Inquietude - 28/03/2023 à 04h22

bonjour Magnolia94, en lisant ton témoignage je me suis dit que j'aurai pu écrire la majorité de ses lignes. Votre témoignage fait écho à ma propre histoire. Moi et mon conjoint somme en thérapie de couple depuis un environ 1 an et bien que l'on se fait aider je rencontre les problèmes semblable. Mon conjoint a toujours eu depuis nos début des problèmes avec la limite de consommation, mais depuis environ 2 ans la consommation festive est devenu quotidienne.

Et bien que nous sommes en thérapie et que l'on parle de nos problèmes avec le thérapeute et comment on peut dénouer notre situation pour avancer et ne plus avoir de rancœur sur des querelles passées, j'ai l'impression que sa passe par une oreille et que sa ressort par l'autre. Pour mon conjoint, oui il a des problèmes d'alcool, mais mais c'est son problème et ne voit pas trop que son comportement et parole sous l'effet de l'alcool sois problématique, car il y a 5 ans j'ai fait ceci et j'ai dit cela et cela la complètement détruit, mais nos souvenir ne concorde pas, et il y a 3 semaines j'ai dit ceci, j'ai fait cela, en sommes c'est de ma faute le pauvre je me suis acharnée dessus depuis toutes ses années.

Bref il se trouve tout plein d'excuses pour légitimer sa consommation d'alcool et surtout son comportement et les conséquences quand il est soul. Mais la je craque, je ne sais plus quoi faire j'aurai toujours tord, je serais toujours la méchante dans l'histoire.

Mon conjoint prend le volant très souvent alcoolisé et je lui est mis mes limites de ne pas boire quand il conduit avec un de nos enfants assis sur le siège passager. Mais la moindre contrariété le fait vrillé et ne met pas en application les limites que l'on avait fixé.

j'imagine que ma réponse ne vous apportera pas de solution, mais je vous envoie tout mon soutien dans ses épreuves difficiles.

Fleur2Lys - 28/03/2023 à 14h54

Bonjour à vous,

Pour ce que ça vaut, mon conjoint voulait aussi parfois prendre le volant en étant alcoolisé. Sur les conseils de mon psychologue, je lui ai un jour dit d'accord qu'il pouvait prendre les clefs de la voiture mais que je savais où il allait et que les forces de l'ordre seraient averties.

Evidemment, il était outré et considérait que le "balancer" était un véritable acte de trahison et que c'était scandaleux. Ce n'était pas facile mais j'ai tenu bon en lui répétant que pour l'heure je ne faisais rien et qu'il était simplement averti que je ne couvrirais plus son irresponsabilité. Il a senti que cette fois-ci je ne céderai pas sur ma résolution et depuis s'il doit refaire le plein d'alcool en étant ivre, il part à pied.

Je ne sais pas si cette méthode est infaillible et je ne la conseille pas si votre conjoint est violent mais à un moment il faut aussi les mettre en face des conséquences de leurs actes. Je n'aurais aucun plaisir à dénoncer son comportement, d'autant plus si cela implique une perte de permis ou pire, néanmoins, je ne supporterai pas de savoir qu'il est à l'origine d'un accident mettant en cause des gens qui n'auront rien demandé.

Je me dois aussi de préciser que laisser une personne ivre prendre le volant peut aussi se retourner contre nous d'un point de vue pénal.

Beaucoup de courage à vous !

Magnolia94 - 28/03/2023 à 15h36

Bonjour Fleur2Lys, j’ai déjà à pensée à faire ça mais j’ai jamais eu le courage… mais je suis tellement tellement d’accord avec vous avec la notion de responsabilité et de ce qu’il pourrait engendrer pour des personnes qui n’auraient rien demandés.
Pour ce qui est de le laisser prendre le volant enfaite je ne le fais pas, je découvre ça lorsqu’il rentre… et lorsque ça va trop loin et que je ne supporte plus son agressivité je m’en vais dormir chez parents mais maintenant quand je m’en vais il hurle que c’est très bien ainsi puisqu’on est d’accord que c’est fini entre nous alors que moi je ne dis rien de tout cela. Et donc il me dit que lui aussi s’en va de la maison. J’ai d’abord pris ça comme du chantage pour que je reste et qu’il puisse continuer à déversé sa colère sur moi et j’ai donc pas céder sauf que jamais je m’opposerai à lui dans cet état. Il n’est pas violent et ne m’a jamais violenté physiquement mais je ne sais quand même pas jusqu’où il pourrait aller lorsqu’il est alcoolisé et rempli de haine comme ça. Donc effectivement je serai responsable également si un malheur venait a arriver…