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Je recherche un parrain ou marraine pour m'encourager à arrêter.

Par Profil supprimé

19 réponses


Profil supprimé - 15/05/2017 à 15h04

Bonjour Marie Anne,
Felicitation pour ces jours sans alcool! blunk
C est bien que tu ais trouvé une aide qui te convienne, il est vrai que la discussion instantannee ou presque permet de communiquer au moment ou tu en as le plus besoin.

Pour ma part je parle de temps en temps du baclofene, et souvent je dis d aller voir un toubib ou un alcoologue pour determiner ce qui va le mieux. L arret definitif d un coup n est plus vu toujours comme une obligation non plus. Effectivement ce medicament peut permettre une gestion de la conso. C est cependant une demarche differente que l arret et d instinct on parle plus de ce que l on connait happy Je ne regrette pas mon chemin car il me permet de ne pas etre en stress si je n ai pas de medoc, de quitter completement l idee d alcool. Mais cela n existait pas a mon epoque d arret, je n ai pas eu ce choix et l important parfois est que les consos destructrices diminuent rapidement, en ca c est une solution.

"L alcoolisme est une maladie."
Tu as le droit de le penser et cette idee en a aidé pas mal je pense a sortir d une culpabilité, d une honte. Ce n est juste pas ma vision de cette chose et je n ai pas trouvé d argument pour me faire changer d avis happy Je pense ceci : Etre dependant a un psychotrope n est pas une maladie, c est logique, c est du a leurs actions sur le cerveau, cela concerne tout le monde. Et dans la consommation addictive l alcool n est qu un revelateur, le comportement addictif se retrouve sur autre chose, il existe sans l alcool. Cela peut etre une maladie a la cause de cela, pas toujours non plus. Si il y a maladie elle n est pas generee par l alcool, elle ne se revelera pas uniquement a travers lui, donc pour moi il n y a pas trop de raison de le limiter a l alcoolisme.
Cela ne m empeche pas de savoir que si je recommencais a prendre ce psychotrope la descente aux enfers serait la meme qu il y a 10 ans, il laisse de trop profondes empreintes et meme si je le gere mieux il y a toujours les shemas de mon comportement addictif. Mais ca serait de l heroine ca serait la meme chose.
Pour moi l alcoolisme c est juste un fait, une conso de drogue creant une dependance a un moment donné et a partir du moment ou on arrete je crois qu il n y a plus de raisons reelles de s y referer.

Je ne dis pas detenir la verité absolue et je ne met pas mon ego dans cette idee, aussi tu peux la renier, la discuter, l adopter ou juste y reflechir. Je sais juste que quand j ai compris ca je me suis detaché un peu plus de l alcool. Et tu sais quoi, la premiere fois ou consciemment, lucidement j entendais cette idee c etait en post cure. On venait me dire que j etais malade au moment de ma vie ou je retrouvais mon corps, mon esprit, quand depuis des annees je ne m etais senti aussi bien. C est la que ca a buggé pour moi ce terme de malade alcoolique...

En tout cas je te souhaite de trouver ce qui te va, car comme le dit Salmiot l union fait une force, la multiplicité des points de vue permet au plus grand nombre de s y retrouver, et encore une fois felicitation pour ces jours de nouvelle vie blunk
Courage!

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