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Mon mari c'est Rémi a boire après arrêt de 2 ans

Par Jess

Bonjour ,
Mon mari c'est remis a boire après un arrêt de 2 ans . Je suis démuni car malgré les discussions sur le faite que j'ai peur pour lui sa santé je soignante en plus donc des Péronne alcoolique j'en vois et je vois les dégât que sa occasionne. Il me répond il ne m'arrivera rien ! Son humeur est en dent de scie il va être bien d'un coup le hurler dessus pour un rien , ou alors ne pas parler. Il le cache les bouteille même vide dans le frigo souvent donc facile de compter combien il boit. Je ne sais plus comment l'aider. Je prend sur moi par que ça va 23 ans qu'on es ensemble qu'on a 2 enfants que je n'est pas envi de le quitter mais je commence vraiment à être au bout de force.

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15 réponses


Flo6969 - 30/03/2024 à 13h22

Je te comprends, je vis la même chose, sauf qu il n'a jamais arrêté et que je n ai pas d enfant avec lui, mais dès sociétés.

Melana - 01/04/2024 à 22h30

Bonjour Jess ,

Je viens de vous lire je suis comme vous ……. À bout ……
Malheureusement si votre mari ne veu pas se soigne vous pouvez rien faire ……..

Est-ce que votre conjoint a eu un déclic ? Est-ce qu’il reconnaît qu’il estt alcoolique ? Je viens de penser à un truc, mais je sais pas si c’est la bonne solution peut-être qu’un jour vous aurez l’occasion de l’emmener dans votre lieu de travail Si vous soigner des personnes Qui ont été alcooliques et qui ont beaucoup de dégâts peut-être que ça lui ferait un déclic? et peut-être prendre conscience de certaines choses ?

Ou bien alors j’ai pensé encore à une autre solution(Pour ma situation bien sûr, mais si cela peut vous aider pourquoi pourquoi pas ?)

Si votre mari boit le soir pourquoi ne pas vivre Chacun chez soi le soir bien sûr ……

Enfin voilà

Moi j’ai posté aussi ce soir car j’en peu plus .


je suis contente que je suis pas la seule ( Enfin, je suis désolée D’être contente, mais enfin je suis pas seule, y’a des femmes comme moi qui vivent le même calvaire que moi!) et ça me fera plus qu’on doit tous se soutenir .


Bon courage

Flo6969 - 02/04/2024 à 09h48

Bonjour Mélana ,

Ton message m a arraché un sourire.

Oui on est cintnete de be pas être seule, de moins se sentir seule mais ça n est pas une façon de se réjouir du malheur des autres.

C est bien le principe de ces forums d entraide.

Ce matin je me dis que je dois prendre du recul, c est à dire le mettre moins au cœur de ma vie.

Du coup je suis sortie boire un café un terrasse au lieu d ouvrir mon ordi (je travaille de chez moi).

Je m interroger depuis 15 min pour savoir ce que j ai vraiment envie de vivre.

Je suis un peu embrouillee tellement ma tête, mes nerfs et mon cœur sont envahis de ce que je n ai pas envie de vivre.

Et je n ai pas de gros projet, juste une série de chose que j aime faire dans ma vie.

Si j arrive à tenir ce cap, ça risque de me prendre un moment de me recentrer sur moi.

Mais ça me semble est une idée intéressante.

Je fais déjà beaucoup de choses pour moi, mais affectivement, cette relation prend beaucoup de place.

Et je ne me sens pas attirée par les relations un peu tièdes. Alors comment trouver bon équilibre.

Et aussi tenter d impliquer un peu son entourage, je porte ce poids assez seule sur mes épaules. Il a des enfants, des amis. Tout le monde fair l autruche, je suis là seule à m impliquer. Donc la chieuse aussi en fait. Et celle qui les nerfs en pelote.

Mais il y a qq chose à explorer pour moi la dedans.

Bonne semaine à vous toutes

Melana - 02/04/2024 à 10h31

À ben désolé alors si j’étais trop expressif c’est ma façon d’être ! Bref bon courage dans ce cas

Flo6969 - 02/04/2024 à 14h59

Desolee mon message est mal écrit, j ai tres bien compris qu on puisse être à la fois heureux de ne pas être seule et triste pour l'autre d etre dans cette situation.
J ai écrit trop vite, votre honnête m a fait rire et j en avais besoin. blunk

Jess - 02/04/2024 à 20h03

Je viens de lire tous vos messages, je suis comme vous "contente de ne pas être seul" ce week end il est dans une phase positive ou il es bien mais je me demande combien de temps ça va durer vu qu'il n'a pas réduit sa consommation d'alcool. Malheureusement je ne peux pas l'emmener sur mon lieu de travail car je travail dans un service de soins et que je suis tenu au secret médical. Mais quand je vois certain patients qui nous arrive avec des antécédents OH ou encore OH une fois hospitalisé c'est horrible . Il avait arrêter lorsque je me suis fais opérer de nodule a la poitrine la dernière fois. J'ai laisser des documents sur l'addiction a l'alcool sur la table de la salle a manger mais je pense qu'il n'a pas regarder . Après mes collègue me disent que temps qu'il es là bière ça va 1,5l c'est pas trop grave mais pour moi c'est déjà trop je trouve .

rewinder - 02/04/2024 à 20h42

Bonjour à tout le monde,

Je suis un alcoolique qui a réussi à se soigner, et qui tient l'alcool à distance depuis plus d'un an. L'idée de boire de nouveau me dégoute, mais je me considère toujours comme alcoolique, parce que je tiens à ce que cette saloperie ait toujours un aspect menaçant pour moi.
J'ai vécu 11 ans avec une femme a qui j'ai caché mon état, jusqu'aux derniers mois de notre relation. Elle a rompu notre relation : il en a suivi pendant quelques mois une accélération de ma consommation, puis la décision d'entrer en cure, et donc la fin de mon alcoolisation depuis novembre 22.
Si vous voulez en savoir plus sur mon histoire, j'ai créé le fil de discussion "journal de liberté" ici, sur ce site, dans les "forums pour les consomateurs" où j'ai raconté les trois années passées à me débarasser de l'alcool.

Je voudrais vous dire plusieurs choses :
1°) la seule personne qui puisse sortir un alcoolique de l'alcool c'est l'alcoolique lui-même. On peut rapidement s'épuiser à faire évoluer quelqu'un qui est enfermé dans sa dépendance. Donc, vous pouvez accompagner, soutenir : mais celui qui doit se bouger le cul, faire le gros du boulot, c'est l'alcoolique.
2°) la différence entre un enfant et un adulte, c'est que l'adulte doit être capable de s'occuper de lui-même. Vos compagnons, conjoints, etc... ne sont pas des enfants : ils sont des adultes, qui sont censés marcher à vos côtés. La meilleure façon de respecter et d'aimer un être humain, homme ou femme, c'est de le traiter en adulte capable de se prendre en main. Et donc de le mettre face à ses responsabilités.

Je comprends que ce que je dis là est dur : mais croyez-en l'expérience d'un type qui vient de "l'autre côté" : il faut être dur avec un alcoolique. Si ma compagne ne m'avait pas chassé, je serais peut-être encore en train de cacher des bouteillles un peu partout dans la maison, et de continuer à la détruire tout en me détruisant moi-même.

Si jamais vous souhaitez me poser des questions, je suis à votre disposition. Si mon témoignage ici vous importune, dites le moi et je ne m'incrusterais plus.

Pierre, alias "Rewinder"

Flo6969 - 03/04/2024 à 13h11

Merci Rewinder,

Ca fait du bien de lire ça.

Je suusbpassee par diverses phases, déjà me rendre compte qu il y avait un problème, puis le rendre compte que je me mettais à boire de plus en olus, donc gérer ma propre consommation, puis arriver à en parler avec lui, le faire sortir de son déni.
Et depuis , je tâtonne, entre mes propres problèmes et les siens, pas toujours facile de savoir sur quoi je réagis.
Et puis il y a toujours de beaux moments.

Mais là, comme he ne suis pas toujours là, j ai demandé qu il fasse un effort au moins quand je suis là, ce qu il fait parfois, souvent qq jours après une demande au forceps.
Mais du coup il semble qu il boive de okus en plus quand je ne suis pas là.


Comme si quand je dis, "bois moins quand je suis là" il le ré interprète comme "bois plus quand je ne suis pas la"

J ai essayé de parler en mon nom, sur le mal que ça me fair, l inquiétude qui est la mienne.

Mais sincèrement, hahaha, c est les limites de la communication non violente, c est un bon outil pour se faire ballader, le cœur à nu.

Et la je sens que j en suis aux questions relatives à la fin de la relation.

Qu est ce que je perds si j arrête. Qu est ce que ça peut donner. Est ce que je suis prête à ça

D un côté ça me brise le cœur, de l autre ça me renforce la colonne vertébrale.

Alors ton message tombe au bon moment.

Je suis fondamentalement contre les menaces, car j ai pour principe de ne prévenir d une décision de séparation que si j en suis vraiment prête à assumer cette décision et prête à tenir tête. Les warning pour faire réagir, c est à mes yeux, juste un bon moyen de faire et de se faire mal au cœur.

rewinder - 03/04/2024 à 16h42

Flo6969,

Je crois qu'une vie en couple avec un malade de l'alcool (ç'est comme ça que ça s'appelle) n'est possible qu'à plusieurs conditions :
1°) Que celui qui est malade regarde la réalité en face : "je suis malade, je suis alcoolique, mon état me détruit et détruit la personne avec qui je vis.
2°) que celui qui est malade entreprenne REELLEMENT quelque chose pour se soigner : traitement au Baclofène, suivi en CAPSA, éventuellement cure en établissement psychiatrique.
3°) Que des conditions de "fonctionnement en commun", soit établie et respectée, comme tu l'as dit : "tu ne bois pas trop pendant que je suis là".

Celle ou celui qui vit avec un malade de l'alcool NE PEUT PAS être celui ou celle qui fait tout le boulot. Ces conditions me semblent vitales, sinon ça veut dire que la personne qui vit avec l'alcoolique se sacrifie. Et une relation sur le mode sacrificiel, ça ne mène qu'à des mauvais endroits : tu t'en es aperçue toi même quand tu as pris conscience que tu commençais toi aussi à trop boire.

Les menaces ne serviront à rien, tu as tout à fait raison. Mais par contre, tu as le droit, il me semble, de poser des conditions. Dans un vieux film, un personnage dit "l'amour c'est du rêve, la vie à deux c'est du travail". Il y a des conditions de travail qu'il faut définir...


Jess
Tu dis que ton mari a repris après deux années d'abstinence. Est-ce que parce qu'il s'est passé quelque chose, ou est-ce parce qu'il pense que ces deux années ont "réglé le problème" ?

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