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Je veux arrêter seule et ce dès ce soir

Par Profil supprimé

16 réponses


Profil supprimé - 01/02/2017 à 13h41

Tu as raison Extatique de ne pas brusquer ton mari. Le fait de consommer moins voire de ne plus consommer va sans doute, tôt ou tard, produire un déclic chez ton mari. D'autant plus quand tu ne consommeras plus et que tu refuseras de partager un verre.

Au fil de ces mois je me suis rendu compte que mon épouse ne buvait (un verre de Clairette 8°, pas grand chose) que si je consommais. Quand j'ai arrêté je lui ai dit que cela ne me faisait rien si elle prenait un verre le WE. Cela fait 3 semaines qu'une bouteille n'a pas été ouverte. Elle ne se voit pas boire seule et n'en a même pas manifesté l'intention. Certaines personnes consomment par mimétisme, d'autres ont horreur de boire seule

Profil supprimé - 01/02/2017 à 13h42

Et tu as raison d'y aller progressivement si ça te réussi. Il n'y a pas UNE méthode, il y a un BUT. blunk

Profil supprimé - 02/02/2017 à 18h17

Désolé je viens juste de voir vos réponses et je vous en remercie sincèrement.
Mon mari est un buveur excessif depuis 2 ans et auparavant 4 ans d'abstinence (plutôt consommation exceptionnel fête mariage).
Je vais essayer de faire un résumé de la situation.
Septembre 2012 on se rencontré et rapidement on décide de faire un bébé. En mai 2013 je fais ma première fausse couche, deux autres suivront la même année jusqu'à ce qu'on me trouve un problème de coagulation. Problème régler je tombe enceinte en mai 2014 dans la foulée nous achetons une maison à rénover. En octobre on récupère les clé de la maison et 1 semaine après je suis en arrêt car risque d'accouchement prématurée, mon mari fait les travaux tout les soirs et tout les week-end pour que l'essentiel soit fini avant l'accouchement.
Le 18 janvier 2015 on emménage et le 31 je donne naissance à notre fille. Et la en rentrant à la maison ça a commencer. Un bière le soir puis 2 (bière à 50cl à 11.6°) on en discute et me dit qu'il a des douleurs à la poitrine et que ça lui fait du bien. (Nicolas est quelqu'un de très anxieux de nature). Il en parle à son médecin qui lui fait des Électrocardiogramme et rien donc lui donne un traitement pour le stress. Mi mars il boit les journée entière le week-end. Il en parle desuite à son médecin traitant. Il se rend compte desuite de sa rechute et ne veut pas tomber dedans en pleins.
Le 6 avril 2015 Infarctus du myocarde =2 stents et capacité cardiaque réduite de 45% donc plus le droit de continuer les travaux de porter du poids etc. ..
Et à ce moment là chute fatale immédiate il se met à boire toute la journée s'ensuivent deux cures dont il sortira 1 semaine avant et restera 10 jours abstinent et plusieurs cure et sevrage physique en 2016 mais idem il est toujours sorti avant la fin max il est rester 5 jours. Et rechute immédiate à chaque fois.
Août 2016 = sa tete a traverser la vitre de la cheminée lorsqu'il était seul il avait perdu beaucoup de sang et ne s'en était pas rendu compte. Du moins il n'a pas réaliser le danger. Résultat 1 semaine d'hospitalisation transfusion de trois poché de sang et on découvre une hépatite alcoolique . Le médecin le met en garde et lui fait bien comprendre que si il continue ce sera vite une cirhose. Il est rester 3 semaine sans boire.
Nous discutons beaucoup. J'essai d'être le maximum compréhensive mais aujourd'hui ça devient beaucoup plus dur financierement on ne peu plus suivre. On va droit à la perte de notre maison.
Il dit qu'il veut se soigner que si il ne le voulait pas il n'aurait pas fait autant de cure et ne serais pas suivi par une association mais il faut savoir qu'il ment à laddicologue sur ces quantités ou après il me ment à moi sur ce qu'aurait pu dire laddicotologue du genre (les bière de la nuit ne compte pas).
Depuis quelque mois il boit jour et nuit. Il est à 5litre de bière par jour à 11.6°. Et encore si je le laisser faire il boirait du rhum mais la on ne peut vraiment pas financièrement.
Il rentre en cure sur la cote le 14 normalement mais je sais au fond de moi qu'il ne restera pas. Il lui manque le truc, la rage , l'envi de s'investir dans sa guérison. On dirai qu'il attend un miracle des docteurs. Et quand on discute c'est toujours le même discours "on ne comprend rien,c'est une maladie, tu en voudrais a une personne davoir le cancer , c'est pas facile..." mais je pense avoir bien compris si je reste avec lui c'est pas pour rien (et j'ai un père alcoolique aussi) j'ai l'espoir qu'on puisse un jour enfin profiter tout les 3 et surtout qu'il puisse voir sa fille grandir. Je sais que c'est une maladie mais a la différence d'un cancéreux c'est que lui a le choix de sa guerison. Il sait que si il se bat les résultats seront là. Un cancéreux malheureusement il ne sait pas qu'elle sera l'issue avec toute la force qu'il pourra y mettre.
Et quand je lui propose des sortis même d'aller marcher 15 min avec notre fille il dit non je vais être en manque.
Et je n'ai pas honte de mon homme contrairement à mes beaux parents. Je l'emmène avec moi et je me fou du regard des gens.
Enfin désolé pour le roman.... j'espère n'avoir pas été trop désordonnée.
Bonne soirée et encore merci à vous.

Profil supprimé - 03/02/2017 à 19h41

Bonjour Julie.

C'est un bien sombre tableau que tu nous dépeints là.

Malgré des blessures et une maladie le déclic ne s'est pas encore fait.

Qui décide des cures. C'est le médecin ou c'est sur base volontaire ?

Je ne pense pas que l'alcoolisme soit reconnu comme pathologie psychiatrique et qu'en conséquence le malade ne peut pas être interné contre son gré. Pourtant Dieu sait que certains représentent un danger pour eux-même ou autrui.

T'es tu déjà entretenue seule avec le médecin ? Je présume vu que tu dis que ton mari ment à l'addictologue. Que pense-t-il ? Des échecs surtout, quelles solutions envisage-t-il ?

Je suis bien démuni pour te donner des conseils mais comme il m'arrive fréquemment de rencontrer des gens souffrant du même mal dans mon travail je vais au moins te dire ce que je leur demande : pense aussi à te protéger et votre fillette. J'ai connu un grand-père alcoolique profond, mon beau-père (que je ne vois plus) boit également beaucoup. Ca laisse inévitablement des traumas meme arrivé à l'âge adulte.



Profil supprimé - 03/02/2017 à 21h29

Bonsoir
Plus de téléphone ni internet depuis deux jours...bref. Pour ma part, je pense tenir le cap toujours deux ou trois verres maximum. Par contre j'ai discuté comme souvent avec mon mari à propos de la boisson et là je ne peux plus tenir d'entendre les excuses qu'ils me dit et je me suis emportée au point de dire de tout arrêter ou on arrête tout l'alcool ou on arrête notre couple. Je pense que cela a été un électrochoc . Je n'en pouvais plus de me demander en rentrant du boulot comment vais-je retrouver mon mari aura-il bu ou pas ( une fois un certain nombre de verres il devient vulgaire ou méchant) donc stop. Il m'a dit qu'il avait enfin compris
On verra bien. Depuis jeudi il a rien bu et tout va pour le mieux. Prochain test le week-end...
Julie, ton histoire est assez compliquée. Il faut une aide extérieure je pense que tu ne peux pas aider ton mari toute seule, une cure et un suivi stricte me parait nécessaire. Qu'il fasse attention à sa santé, lors de vos discussion demande à ton mari de faire un effort non pas pour lui mais pour toi et votre fille, sois forte et patiente. Bon courage

Profil supprimé - 03/02/2017 à 21h40

Bonsoir,
Si je bois plus de deux verres par jour ce week-end j'irai à Thionville pour me faire aider par un spécialiste. Mon mari viendra avec moi. Nous voulons en finir. Ce forum m'a fait le plus grand bien. Me voila rebootée. Merci à tous vos témoignages.

Profil supprimé - 06/02/2017 à 16h49

Bonjour Extatique,

Bonne décision que de consulter tous les deux. De quoi créer une émulation positive et vous soutenir mutuellement s'il venait qu'un flanche un peu. Ne dit-on pas "L'Union fait la force" ?



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