Profil supprimé - 28/11/2018 à 16h43

Patricem,
"la notion de deux verres par jour", c'est l'OMS qui en est à l'origine.
Il est bien évident qu'un alcoolo-dépendant prendra aisément et rapidement conscience qu'il souffre de dépendance à l'alcool, ne pouvant pas s'en contenter.
D'où l'intérêt de rappeler et de préciser les doses normales.

patricem - 29/11/2018 à 12h04

Bonjour,

cela a évolué cette année. Maintenant, c'est 100 gr par semaine, soit un verre, qui est la limite pour la réduction de tout risque mortel : cf https://www.thelancet.com/journal...le/PIIS0140-6736(18)30134-X/fulltext, "The chief implication of this study for public policy is to support reductions of alcohol consumption limits in existing guidelines, suggesting that the threshold for lowest risk for all-cause mortality is about 100 g per week". A voir si l'OMS mettra à jour ses recommandations et quand...

Cdt,

Patrice

Profil supprimé - 29/11/2018 à 14h20

Bonjour,

A 2 verres par jour, tous les jours, pendant un certain temps, je pense que si un jour, 2, une semaine on interdit la prise il y aura un manque ressenti. Il peut etre tres leger mais il sera la. C est ce qui pour moi determine la dependance à un psychotrope, se confronter à son absence... L oms determine il me semble par ces doses un risque pour la santé et non un seuil de dependance.
Quand a la normalité des doses à prendre pour une drogue je ne sais pas trop ce que c est Pour moi toute drogue prise regulierement, quelque soit la dose n est pas une norme...

Mais oui en France on dit "alcool et drogues", ca evite de se confronter au fait qu enormement de personnes se droguent culturellement et inconsciemment, et au fait que prendre une drogue de temps en temps dans des cadres precis n amene pas forcement au fond du trou... Mais bon vu le nombre de fois ou quelqu un devant un verre de pastis m expliquait que la drogue c est de la merde, il y a du chemin à faire pour arriver à un peu plus d honneteté

Profil supprimé - 30/11/2018 à 03h43

Bref, la réponse est OUI IL FAUT ARRETER COMPLETEMENT MAIS :
il est important de bien préparer cette étape de sa vie et surtout de ne pas mettre fin à sa consommation sans une consultation préalable auprès d'un professionnel compétent, la survenue d'un syndrome de manque alcoolique pouvant être grave.
La tempérance est au pire une illusion, au mieux une perte de temps (ou l'inverse), c'est pourquoi j'ai rappelé les limites fixées par l'Organisation Mondiale de la Santé : tout personne dépendante se rendra bien compte que c'est impossible à tenir.
D'ailleurs, il est bien moins difficile d'être abstinent totalement (avec le temps, on s'en accommode) que de lutter à chaque verre pour ne pas s'en resservir un : on ne pense plus qu'à ça ! C''est de la torture ! Et quant au cerveau, chimiquement, c'est Waterloo.
Non, vraiment, c'est une idée à oublier.