patricem - 25/10/2018 à 15h39

Bonjour,

il y a aussi les AA, pas forcément dans votre ville, histoire de ne pas croiser un voisin. Et le côté anonyme, c'est aussi que vous n'avez pas l'obligation de donner votre vrai prénom, si cela vous fait vous sentir mieux.

Et entre personnes qui ont le même problème, il n'y a normalement pas de jugements...

Courage,

Patrice

Profil supprimé - 25/10/2018 à 21h03

Bonjour Julie,

L alcool n est pas vraiment un anti depresseur, c est un anxiolytique. Et du coup oui il calme tes angoisses. Du coup tu peux profiter des moments ou tu ne bois pas pour chercher tout autre moyen de calmer ca. C est sur cela n aura pas l effet immediat de l alcool, ce sont des pratiques a mettre en place regulierement mais ca peut t aider peut etre.

Tu peux aussi essayer de determiner ce qui te cause ces pics d anxieté et voir si tu peux soulager certaines de ces causes. Quand on a un fond anxieux se retrouver avec de grosses responsabilités n est pas facile...

Si tu viens ecrire ou lire ici c est pour toi avant tout, le regard des autres n est pas vraiment important. Et tu peux faire d un moment desagreable une source d experience pour l avenir.
Essaie de retenir plus une envie d aider un peu maladroite et reviens parmi nous

De plus je trouve que tu as bien exprimé ton ressenti, c est une chouette qualité ca..

A bientot?

Bonne journee

Moderateur - 26/10/2018 à 11h45

Bonjour Julie,

J'appuie les propos de Flo66 : vous avez très bien exprimé votre ressenti et vous avez eu raison de le faire.

Les forums sont un lieu de partage où chacun vient exprimer son ressenti et son expérience. Aussi, ne prenez pas ce qu'a écrit Lethibe comme un jugement personnel mais plutôt comme une vision différente de la vôtre.

Ne déduisez pas de ce qui vient de se passer qu'à chaque fois que vous vous ouvrirez de votre problème vous serez jugée. Les contributeurs de ce forum, vos proches, votre médecin, un psy peuvent être des ressources dont vous aurez besoin. Surtout ne vous privez pas de cette aide !

Comme le dit Flo66 venez ici pour vous avant tout et continuez à trouver, grâce aux partages que permettent ces forums, vos solutions. Il n'y a que vous qui pouvez savoir ce qui est bon pour vous mais nous sommes là pour essayer de vous aider à le trouver.

Bien cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 08/11/2018 à 20h02

Bonjour Julie, je pense qu'il n'y a rien de moralisateur dans les propos de de Lethibe. Je la comprends pour être dans la même situation qu'elle, enfin, la mienne est bien pire...
Ce qui est difficile, c'est que le conjoint est souvent un aidant. Il fait tout, tout le temps et seul. J'ai connu ces moments où je devais non seulement tout faire mais encore ravaler mes émotions, prendre de côté mes besoins, mettre mon couple en péril afin de donner une petite chance à l'autre, pour qu'il s'en sorte... Et on se retrouve obligé de faire tout cela en dépit de nos propres problèmes passés ou présents... On souffre du manque de reconnaissance (et souvent notre partenaire nous en veut quand il ne nous menace pas de nous quitter !) et du manque d'aide... Nous aussi on aimerait avoir quelqu'un sur qui compter, à qui raconter nos journées, quelqu'un qui nous fasse un petit repas, s'inquiète pour nous etc... Le conjoint qui n'est pas alcoolo-dépendant doit toujours aller bien, quoiqu'il arrive... en dépit de sa souffrance. C'est pourquoi on peut ressentir une sorte de sentiment d'injustice et de déséquilibre... C'est difficile de comprendre pourquoi l'autre continue à boire en dépit de la souffrance et des difficultés que cela occasionne... De notre côté, nous tenons, même lorsque nous sommes à bout... Pour ma part, j'ai renoncé à opposer ces deux souffrances... elles sont toutes les deux valables... Il faut que chacun, au sein du couple, s'aide le plus possible et se manifeste du soutien, du réconfort, de l'empathie. C'est très important.

Vaio - 09/11/2018 à 13h47

Bonjour,

Cela fait bien longtemps que je suis passée ici, je continue mon joli bout de chemin.
75ieme jour que je me soigne contre ma pire ennemie, l alcool.

Julie et Jupalini, je n ai pas le temps de vous raconter mais je le ferai ce we. Je suis comme vous, je me soigne. Oui, j ai eu besoin de l alcool pendant 15 ans pour adoucir mes maux, ma souffrance, pour que la vie glisse plus facilement.
Et non Lethibe, ce n est pas un signe de faiblesse !

Il faut trouver les maux à soigner, à évacuer, à pardonner, à SE pardonner, à s occuper de soi et s aimer. Vivre pour soi, comprendre qu on est la seule à pouvoir faire son bonheur et pas toujours pour les autres.

Ne lâchez pas.
C est dur, ça prend du temps, prenez le temps.
Ça fait mal parfois de voir ses maux en face, beaucoup de choses ressurgissent (je n ai jamais autant pleuré mais il faut pleurer) mais c est tellement bénéfique.

A très vite.

Vaio - 09/11/2018 à 14h32

Lethibe,

Tu vois, je prends sur mon temps de travail pour revenir sur ton message, qui continue de percuter dans ma tête.
Comment peux-tu oser accabler des personnes malades, qui prennent conscience de leur maladie et qui viennent demander de l aide ?
Tu accablerais une personne atteinte du cancer ? Ou de toute autre maladie ?
Mais oui, tu va dire que nous, les alcoolos, on l a bien cherché et on n a qu à se fouttre un coup de pied au cul !
Et bien non, on ne l a pas cherché.
Et oui, on en est triste et encore plus malheureux.
Tu l écris toi même : la détresse.
Tu frappes sur des gens en détresse ???
Oh mon dieu, c est à cause de gens comme toi que j ai bu et que j ai mis si longtemps à m arrêter !