremblements, sueurs froides, bouffèes de chaleur, PARALYSIE!!! Tu ne peux pas rester seul.e avec ces malaises.
Dans quelle ville habites-tu? Je pense que sur ce site, on peut t'aider au moins pour d'aiguiller. Ne reste pas seul.e!!!
Bien à toi +++

Profil supprimé - 23/05/2019 à 10h41

Hello,

Pour être honnête j'ai passé le plus dur là. J'ai encore tremblements et quelques frissons mais le coeur s'est calmé, la fièvre est tombée.
C'est vrai qu'on dit qu'il faut pas rester seul dans ces cas là mais moi je fais partie des gens qui supportent pas les encouragements et tout ce genre de trucs. Ça me fait la réaction inverse que ça devrait. Je cherche l'aide si vraiment je sais que j'ai atteint le fond et comme ça m'ait arrivé plusieurs fois, je connais ma limite exacte.

Je comprenss qu'on craque, parce que pendant les 3 jours les plus durs, j'aurais jamais pu boire (même si on sait qu'un seul verre supprime l'intégralité des symptômes). Mais vu que je me sens mieux, je suis déjà en train de me dire "ouais un verre ça peut pas me faire replonger quand même". Y'a cette petite voix dans ma tête mais je sais très bien que si je commence, je m'arrêterais pas à un.

C'est l'un des trucs les plus difficiles. On oublie très rapidement l'horreur physique du sevrage du style "c'était pas si terrible". Ben si, j'avais envie de crever pendant 2 jours tellement j'étais dans le mal. Je crois que faut se le répéter tous les jours. Mais on est humains. Et je pense que beaucoup d'entre nous replonge dès qu'une difficulté survient, et probablement à cause de la difficulté émotionnelle à gérer la situation.

Je pense juste qu'il faut pas lâcher et se pardonner si on flanche. C'est pas grave, on recommence. C'est comme tout dans la vie, on tombe, on apprend pourquoi, on se relève, on retombe mais de moins en moins. Quelque chose qu'évidemment des personnes non victimes de leur addiction (et je dis bien victimes, parce que même si on s'y est mis dedans volontairement, on la subit au quotidien) et notamment de l'entourage, ne peuvent pas comprendre. Bon après quand tu vis avec une famille, forcément ils subissent donc ils ont leur mot à dire. C'est ptet plus facile d'être seul dans ce terme, parce qu'au moins t'as pas à gérer la honte d'avoir rechuté, le regard des autres... je sais pas, ça doit dépendre de la personnalité, de la situation sociale et familiale... bref chaque cas est différent.

Comme j'ai toujours été seule, ça serait plutôt bizarre que d'un coup je sois entourée. J'aurais du mal à le gérer et à le supporter.

En tous cas, courage à nous ♡

Vanou - 15/05/2022 à 12h05

Bonjour,
Sa fesait un an que je me suis mise dans l engrenages de boire au début c'était le week-end et ensuite étant donner que je me suis mise au chômage, l ennuis c'est installé je me suis mise à boire tout les 3 jours puis tout les 2 jours (vodka) mais je ne buvais que le soir .j allais me coucher à pas d heure car pour moi c est festif une occupation suite à mon ennuis une façon de s'évader.
Évidemment les réveil etait 12h 13h gueule de boit des cernes
Flemme de faire quoi que ce soit donc tendance à dormir même la journée
Suite à sa prise de poids et du laissée allez envie de ne rien faire.
Cela ne pouvais plus durée j'ai 43ans et pas envie de sombré
Du coup j ai décider de me relever j ai repris le travail et sa fait 2 semaine que j ai réussi à ne plus boire la semaine.
J ai eu un ecard le week-end.
Et ce week-end après le travail je suis passer chez une copine j ai réussi à me modéré 2 verres pas plus et rien après.
Je suis contente car de base j avais t endense à ne pas me modéré et la bouteille avais facile de passé entièrement.
Je trouve aucun manque pour l instant a par que j ai eu des suers dans la nuit lorsque je dormais .
Sa ma arriver d avoir un peu mal à la tête, je ne sais pas si c est du à l arrêt de l alcool ?!?
Pas contre le matin quand je me lève j ai des virtiges est ce du à l arrêt ou de la tension quand on ce lève d un coup ? Aucune idée.
J ai repris un transit normal , la journée je degaz pas mal est du à l'arrêt?
je me sent en meilleur forme moin fatigué bonne mine joyeuse .
Je me tiens sur cette lancée car je ne veux pas gâcher les années qui me reste à me refermer sur une bouteille car on a facile de ce créer un monde .
Je suis contente d avoir trouver un endroit pour parler
J ai tellement de chose à dire que je garde en moi c'est pas facile de trouver une oreille de peur de ne pas être écouter ou d être juger.
J ai commencer par la 1er étape de vous rejoindre et de pouvoir me livré un peu.
Je vous souhaite à tous d être fort
A bientot