Profil supprimé - 30/06/2014 à 17h15

CENDRILLON,

L'ÉPITOMAX est un anti épileptique. Je suppose que tu prend ce médicaments soit parce que tu fais des crises d'épilepsie, soit parce que l'arrêt brutal de l'alcool peut provoquer des crises d'épilepsies. Il existe aussi le LAMICTAL; et le GARDÉNAL qui lui est beaucoup moins prescrit maintenant car il pose des problêmes osseux, mais en son temps c'était le seul médicament qui évitait les crises.

L'AOTAL est fait pour diminuer les envies d'alcool en prise éventuel avec un calmant.

"une cure je sais que c'est pour mon bien comme pour le leur..." Alors vas y c'est pour ton avenir, et ta survie et celle de ton entourage.

MAMITA,

tu dis: "manque de plaisir dans la vie et par manque de motivation dans les taches qui m'imcombent."

"ÊTRE HEUREUX CE N'EST PAS NÉCESSAIREMENT CONFORTABLE DE THOMAS D'ANSEMBOURG"
achète le bouquin, si tu n'as pas le courage de lire il y'a un DVD dedans écoute c'est pasionnant, motivant, instructif.

Bonne soirée à toutes les deux
Hervé

Profil supprimé - 30/06/2014 à 20h21

non je me suis trompée, pour m'empêcher de boire je suis sous DIFULSIRAME..
Il m'a mis sous EPITOMAX par rapport à mes compulsions alimentaires, apparemment c'est prescrit dans ce genre de troubles..
Faire une cure,mais ou? il y'en a dans l'hôpital ou je suis suivie, mais j'y ai bossé...il ya des structures qui en font mais je ne sais pas comment me renseigner...je suis un peu perdue dans tout ça...

Profil supprimé - 01/07/2014 à 14h11

Cendrillon,

On ne doit pas prendre de disulfirame en cas de consommation d'alcool dans les douze dernières heures. Plus la dose de disulfirame est importante, plus son effet est de longue durée. Comme son absorption dans le corps est lente, son élimination prend du temps et son effet peut se faire ressentir deux semaines après l'ingestion du médicament. C'est pourquoi il faut informer en détail le malade des effets de la réaction du disulfirame sur l'alcool.

IL est donc normal que tu es des palpitations, des rougeurs, du mal à respirer quand tu as consommé de l'alcool avec ce médicament.

Moi je ne suis pas du tout d'accord avec ces produits (miracles). Trop de contre indications, on ne connais pas les effets à long terme et de toute manière tant que la personne dépendante alcoolique ne prendra pas conscience de son problêmes aucun médicaments sera bénéfique. Il y'a aussi le blacofène mais c'est la même chose, il faut faire une cure, et se remettre en question avec s'il le faut l'aide d'un psychologue en addictologie.

En ce qui concerne les structures il y'a:

http://www.alcool-info-service.fr/

http://www.drogues-info-service.fr/

http://www.drogues-dependance.fr/agir-lieux_d_accueil.html

Bonne après midi
Hervé

Profil supprimé - 01/07/2014 à 15h09

à savoir:

Le disulfirame ne doit pas être considéré comme une guérison de l'alcoolisme car il est plus facile pour un malade de supprimer le disulfirame que l'alcool. Il peut abandonner le traitement s'il n'est pas supervisé. Même si la thérapie d'accompagnement est renforcée, les effets dissuasifs engendrés par le disulfirame risquent de s'avérer insuffisants en cas d'alcoolisme chronique.

Profil supprimé - 01/07/2014 à 15h20

Je termine pour dire que le DISULFIRAME est une dérivé de L'ESPÉRAL.

Ce médicament est préscrit après avoir signé une décharge de dégagement de responsabilité du médecin. Car la prise de ce médicament sous alcool est très dangeureuse voir mortel.

Aucun généraliste ne devraient prescrire ce médicaments, il devraient être prescrit par des spécialistes: psychiatre, addictologue, selon la psychologie du patient.

Profil supprimé - 01/07/2014 à 16h04

celui que je prends c'est ESPERAL ce n'est pas mon médecin traitant qui me le prescrit mais mon psychiatre addictologue. je suis suivi par lui, j'ai d'ailleurs un rdv avec lui le 7 juillet.
je sais qu'il ne faut pas boire avec ce médicament mais ce que je veux dire c'est que quand vraiment l'envie est plus forte, je n'arrive pas à boire plus d'un verre...
merci pour les infos sur les cures je vais regarder

Profil supprimé - 01/07/2014 à 18h58

Cendrillon,

Tu peux te renseigner aussi auprès des associations d'anciens buveurs, alcoolique abstinents. Tu peux même assister aux réunions c'est gratuit et libre, certaines demandent après quelques mois une minime cotisation qui est de l'ordre des 15 euros par an. Ce sont des réunions une fois tout les quinzes jours en générales. ça aide beaucoup de parler et (ou) d'écouter des personnes qui sont dans la même situation que nous, car elle ont beau être abstinentes elle n'en sont pas pour autant guéris. Mais tant qu'elle n'ont pas retouché le premier verre, ces personnes ont gagné leur bataille.

Ils existent:

les A.A. (alcoolique anonymes)

Vie libre: http://www.vielibre.org/joomla/

La croix bleue: http://www.croixbleue.fr/

Bonne soirée
Hervé

Profil supprimé - 06/07/2014 à 10h58

bon quelques nouvelles de moi...
pas d'alcool depuis plusieurs jours, beaucoup de coca zéro lol (je compense^^) je recommence à manger plus équilibré mais tjrs de nombreux écarts, que j'essaie de diminuer doucement.
en revanche, je ressens toujours ce manque, ce vide que rien ne semble combler... avant il y avait l'alcool, la nourriture qui me remplissait mais maintenant?? je ne sais pas par quoi je pourrais "remplacer"!
Je fais de la zumba bien sur, mais c'est pas tous les jours, et je suis toujours à cran...
des petits conseils?
mamina, comment vas tu? plus de tes nouvelles depuis un moment... j'espère que tout va bien pour toi

Profil supprimé - 07/07/2014 à 12h32

Cendrillon bonjour,

Tu dis "je ressens toujours ce manque" "ce vide que rien ne semble combler."oui, c'est exact pour nous tous Notre cerveau c'est créé plus qu'un seul besoin -BOIRE- maintenant il te manque quelque chose, Apprendre à réorganiser ta vie sans alcool. Une idée: Prévoir la veille ce que tu vas faire le lendemain, -le noter- et surtout si tenir, même si l'envie n'est pas la, au début il faut se forcer un peu et avec le temps ta façon de vivre va changer naturellement et tu va combler ce vide en comblant tes besoins. -Laisser le temps au temps- aussi bien en restant dans l'abstinence (alcool) que la réorganisation de ta vie.

Au plaisir de te lire
Bonne journée
Hervé