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Par Profil supprimé

15 réponses


Profil supprimé - 16/12/2016 à 10h56

Bonjour à toutes
Je ne suis pas très aujourd'hui
J'arrête une journée et le lendemain je recommence
Il faut que j'y arrive
Et puis les fêtes arrivent je suis inquiète
Bon courage à toutes on va y arriver

Profil supprimé - 16/12/2016 à 16h22

Bonjour Sophie,
Tout comme toi , je tiens 1 jour.. tout au plus 3 jours et je craque . Les lendemains sont terribles , honte, culpabilité ...
Aujourd'hui je suis à mon 3 ème jour d abstinence, pour le moment je n'ai pas envie de craquer, je suis trop écoeuré par ce que j'ai fait mardi et les pensées que j'ai eu !!!
J appréhende beaucoup la soirée car je sais que mon mari va me proposer un apéro, je vais refuser mais je ne sais pas comment justifier ce refus .
Je ne veux pas lui dire que j'ai décidé d arrêter car ce serait admettre qu'il a raison quand il me traite d alcoolique ou si je replonge d entendre dire: je savais que tu ne tiendrai pas car tu en es incapable !!!
J'ai de la chance d en parler avec mes amies et vous maintenant, jecn avais jamais pensé à ce genre de forum avant , mais je suis sûre qu en se soutenant on peut vaincre ce poison qui nous pourri la vie !!
Courage on va y arriver !!
Et pour les fêtes oui en effet ça va être compliqué , moi aussi j arrête pas d y penser... J espère rester abstinente jusque là ....

Profil supprimé - 21/12/2016 à 21h31

Bonsoir à vous tous et toutes je vois que l on est tous et toutes dans le même état d esprit on veux arrêtée on a honte tellement honte que l on peux rester sobre quelques mais je suis sur que comme moi l alcool est tjrs dans votre pensée le soir arrivé on u pense de plus en plus et puis le week-end c est vrai c le premir verre qu' ne faut surtout pas toucher mais on est tellement fier d avoir réussi Il faut poster qq chose tous les jours sur ce forum comme cela on attends la réponse on pense moins à l alcool mais à nous tous. Allez à vous très vite pour ma part je suis déçu quand il n y a pas de réponse de votre part et parfois je re craque à bientôt

Profil supprimé - 23/12/2016 à 16h09

Bonjour.
Je ne sais pas trop comment le dire mais vos messages me font beaucoup de bien. Je vois que d'autres traversent la même épreuve que moi avec les mêmes questions et les mêmes sentiments et je me sens moins seule face à ce cauchemar. Merci à vous.
Je suis souvent venue sur ce forum mais je n'ai jamais osé écrire ce qui me déchire... C'est la première fois que j'en parle. J'ai aussi un problème d'alcool depuis plusieurs années.
Je bois régulièrement en grande quantité (jusqu'à ce que je m'effondre ou qu'il n'y ait plus rien à boire en fait). Quelques heures plus tard à peine je suis rongée par cet immense sentiment de honte qui m'envahit alors même que je suis encore sous l'emprise du produit. Hier, j'ai encore dépassé les limites... ensuite, j'ai tourné en rond toute la nuit, je me suis fait vomir pour tenter d'éliminer une partie du poison mais il était trop tard, il n'y avait plus rien dans mon estomac...
Ce matin, j'ai pris rendez-vous avec mon médecin traitant parce qu'il faut que cela s'arrête et que je me rends bien compte que je n'y arrive pas seule. Je n'ai rdv que lundi et j'espère que cette fois, je parviendrai à maintenir le rendez-vous et lui dire que j'ai un problème, ça fait un an que j'essaye mais la honte me bloque à chaque fois...
Ensuite, j'ai appelé ma mère pour m'excuser car elle était là quand je me suis enivrée hier et je lui ai tout raconté. "Non, maman, ce n'est juste parce que papa me manque à l'approche de la date anniversaire de son décès et ce n'est pas juste une fois de temps en temps"... ça s'est bien passé, elle m'a soutenue, j'ai enfin quelqu'un à qui je peux en parler.
Je ne dois plus faire marche arrière comme je l'ai si souvent fait, je ne veux plus vivre comme ça, même quand je bois pas je culpabilise quand même... j'espère que je vais y arriver.

Profil supprimé - 25/12/2016 à 15h24

Il y a 3 ans, après des années et des années de consommation abusive, j'étais arrivé au bout du bout du supportable. J'avais 50ans, je buvais de tout, et j'avais même commencé à boire la nuit (du gin-tonic planqué dans des petites bouteilles d'eau). Bien des fois,j'avais essayé d'en parler à mon médecin, mais j'avais l'impression qu'il prenait ça à la légère. Puis, un jour, je suis allé au centre d'addictologie de l'hopital, mais la consultation n'a débouché sur rien. Je voulais absolument du baclphène, mais l'interne que j'ai vu ne voulait mas m'en donner et le feeling n'est pas passé. J'avais quand même pris le temps de chiffrer ma consommation dune semaine "type" et dividée par 7, ça donnait 28 verres/jours (quand on compare aux 3 verres maxi recommandés par l'OMS pour un homme, j'étais presque à 10 fois la dose). J'avais toujours en tête que "je peux m’arrêter quand je veux" ...sauf que-curieusement-, je ne voulais jamais et je repoussais toujours à plus tard. Pourtant, un jour, alors que je m'étais réveillé comme souvent avec l'esprit totalement embrumé, j'étais tellement mal que j'ai téléphoné à un "psychiatre-addictologue" en laissant un message alarmant pour qu'il me rappelle. J'étais tellement persuadé que si je continuais, soit j'allais en mourir, soit j'allais me suicider que je n'avais plus rien à perdre à aller consulter un spécialiste et à me mettre à nu devant quelqu'un habitué à entendre de pareilles déchéances. Devant l'ampleur de ma consommation, il m'a proposé un sevrage en hospitalisation (avec ce qu'il faut pour éviter le délirium trémens) puis une cure de 5 semaines en lieu clos. J'ai refusé car ça me semblait "trop facile". C'est vrai, si on vous enferme dans une chambre et qu'on vous abruti par perfusion, évidemment que vous n'allez rien boire pendant tout ce temps...Idem pour une cure ou on passe 3,4,ou 5 semaines entre alcoolos à entendre de belle paroles et à boire des jus de fruits et des tisanes. Ma crainte était pour "APRES". Je me connais trop ! J'aurai rongé mon frein pendant toute la cure, et une fois sorti, j'aurai été dans le 1er bistrot venu pour me récompenser de tant d'efforts. Donc, je ne souhaitais s opter pour cette solution, et l'addicto m'a écouté et suivi dans cette décision. Heureusement. Toujours pas de baclophène en "1ère intention" car pas assez de recul sur les effets secondaires pour ce type d'utilisation (à la base, c'est un myorelaxant). Donc ce fut Aotal 333mg (6cp/j) + Seresta 50mg (jusqu'à 6cp/j) + continuer le Seroplex 10mg (1cp le matin) et le phénergan pour dormir (1à2 cp/soir). Ce cocktail (+ bien sûr, l'envie d'arrêter de boire pour sortir de l'enfer psychique dans lequel je me trouvais) a fonctionné au bout de quelques jours. Après 8 ou 10 jours, je ne buvais plus une seule goutte d’alcool. Cela dure maintenant depuis presque 3 ans et je n’ai que des mauvais souvenirs de tous ces breuvages. Quand je goûte un vin blanc que je débouche pour ma femme ou des invités, ça me pique la langue, l’odeur du vin rouge me rappelle le mauvais que j’achetais en Bag in Box et que je buvais en douce dans le garage, le pastis que je buvais très concentré m’écœure, bref, il y a de l’alcool à la maison (y compris du cognac pour cuisiner), mais je l’ai avantageusement remplacé par des sirops « Bigalet » que je bois avec un énorme plaisir. Alors, replonger ? Pas envie du tout ! Mais je ne fanfaronne pas et sais que ce démon sera toujours au dessus de moi, prêt à me repiquer le c*l avec sa fourche pour que je replonge dans son chaudron. Je ne suis pas différents des autres, je ne suis pas mieux que quiconque, j’ai simplement rencontré le bon thérapeute, au bon moment, qui m’a prescrit ce dont j’avais besoin, tout en me laissant libre de m’organiser comme je l’entendais. Je souhaite à toutes et tous d’arriver à ce moment charnière ou, ENFIN, tout bascule et repart dans la bonne direction. J’aimerais aider d’autres personnes à vivre cette expérience, mais je ne sais ni quoi faire, ni auprès de qui. Alors, jeme contente de vous livrer mon témoignage pour que vous sachiez que ce n’est pas impossible de se sortir de ce mauvais pas. D’autre que nous l’ont fait. Même certains qui buvaient beaucoup plus que nous. Alors, il ne faut pas se dire que si « lui » ou « elle » buvait 2 fois plus que moi, j’ai encore de la marge avant d’arriver au point de non-retour. Non, parce que ce point est différent pour chaque personne. Il faut au contraire voir que malgré 2 bt de vodka ou l de whisky par jour, ils ont quand même réussi à arrêter. Donc, chacun peut le faire. Les limites ne sont pas physiques. Le manque, ça se gère. Le corps apprends à se passer de l’alcool. C’est le cerveau qui en redemande. C’est lui qui veut son « petit cadeau ». Et peut lui importe qu’après le 2 ou 3 premiers verres qu’il réclamait, on soit entraîné dans les 20 ou 30 suivants, il s’en fiche. Lui, il a eu ce qu’il voulait ! Mais, je peux témoigner que ce manque n’est pas vraiment réel comme le serait un manque d’air si on nous mettait un sac sur la tête. On peut s’en sortir. Après, il « suffit » de tenir sans trop y penser. Le seul secret réside peut-être dans le fait de n’être pas en permanence en train de penser qu’on « manque ». Je crois qu’il faut juste penser à d’autres choses pour qu’il n’y ait plus de place pour cette pensée là. Enfin, pour moi, c’est comme ça que ça continue de fonctionner et si ça peut aider quelqu’un(e), alors j’aurai l’impression d’avoir fait un cadeau de plus en prenant le temps de rédiger ces quelques lignes. Joyeux Noël tout le monde !!! (P.S. excusez les éventuelles fautes, mais j’ai la « glue » de tout relire et je dois partir, donc je poste tel quel)

Profil supprimé - 28/01/2017 à 18h51

Merci pour ton message plein de bienveillance.
C'est très obsèdent quant on arrête, ta phrase m'a apaisée un peu!
"il « suffit » de tenir sans trop y penser. Le seul secret réside peut-être dans le fait de n’être pas en permanence en train de penser qu’on « manque ». Je crois qu’il faut juste penser à d’autres choses pour qu’il n’y ait plus de place pour cette pensée là.

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