Rocca - 12/01/2024 à 15h38

Bonjour DoubleB,

Déjà félicitation à toi d'être venu en parler et avoir pris conscience de ton problème, c'est le premier pas vers la guérison.

Lorsque l on subit des traumatismes émotionnels dans l enfance, que l'on a essayé des combler ou s masquer par des produits pour se sentir mieux, il faut travailler déjà sur la cause originelle que tu as d ailleurs bien identifié dans ton premier paragraphe. Tu as plusieurs solutions, voir un psy, les groupes de paroles, ou un proche qui a assez de recul pour trouver les mots justes mais un professionnel a l habitude donc plus efficace.
Ensuite il y a un gros travail sur toi pour combler d une autre manière ce trauma qui a crée un vide ou manque intérieur, par d autres activités bénéfiques ... sport , marche, lecture, dessin, musique, méditation, yoga, exercices de respiration et j en passe pour retrouver un équilibre émotionnel positif. (faire des choses qui te plaisent et font du bien à ton corps et ton esprit)

Le sevrage physique n est vraiment pas le plus compliqué, t en chie 1 bon mois si t étais entamé, tremblements, sueurs … Le plus dur c est le coté psycho, résister à la tentation des produits, se reconstruire un équilibre de vie positif. Développer sa force mentale, la ténacité, la résilience, la force de dire non. Accepter de s ennuyer ou d être triste sans pour autant chercher une solution immédiate qui efface temporairement ces émotions.

courage à toi

cielbleu - 12/01/2024 à 15h48

Bonjour DoulbleB,

tu portes une histoire douloureuse, avec, je pense beaucoup de culpabilité.

J'ai remarqué, dans mon cheminement face à l'alcool, que ce sont souvent les personnes qui portent beaucoup de culpabilité en elles qui se tournaient vers la bouteille. En effet, quoi de plus lourd à porter au quotidien que la culpabilité? Et les cuites, la honte qui va avec, entretiennent cette culpabilité.

Prendre la décision d'arrêter de boire, et se faire aider psychologiquement, c'est prendre la décision de prendre soin de soi et aussi de laisser une partie de cette culpabilité derrière soi. C'est se donner la chance de regarder son histoire avec un nouveau regard; celui de la compassion et de la bienveillance: envers soi, mais aussi envers ses proches, qui n'ont pas toujours pu/su répondre de manière adaptée.

Je te souhaite de prendre soin de toi et de te laisser une chance de vivre sereinement, en paix avec ton passé et d'écrire maintenant ta propre histoire, avec tes enfants.