roiask - 10/02/2023 à 10h30

Bonjour Fleurdelys,

C'est sur que c'est compliqué quand on craque, on ouvre la vanne puis après on ce dit boh autant continuer, a quoi bon...

Faut pas lacher, apparement pour aujourd'hui c'est mort, oui essaye déjà te modérer mais reprend abstinence a partir de demain !!
Va falloir subir ta gueule de bois !!

Pourquoi tu a rebu au départ ?? Et ou ?? Seule ??

De mon côté avec l'alcool pour l'instant ça va mais a l'époque avec les drogues ça a était tellement dur, t'es sûr de toi puis tu te retrouves le nez dedans !!

Aller on lâche rien, force et courage

Jujuplt - 10/02/2023 à 16h57

De la merde, j'en fais, même plus que fais ! Boire jusqu'à plus soif, jusqu'au black out, mari et enf'ats témoins....
Et je connais ce manque le lendemain matin qui où tu trembles comme une feuille morte, morte de culpabilité, à penser que "soigner le mal par le mal"...
Je ne connais pas ta situation familiale.....Mais n'hésite pas à te tourner vers un doc (même généraliste) parce qu'un sevrage est très difficile même avec des médocs.
Là conscience et surtout l'acceptation de cette putain de maladie, surtout en tant que femme, est un putain de pas à passer... C'est déjà le plus beau, le plus courageux même si on en chié au quotidien, que la moindre contrariété devient un nouveau plongeon.
Même si ce n'est pas là cause principale, aujourd'hui je me sépare après 24 ans de vie de commune, demain, nous aurions dû fêter nos 17 ans de mariage... J'ai tellement dit et et fait de merde sous alcool, que j'ai tout perdu. Je n'ai plus d'ami, plus de mari, mes enfants me regarder comme une pestiférée.
Je suis donc mal placée pour te donner des des conseils. Mais je sais que seule, sans aide psy ou médicamenteuse on a beau être fortes ce n'est pas possible.. T' es pas obligée de te shooter,, toute une question de dosage.
Je ne te connais pas, mis je crois en toi. Ça prendra peut être du temps mais j''y crois. Est ce quelqu' un de ton entourage te soutien ?

Fleurdelys - 10/02/2023 à 18h23

Merci pour votre soutien.

Journée de merde, gueule de bois horrible, soigner le mal par le mal, quelle connerie!

J'arrête pas de vomir, superbe journée, magnifique enfin mince je suis malade,alors ben on va se soigner.

Mon médecin est au courant,il essaye de m'aider mais c chaud.

Je tente mon sevrage demain.

Bon week-end les amis.

Fleurdelys - 10/02/2023 à 19h16

Je n'ai pas super développé comment j'en suis venue à être dans cette situation.

J'ai bu pour la première fois,j'avais 15ans...bouteille gagnée à la pétanque en consolante lol ensuite pas grand chose, quelques cuites vite fait.A mes 17 ans mon premier copain,shit et alcool à gogo,autant dire qu'avec ma gueule d'ange,je couchais tout mes potes.J'ai la chance encore Aujourd'hui de ne pas avoir de stigmates bon sauf si vraiment j'enquille bcp,je deviens vite gonflée bouffie de la tronche le lendemain.

Je suis séparée,j'ai deux petits gars et je suis expat'.

J'ai beaucoup bu depuis mes 20 ans.J'ai avorté et j'en ai beaucoup souffert.Mes crises d'angoisse sont apparues une semaine après et j'ai trouvé l'alcool pour me soulager.

Je pense être une super émotive et peut être aussi un peu trop intelligente,bon j'ai pas de diagnostic de poser.

Je bois seule,en société je suis ingérable.

Que cette maladie est dure à vivre.

Voilà un peu ma vie de dingue.

Sunshine - 10/02/2023 à 20h52

Je me reconnais tellement dans ton parcours… Même commencement, mèmes blessures, même dégringolade, même vie (sauf pour le côté ex pat’) et… même « auto diagnostic »…
Courage ma FleurdeLys ! Essaie encore et encore, tu y es déjà arrivée ! Je t’admirais car moi je n’avais pas réussi à ce moment la il y a quelques mois… Tu y arriveras à nouveau. J’ai été tentée en faisant les courses tout à l’heure, l’envie d’acheter (juste) une petite bouteille l’idée trottait dans ma tête. J’ai évité le rayon, quitte à revenir sur mes pas. J’ai même détourné le regard de peur d’y aller sur une seconde de revirement dans ma tête. Je n’ai pas fait. Mais… c’est vrai, cette maladie est abominable. Je rêve d’un monde où l’alcool est un produit illégal comme les autres drogues. Mais ce n’est pas possible.
J’essaie en ce moment de me concentrer sur cette pensée « il faut changer ce que l’on peut changer pour être mieux, et il faut accepter ce que l’on ne peut pas changer et être en paix avec ça »
Je pense bien fort à toi. Bon week-end et crois en toi.
Sunshine

roiask - 10/02/2023 à 22h46

Je te comprends bien, j'ai aussi commencé a 15 ans, quand j'ai commencé à travailler, je sortais beaucoup avec les copains, on buvais énormément, on s'amuser bien, j'ai beaucoup voyagé à partir de 29 ans déjà a cet âge, je noté ma consommation de cocaïne sur un calendrier en faisant des crois au jour le jour et j'ai eu la bonne idée de partir vivre en Amérique du Sud...
Je me rendais pas compte que ça prenais de plus en plus possession de moi, je pouvais taper 10gr de cocaïne par jour en buvant entre 1 et 2 bouteille de rhum mais ça "aller" encore...
Moi aussi j'étais toujours le dernier à coucher les autre, celui qu'on venait voir pour faire la fetes, toujours partant, je m'en tire bien aussi niveau physique, j'ai repris quasiment 20kg, je suis passé de 60 a 80 kg pour 1m83, franchement j'ai beaucoup de chance, j'ai des amis qui sont en HP, d'autre que ce sont suicidé, mon père qui a vraiment une gueule d'alcoolique avec le nez explosée et la gueule boursouflés, de mon côté on dirait que j'ai 10 ans de moins que mon âge

J'ai un peu les même sensation que toi, très emphatique, plus intelligent, je vois la suite des choses très facilement, Les gens m'ennuie
Même si je sent que j'ai pris une claque avec ces 25 année d'excès mais petit à petit depuis les arrêt, ça revient, mon cerveau commence à être fluide a nouveau, je me retrouve !!
Quand je me la coller je "jouer" contre moi, je pense tout le temp a tout, a l'humanité, à l'espace, au pourquoi du comment, aux gens qui subisse leur vie sans rêver dans ce système d'argent !!
Je n'est pas eu d'enfant !!

Ma chance c'est la cuisine, je veux travailler seul, ne pas avoir les gens qui pinaille pour tout et rien, sinon ça me ralenti puis je m'investis émotionnellement et ça me coûte trop, je l'ai trop fait écouter les gens, je peut plus, en tout cas pas les gens qui font rien pour s'aider eux même !!
Maintenant j'ai décider de penser à moi, a me mettre dans les meilleurs conditions pour être bien, idée que je n'avais jamais eu, j'ai toujours croqué la vie, avancé en force au jour le jour et je regrette pas, parceque je m'en tire bien mais a un moment j'ai vraiment douter d'avoir était trop loin, m'être cru trop fort, c'était un peu bête comme manière de penser mais bon fallait en passée par là je pense, pour voir la vie sous un autre angle !!

J'ai pas vraiment de conseil à te donner, juste de continuer a arrêter malgré tout, a un moment cela marchera

Il faut que tu es envie de vivre avec toi même, accepté les émotion qui te déborde et vont te faire boire le premier verre, tu a sûrement un peu oublié la vie sans, c'est sur que ça nous fait partir, qu'on ce retrouve juste avec nous même et qu'on ce comprend, Mais on supporte plus puis même, de mon côté je ne veux pas vivre ma vie entière en me cachant derrière cet états second et encore moins en subir les conséquences désastreuses qui arriverais avec le temp, je m'en voudrais trop a moi même !!

Tu n'a pas rater les choses, c'est une partie de ta vie maintenant tu a envie de vivre différemment, ça va marcher !!

Je me suis mis au tir a l'arc depuis 6 mois, c'était étrange au départ rien que de me trouver avec des sportif, des gens calme, avec une vie calme, qui m'aurais surement ennuyé avant mais j'ai beaucoup apprécié puis l'arc c'est très bon pour la concentration, je vais aussi me remette au billard mais sans boire bien-sûr, dans une académie, je vais aussi a la médiathèque pour lire, je vais au cinéma, plein de truc que je ne faisais plus ou que j'avais jamais fait !!
Puis je viens sur ce forum pour échanger
Petit a petit je me force à aller vers ma nouvelle vie et elle pousse l'ancienne, jour après jours

A bientôt

Force et courage

Fleurdelys - 11/02/2023 à 07h54

Hello les gens!

Nous sommes samedi, ça devait être mon jour 1 mais j'ai encore énormément bu hier du coup je petit déjeune encore à l'alcool car trop mal, vraiment,et il n'y a que ça qui m'apaise.J'ai passé une sale nuit,je suis debout depuis 5hr,j'ai prit du valium,mais ça me fait rien.Impossible de redormir!

Demain, dimanche ce sera mon vrai J1,il le faut je revois mon médecin lundi,et je ne compte bien ne rien lui cacher(il connaît bien mon addiction)y comprit cette consommation matinale qui quand même me fait peur.C'est un engrenage.

Je me fixe la fin de la bouteille,il en reste très peu(vodka),mais après stop pour aujourd'hui.Il faudrait que j'arrive à dormir aussi ce serait pas mal, heureusement que je peux compter sur mon ex qui s'occupera des enfants.

Je vous donne des nouvelles lundi qui je l'espère seront bonnes.

À tout bientôt

Couettencoton - 11/02/2023 à 09h55

J’arrive tout juste sur ce site et ton témoignage m’à tout de suite saute à la figure. Si tu as conscience du problème, garde confiance, tu as déjà fait la partie la plus dure du chemin. Le reste ? Reprendre les manettes ! C’est toi qui contrôles ton avion, pas l’inverse. Dis toi que tous les coups sont permis pour revenir à ce jour où l’alcool n’existait pas dans ta vie. N’hésite pas à leurrer la petite boîte en toi qui prétend avoir soif. Perso je l’ai bercée à coup de ’ON VERRA CA DEMAIN’. Ce n’est pas un pas de géant d’attendre à demain, mais de demain en demain, voilà 4 ans que je n’ai pas touché une clope. Vois si ça peut t’aider aussi, même si sans doute clop et alcool sont différents. Ça reste une saloperie

RK_Satie - 11/02/2023 à 17h43

Bonjour Fleurdelys,

J'ai 38 ans, deux enfants, sans doute que je réfléchis trop et trop vite, mais je suis un homme. Et évidemment, j'ai consommé énormément d'alcool.

J'ai donc vécu ce que tu dis, les lendemains qui déchantent et ou on s'éclate le crane de façon rythmée pour relancer la machine, mais ou on sait très bien que ça va partir en vrille. Et ou le soir, bah de toute façon on s'en rappelle plus. La solution, c'est toi, c'est les autres, ce sont tes enfants.

Moi ce sont les phrases de mes enfants qui entres autres m'ont fait tilter:
- Papa, tu sens pas bon.
- Papa, t'es encore fatigué aujourd'hui?
- Papa on pourra sortir quand tu auras fini la sieste?
- Papa ça va...??
- En même temps, vu ton état ce week end...

Ces phrases la, quand je m'en souviens, elles me remotivent. Pas car elles me font mal, mais parce que je me dit que eux comptent sur moi et surtout qu'ils comptent pour moi.

Alors j'espère que tu sors la tête de l'eau (ou plutôt de la bouteille), que as planifié un truc mégacool avec ta dreamteam ce week end pour t'aérer, et que tout ça va passer rapidement.

Des bisettes et tiens nous au courant.

RK