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le diable dans son regard quand il a bu

Par Profil supprimé

bonsoir,
mon conjoint boit et quand il franchit la limte d'ailleurs qu'il ne trouve pas, il devient un autre.
Je me sens obligée pour ma sécurité et celle de mes deux enfants de fermer la porte à double tour pour qu'il ne pas qu'il blasphème tout le reste de la soirée;Il me provoque sans arr^t jusqu'à vouloir en venir aux mains, aux bousculades, aux crachats parfois;
Je suis prise entre la peur , le stresse et la culpabilité de le laisser dehors;
Quand il frappe en plein milieu de la nuit,j'ai la peur au ventre, je me dois de protéger ma grande de 11 ans et ma fille de 6 mois.si vous avez une expérience similaire, vider mon sac serait le bienvenu, j'ai du mal avec cette situation, il avait arr^té complet pendant 3 semaines, mais inévitablement, ça n'a pas fonctionné.
Hier j'ai du appeler la gendarmerie, il commençait à taper à coups de pied et d'épaules....

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3 réponses


Profil supprimé - 11/04/2016 à 15h09

Bonjour Kath ! Comme je peux comprendre ta souffrance. J'ai vécu la même chose et après trois chances redonnées, il savait qu'à la 4e je partirais. Je l'ai fais pas plus tard que vendredi soir. J'ai franchi le pas et je suis partie avec mes affaires. C'est terrible de voir l'homme qu'on aime se détruire. Surtout que moi quand il était sobre, c'était le plus adorable des hommes. Et quand il est ivre c'est un autre homme, un regard plein de haine, j'ai vécu la violence verbale, les insultes, il m'a traîné dans la boue, il m'a menacé de venir me pourrir la vie sur mon lieu de travail, j'ai dû porter plainte contre lui. Au jour d'aujourd'hui je suis retournée chez mes parents pour tenter de me reconstruire car j'ai vécu l'enfer, il m'a totalement détruite. Préserve toi et tes enfants. Moi aussi je l'ai aidé, soutenu. Il a choisi la bouteille à sa compagne. Je ne pouvais pas continuer à me battre contre une bouteille. Malgré tout çà, je l'aime encore car on avait tout pour être heureux...

Profil supprimé - 12/04/2016 à 14h09

Bonjour

As-tu déjà essayé de lui en parler ? Se rend-il compte de la situation ? Je pense qu'il faut commencer par là.

Et s'il en a conscience mais ne change rien, malheureusement, il n'y a pas 36 solutions. Il va se passer quoi après ? C'est quoi la prochaine étape ?

Je suis séparée de mon mari depuis 4 mois maintenant. Le jour où il a faillit en venir aux mains. Je revis. Il continue à boire, mais chez lui, il continue à m'insulter par SMS, mais à la différence d'avant, je peux couper mon téléphone et la violence s'arrête... Dans le cas contraire, je ne sais pas où je serai aujourd'hui.

Prends soin de toi et n'hésite pas à parler ici, voir un psychologue, un centre SCAPA... bref, ne reste pas seule.

Moderateur - 26/04/2016 à 16h17

Bonjour Kath,

Comme le suggèrent Sayann et Margault, la priorité n'est pas de résoudre son problème mais de protéger vos enfants et de vous protéger lorsqu'il est dans cet état. Vous avez parfaitement eu raison d'appeler la gendarmerie et de fermer la porte à double-tour. C'est une expérience traumatisante pour tous, j'espère que vous pourrez en parler un peu avec vos enfants pour les aider à surmonter cela.

Dans un moment de calme essayez de poser la situation avec lui, le besoin que vous avez d'être rassurée et pas menacée. Il a déjà essayé d'arrêter et il devrait réessayer riche de l'expérience de la première fois. Notamment, la mise en place d'une aide pour réguler ses émotions ne serait pas futile. En utilisant la rubrique "Adresses utiles" de notre site : http://www.alcool-info-service.fr/Adresses-utiles vous pourrez trouver le Centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) le plus proche des chez vous. C'est un lieu aussi bien pour les personnes comme votre mari que pour vous, pour être soutenue et conseillée face à cette situation. C'est gratuit et cela vous permettra de réfléchir avec l'aide de tiers si vous devez rester ou non à ses côtés. Dans tous les cas vous n'êtes pas son sauveur. Vous pouvez cependant être un soutien pour le jour où il se décidera à arrêter.

Cordialement,

le modérateur.

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