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un gros choc

Par Profil supprimé

68 réponses


Profil supprimé - 05/02/2015 à 08h03

bonjour sébastien,
oui je suis positive,j'avance pas a pas (le week end est plus difficile),et tu as raison fini les tremblements,la sueur la nuit,et je dort comme un bébé.
Merci pour ton soutient.

Profil supprimé - 05/02/2015 à 18h23

Bonjour Karine.

Je viens de relire ton tout premier message qui n'est pas si vieux et ta transformation est bluffante. Comme quoi, le titre de ce post est très appriprié. Tu as vraiment pris beaucoup de recul sur cette maladie et tu as compris qu'il ne fallait pas lutter et rendre les armes, juste en se préoccupant de ta journée et en savourant les évolutions au jour le jour. Pense à tes dernières grosses alcoolisations et félicite toi de ne pas avoir envie de retourner dans cet enfer. La liberté de ne pas boire s'offre maintenant à toi. ( Pour mon cas, ça fait bientôt 5 ans et je t'assure que je n'ai pas envie de retrouver ce suplice, je ne le souhaites même pas à mon pire ennemi) .

Continues et donne de tes nouvelles régulièrement, ç'est comme le bifidus actif, ça fait du bien à l'intérieur et ça se voit à l'extérieur !!!

Seb

Profil supprimé - 06/02/2015 à 13h16

bonjour sebastien,
oui c'est une transformation mais j'arrete pas de pensée a ce jour et a mes filles surtout à la peur qu'elle ont eu,je t'avoue que c'est ce qui me fait tenir,et ce qui m'a ouvert les yeux!!!!
Félicitation 5 ans c'est super et tu n'a jamais bu un SEUL verre?
J'adore ta phrase ca fait du bien a l'intérieur et ca ce voit a l'extérieur,c'est tout a fait ca.
Au plaisir de te lire et merci

Profil supprimé - 06/02/2015 à 14h28

Bonjour Karine,

Tu n'arrêtes pas de penser à tes filles et à ce fameux jour, c'est ce qui te fait tenir. Ce jour dans la vie d'un malade alcoolique est ultra important puisque c'est un grand déclic qui nous fait dire stop. Pour ma part, j'ai dit pas mal de fois STOP, mais je n'avais pas eu de succès à cette décision tant que je n'avais pas touché mon fond et eu ce fameux déclic. Pourquoi un jour plus qu'un autre, je ne sais pas, !!! Marre d'en avoir marre, être allé trop loin, avoir dépassé les limites ... Je ne sais pas ! Ce déclic, pour moi, ça a été d'avoir emmené ma fille qui n'avait que 6 ans à l'époque, dans un bistrot jusqu'à plus de minuit et elle n'avait mangé que des cacahuettes au long de la soirée en répétant toutes les 2 minutes " papa, on y va ? " Je suis rentré ivre ( avec ma voiture bien sûr) et le lendemain, j'ai culpabilisé, j'étais malade... J'étais allé trop loin, je descendais direct dans les entrailles de l'enfer . J'ai cogité pendant une semaine en buvant plus que jamais ( enterrement de vie d'alcoolique sans doute) et le vendredi soir je suis allé en réunion AA et je n'ai pas rebu une seule goutte d'alcool depuis. Je sais qu'une goutte suffit à générer la rechute et à me remmetre dans cet état semi végétatif. Je n'ai pas envie de ça. Le truc, c'est que je la vis très bien cette abstinence, je fais juste abstraction d'alcool parceque je sais qu'il ne m'en faut pas une goutte mais c'est une bien faible contrainte pour vivre et croquer la vie à pleines dents. Aujourd'hui, je peux dire que je suis heureux de vivre grâce à mon abstinence. Mon corps est parfaitement sevré physiquement donc je n'ai qu'à me préoccuper de cet aspect psychologique pour ne pas prendre d'alcool. Au quotidien, c'est rien du tout. Bien sûr, il y a encore des pièges qui se présentent mais avec le temps, je les contourne et ça ne me pose pas de problèmes. Parfois même, si c'est trop pesant ou insistant, il ml'arrive encore de mentir sur la raison qui m'empêche d'accepter de l'alcool. Je n'ai pas envie de crier sur tous les toits que je suis alcoolique. Parfois, j'en parle avec des gens mais seulement quand je me sens en confiance et quand je sais qu'il n'y aura pas de jugement. Car en effet, la maladie alcoolique est encore belle et bien perçue comme un vice de nos jours et on associe encore trop souvent l'image de l'alcoolique SDF qui déambule au gré de son alcool. Pourtant, ça ne se réduit pas à ça. Cette fichue maladie n'a pas de frontières sociale. Tout le monde est à même de tomber dans ce piège quelque soit son "rang" dans la société. Une fois en réunion AA, j'ai entendu un grand chirurgien témoigné et dire qu'il avait de nombreuses fois opéré des patients sous une forte emprise de l'alcool. Je me suis dit WOUHAAA , comme quoi !!!

Continues d'avancer comme tu le fais, tu vas voir que ton avenir sera beaucoup plus facile. Chaque fois que tu as cette envie de boire, avant de boire ou de te servir, pense que cet unique verre te fera faire demi tour sur ton parcours pour te remener aux m^mes états qu'il ya un mois maintenant. Pose toi cette question " est ce que j'ai envie de ça ? "

Je te suggère d'être assidue dans ta quête du bonheur en continuant scrupuleusement ton suivi avec l'addicto et pourquoi pas pousser la porte d'une association d'anciens buveurs pour garantir la pérénité de tes efforts.


A bientôt, je pense à toi pour ce week end qui arrive et fais en sorte d'entendre cette voix qui te dis non, pas aujourd'hui.....

Bon courage

Sébastien

Profil supprimé - 10/02/2015 à 16h06

Bonjour sebastien,

Félicitation pour ton abstinence,j'espere que je pourrai enf aire de meme.

Comme tu dit cela peut arriver a tous le monde!!!!!

Je n'ai pas craquer ce week end meme si l'envie était présente,je me suis occuper pour ne pas y pensée et quel bonheur de ce couchée en ce disant chouette un jour de gagner soit 25 jours sans alcool!!!!!!

Le chemin est long il sera certainement semer d'embuche,a moi de faire en sorte d'etre forte face a ce poison.

Au plasir de te lire
karine

Profil supprimé - 10/02/2015 à 16h29

Hello karine,

Toujours sur le chemin? , comment ça se passe , comment vas tu ?

Donne de tes nouvelles.

Bises abstinentes

Seb

Profil supprimé - 11/02/2015 à 11h55

Bonjour Karine,
Nos messages ont du se croiser hier.

Bravo pour ces 25jours. Maintenat que tu vas mieux, profites en pour chaque jours te poser les bonnes questions. Essaie de planifier ta journée pour ne pas laisser de place au hasard, ne prends pas de risques inutiles et fais toi plaisir.

En étant super positive et en mettant les chances de ton côté, tu vas forcément te sortir de cette dépendance et dans quelques temps ce sera un réel confort de vie.

N'oublie pas ces quelques attitudes à éviter : pas d'énervement, pas de colère, pas de ressentiment, pas trop de fatigue.

Courage à toi pour aujourd'hui.

Sébastien

Profil supprimé - 11/02/2015 à 14h20

Bonjour Sébastien,

Merci pour ton soutien,j occupe mes journée au maximum je ne reste pas en place,je ne me sent pas fatigué je dort bien grâce au seresta qui m apaise,mais par contre je suis très énervé quand j ai envie de boire et je ne sais pas comment canaliser cette colère même si je suis occupé.

karine

Profil supprimé - 11/02/2015 à 15h26

si tu as une grosse pulsion avec envie de boire, prends ton téléphone et appelle le numéro d'alcool info service. Ils vont te rassurer et en raccrochant ton envie sera passée.

Sinon, viens sur ce site, lis et détends toi du mieux que tu peux. Et /ou prends l'air, va faire une course ....

Tu as fait le plus dur je t'assure.

Bien à toi

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