Par chat

Chattez avec
Alcool Info Service

Par téléphone

Alcool Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Forums pour les consommateurs Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

Envie d'écrire

Par Profil supprimé

28 réponses


Profil supprimé - 19/11/2018 à 09h13

Coucou Fani,
Céder aux pulsions, c'est malheureusement fréquent...
C'est sans doute à force de persévérer, de gagner à chaque fois un jour en plus, puis deux ... mais que c'est difficile et culpabilisant.
Il ne faut pas surtout pas baisser les bras, même si c'est facile à dire.
Je pense bien à toi
Courage
Maajis

Profil supprimé - 19/11/2018 à 20h46

bbbb40 bien sur !!!

Maajis merci beaucoup ...

Cependant je n y arrive pas ... je craque au bout de 3 jours ... le pire c'est que je rebois et que ça ne me donne aucun plaisir mais un soulagement ... jsais pas trop là ??? c quoi le truc ??? ça me rend triste tout ça ... et je me renferme ... moi qui suis si enclin à rire, à la joie et à la bonne humeur, bah je flanche ... je fais de l hypnose, enfin toute seule quoi, jai trouvé des trucs super bien .. enfin en tout cas, moi qui trouvais pas le sommeil, en 10 min, je ronfle lol .... bref ... et, cet aprem, jsuis tombé sur ça : stephane mallard l alcoolisme, une maladie qui se soigne ... c'est pas de l hypnose mais un temoignage ... et qd jai demandé du baclo a mon medecin, il a refusé ....

Profil supprimé - 20/11/2018 à 16h02

Bonjour à tous ,
Voilà donc 9 jours sans alcool et cigarettes et pas de rechutes ! Et oui sans médocs également désolée de vous décevoir ! C’est pas une partie de plaisir pour le sevrage , mais j’ai pu constaté que le mental est plus fort que le physique et je me sens mieux ! L’important est de se préparer mentalement beaucoup plus que physiquement ! Nous les alcooliques quand nous voulons boire nous ne se soucions pas de notre corps , nous savons que l’alcool est nocif pour la santé et que ça cause des cancers , des rides prématurées et la mort et ça ne nous empêche pas de boire notre verre et les autres qui suivent ! Je ne suis dit que cette fois ci j’allais le faire à froid et que si j’etais Pour mourir j’allais me rendre aux urgences ! Bien je vous dis que après le jour 4 , la pression a relâche et je me suis senti revivre ! Mon combat avec le monstre ALCOOL ne sera jamais terminé car chaque jour que l’on vit il va trouver un moyen d’essayer de me faire prendre un simple verre et vous connaissez la suite ! Pour ce faire que j’ai décidé de nourrir mon psychologue , ma volonté , ma perception car c’est le seul super héros qui empêche le monstre d’avoir raison sur moi et mon corps ! Mon corps n’as aucune volonté si il en avait je n’aurais pas à choisir pour lui ce qui est bon ! Tout part de la tête l’attitude qui détermine l’altitude ! Il faut savoir pourquoi nous ne voulons plus boire et se le rappeler sans jamais arrêter et rire et imaginer le combat entre les deux leaders cette fois ci , je vais y arriver et si je tombe bien je vais me relever et ça me donnera un pouvoir supplémentaire de repousser le monstre ! Un échec par dessus un autre échec terminé souvent par un énorme succès ! Merci d’etre Là car vous comprenez ce que je veux réaliser

Profil supprimé - 20/11/2018 à 17h17

Bonjour à tous,

bravo Sourimavie, continue!
Moi j'ai craqué hier soir....j'ai pas pu m'empêcher de re-servir alors que mon verre était à peine à la moitié....en plus une sacrée dose...j'en ai profité que ma femme soit partie faire une course avec mon fils aîné et voilà. Elle s'en est rendu compte de suite, j'ai eu beau nié, je n'étais pas crédible, je le sais, elle me connait depuis 26 ans....elle a fait semblant de me croire pour pas que ça parte en vrille mais je sais qu'au fond, elle est déçue et moi ça me fait chier de l'avoir déçu...heureusement j'ai réussi à résister à la cigarette pendant la deuxième "tournée"...là je tiens, demain ça fera une semaine que j'ai complètement arrêté mais l'alcool j'y arrive pas. Pourtant il n'y a rien eu pour que ça me fasse dire: "Aller je m'en sers un autre pour telle ou telle raison", non même pas! Oui comme tu dis Sourimavie, l'alcool est un monstre qui s'est installé insidieusement en nous....

Bonne soirée à tous.

Profil supprimé - 20/11/2018 à 19h14

Bonsoir Sourismavie et vous lecteurs,
Sourismavie, on ne peut que se réjouir de votre détermination présente. Je vous souhaite de poursuivre dans cette voie !
En revanche, il est important que les lecteurs alcoolo-dépendants n'entament pas un sevrage sans avoir consulté :
_ un médecin généraliste,
_ un médecin addictologue (CSAPA ou service d'addictologie en hôpital psy ou général)
_ un psychiatre (de ville ou en CMP ou service d'addictologie en hôpital psy ou général)
_ un psychiatre-addictologue (CSAPA ou service d'addictologie en hôpital psy ou général)
En effet, un arrêt brusque de la consommation d'alcool entraîne très souvent un syndrome de sevrage alcoolique, lequel se traduit par des troubles physiques et psychiques, lesquels peuvent s'avérer très graves et nécessiter une prise en charge aux urgences (le plus connu étant la forme la plus grave : le delirium tremens.)
Le syndrome de sevrage alcoolique est présent dans 53% à 80% des cas.
Les premiers symptomes apparaissent au bout de 6h, le delirium tremens au terme de quatre jours d'abstinence.
Afin d'éviter l'apparition de ce trouble, le patient bénéficie d'un traitement médicamenteux s'étayant sur la consommation de benzodiazépines.
C'est au médecin d'en déterminer la posologie.
Il demeure toutefois intéressant d'effectuer le sevrage en ambulatoire en milieu hospitalier (vous rentrez alors à votre domicile chaque soir) ou bien à la faveur d'une semaine, dans un service, voire de le prolonger deux ou trois semaines de plus au sein de ce même établissement.
Les post-cures (en ambulatoire ou proposant des hospitalisations complètes) sont également très bénéfiques pour les personnes souffrant d'addictions : elles permettent d'expérimenter l'abstinence, de reprendre des repères, de réfléchir et de prendre du recul sur sa maladie comme de l'après-maladie ainsi que d'élaborer des stratégies permettant de faire face aux cravings ultérieurs (ces puissantes envies de boire qui surviennent encore, à certains moments, une fois le sevrage achevé mais qui vont diminuer en fréquence et en intensité avec le temps.)
Les alcoolo-dépendants qui ne parviennent pas à résister à ces cravings, au motif qu'ils paniquent et ont le sentiment de perdre leurs moyens face à la souffrance que ces envies induisent chez eux, ne doivent pas culpabiliser. C'est normal, dans un premier temps, de "craquer" ; autrefois, lorsqu'ils éprouvaient ce besoin de boire, ils buvaient, aussi adopter une attitude différente demeure quelque chose qui ne leur est pas familier.
Il est alors important d'en parler auprès de personnes devenues abstinentes et d'un personnel soignant compétent (même par un petit coup de fil donné à Alcool-info-services par exemple.)
Courage à tous comme aux proches.

Profil supprimé - 20/11/2018 à 19h18

Mon petit message était également destiné en particulier à Fani1817.
Ne paniquez pas.
C'est normal que vous ne puissiez pas mettre fin à votre consommation si rapidement. C'est même dangereux.
Un traitement médicamenteux vous serait d'une grande aide les tout premiers temps.
Prenez rendez-vous au sein d'un CSAPA
ou bien du service d'addictologie de l'hopital psy ou général le plus proche.
Bonne soirée.

Profil supprimé - 21/11/2018 à 12h07

Bonjour à toutes et tous,

@ Steph

Juste 3 petites idees que m inspirent ton dernier message...

Une reflexion d une membre du forum donnee par son addictologue: Steph à +1verre ce n est deja plus Steph...
Donc quand c est déja difficile de resister sans alcool, avec un verre ton corps est deja sous son emprise. L effet anxyolitique de l alcool bloque des circuits de vigilance du cerveau...

De là, une fois le coup de massue, la honte, la sale image de soi passés, tu peux essayer de prendre du recul sur ce qui t es arrivé. Et peut etre y trouveras tu le signal pour te lancer dans un arret total... Ce n est pas facile mais à terme c est un moyen tres efficace de ne pas depasser les doses que l on a essayé de se fixer blunk Si cette solution t apparait prepare ce moment du mieux possible. Tout ce que tu mettras en place en amont ce sera des galeres en moins après.

"Pourtant il n'y a rien eu pour que ça me fasse dire: "Aller je m'en sers un autre pour telle ou telle raison"

Il peut y avoir "sans raison" l effet du Steph +1verre. Et aussi quand les raisons n apparaissent pas clairement tu peux essayer de revenir sur tes sensations. Nous avons 3 "cerveaux "en fait, un dans la tete, un dans le"ventre et un dans le coeur. Celui du ventre contenant plus de neurones que le cerveau officielle et etant producteur de serotonine. Il est aussi en lien direct avec les emotions.
Il y a un element indicateur dans ton message, l absence de ta femme...
Ta sensibilité te donne acces à un retour sur tes sensations d avant le premier verre. Si tu veux les regarder avec le plus d honneteté possible peut etre y trouveras tu une anxiete particuliere, ou l envie d un laisser aller.
L envie de retrouver ces moments oú l on ne reflechissait pas pour boire, oú il ne faalit pas etre vigilant me semble normale. Ce fonctionnement nous a accompagné des années...
Le fait de se resservir le verre encore à moitié plein peut etre un signe qui correspond à l idee: vite pendant que je peux, que je n ai de "compte" à donner à personne... Ce type d idees on peut les enfouir car ce n est pas l image que l on voudrait donner de nous, pourtant les voir en soi permet peut etre de ne pas les laisser nous embarquer...


Comme d habitude, ce ne sont que des pistes qui passent par le filtre de mon experience, de ma realité en reaction à tes mots, fais le tri de ce qui te parle. Et si tu en rejettes une plus vertement que les autres dis toi qu elle a peut etre aussi son importance blunk

Je te souhaite que cette experience à premiere vue negative t amène à avancer...

Profil supprimé - 21/11/2018 à 13h54

Merci a tous ! Domaine d’un autre jour vous êtes sage et avisé de donner tous ces conseils précieux et références merci ! Vous dites que c’est une maladie je vous crois et pas ! J’ai une maladie chronique et dégénérative et je prends des médicaments et je suis les instructions de mon médecin mais cela ne m’empeche Pas de faire certaines expériences pour voir comment mon corps réagit soit si je mange de la viande exemple comment je me sens le lendemain ..... l’alcool , depuis qu’elle est appelé maladie on dirait que les alcooliques sont soulagés anormal ! Si c’est une addiction c’est pire qu’une maladie car ça ne part jamais donc soit nous arrêtons ou continuons de se plaindre que la vie est bla-bla-bla pour justifier notre verre ! Nous sommes responsable de nos actes , nous devons arrêter de penser que ce n’est pas de notre faute quel diabétique arriverait à l’hopitsl En disant pas de ma faute j’si Manger des gâteaux ? Et bien mes amis pensez y l’alcool est le gâteau du diabétique ! Cessez et suivez votre programme d’arret Et écrivez vos sentiments et ressentez les bienfaits des jours sans alcool et vous allez vous rendre compte que c’est plus agréable que de vivre avec l’alcool et si vous buvez profitez pleinement de votre malaise en vous levant pour vous faire ressentir lequel état est le mieux le lever sans alcool ou celui avec l’alcool et arrêtez de vous sentir coupables reprenez votre vie que vous avez décidé de ressentir ! Personne ne vous oblige à boire et personne ne vous oblige à cesser alors faites ce que vous voulez de votre vie et laissez les souvenirs sur terre que vous voulez clest votre choix vous tombez ! Relevez vous soyez fort et montrez à vous même que vous êtes plus fort que le monstre Alcool que vous pouvez le combattre ! Ceci est mon dernier commentaire sur ce site , je croyais que j’aurais reçu du réconfort , des conseils pour mieux vivre sans alcool mais je me rends compte que vous soulagez votre conscience en écrivant que vous avez tombé c’est bien mais regardez comment se remettre debout ça est le moyen de vous sortir de là merci et courage

Répondre au fil Retour