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Séparation

Par Marguerite67

39 réponses


Sagapotage - 03/10/2019 à 09h27

Bonjour. Que devenez vous ? ?marguerite67, Titoun ,cb37,la chute et les autres???
Avez vous retrouvé un semblant de sérénité?
De mon côté, une rechute de la part de mon conjoint même pas 3 semaines après après son retour de cure, ce fut très violent (probablement dû à un traitement trop léger à sa sortie de cure ),je m'en suis aperçue assez rapidement ,étant donné qu'il recherche l'ivresse le plus rapidement possible....j'ai laissé ces parents gérer la situation ,trop difficile pour moi mais j'ai sonné l'alarme et il m'a d'ailleurs remercié ! !
Il essaie de se reconstruire et d'entamer une nouvelle formation qu'il paie lui même, sa situation financière est difficile et son image en a pris un coup (il est éducateur sportif et plus ou moins forcé à se recycler ).
C'est dingue de voir à quel point l'alcool détruit tout, il a la chance d'avoir une jolie maison qui est déjà payée et des parents qui le soutiennent, voire même un peu trop.
Il ya quelques semaines on était chez des amis et il a déclaré que 90%de sa vie avait été heureuse, ça m'a fait bondir intérieurement, et en rentrant on s'est engueulé à cause de ça, les conséquences de ces addictions sont négatives mais visiblement il ne regrette rien. Pourtant il voit bien qu'à 40 ans il est plus difficile de se reconstruire qu'à 30 et qu'il entame un véritable parcours du combattant. En janvier il perdra sûrement son permis pour la seconde fois mais il ne regrette rien. ..décidément je serais toujours dépassée par certaines choses !

Profil supprimé - 03/10/2019 à 18h53

Bonsoir Sagapotage

Pour ma part, je m'étais résolu à quitter mon mari à la rentrée car nous n'avions plus aucun dialogue, c'était devenu un véritable enfer à la maison, beaucoup de pression et les enfants ne supportaient plus cette situation.
Puis début Septembre alors qu'il était censé être en déplacement je reçoit un appel du médecin pour me demander d'aller le chercher au cabinet pour l'hospitalisé d'office, car il y avait risque de suicide. Résultat 2 semaines d'hospitalisation dans un centre spécialisé, et oui 2 semaines seulement.... Aujourd'hui il est de retour à la maison mais c'est comme avant voire même pire,si ce n'est qu'il ne boit apparemment plus, mais pour combien de temps ??? La dépression à pris le dessus et depuis qu'il est rentré il ne cherche pas à dialoguer avec moi ou les enfants, pas d'activité, rien. J'avais tellement d'espoir en cette hospitalisation que je voulait nous redonner une chance dans notre couple mais la encore c'est la douche froide, je suis tellement épuisée physiquement et psychologiquement que je suis vraiment perdue et je n'ai plus la force de continuer à me battre pour 2 surtout dans la mesure ou lui ne fait aucun effort vis à vis de moi ou des enfants.
Je sais que c'est une maladie, mais elle détruit non seulement la personne concernée, mais aussi son entourage et aujourd'hui je refuse de me laisser détruire par sa maladie et que je vais devoir prendre une décision qui cette fois sera radical pour me protéger et avant tout protéger mes enfants. Cependant ce qui s'est passé début septembre n'aide pas à prendre cette décision car si je le quitte et qu'il passe à l'acte serais-je capable de vivre avec ce poids sur la conscience...
Donc non la sérénité n'est pas encore pour tout de suite...
Je vous souhaite à tous et toutes de vivre bientôt des jours meilleurs et qu'enfin un jour on sera tous et toutes à nouveau heureux et serein.

Sagapotage - 12/10/2019 à 09h33

Désolée Titoun de voir qu'il n'y a pas eu d'amélioration de votre côté. C'est bien triste. Une hospitalisation de 2 semaines c'est très court 'tout comme une cure de 21 jours. J'ai vu des choses aberrantes avant l'entrée en cure de mon ami ou plutôt "entendu ",du style "vous n'avez pas bu aujourd? ?Eh bien buvez, pas pour vous mettre une murge mais juste pour palier au manque "....mon ami fait du craving, et quand il boit, il attend de tomber !!
En gros il faut arriver complètement déchiré sinon eh bien vous repartez chez vous avec votre dossier sous le bras et attendez qu'ils vous rappellent pour vous dire :"ça y est on a une place "!!!alors que des places il y en a, le sevrage est difficile pour certains alors des gens qui ne tiennent pas le coup abandonnent et partent. Tous les jours.mais c'est leur stratégie.. ils voient si la personne est réellement motivée mais pense il au conjoint ? ? Non juste au malade, et nous eh bien il faut tenir encore et encore.
Le manque de communication doit être pesant chez vous, je peux comprendre, ne plus rien partager ça n'est pas une vie.
De mon côté j'ai toujours de la colère en moi et actuellement même âpres 2 mois d'abstinence je fais toujours attention à ce que je dis car je vois bien qu'il ya certains sujets à éviter et surtout il ne veut plus entendre parler du passé ! Mais il est volontaire dans sa nouvelle vie, mais n'empêche qu'il ya eu quelque chose de cassé. ...inévitablement ça laisse des séquelles même en y mettant de la bonne volonté tous les 2.alors la vie sereine n'est pas pour de suite non plus.
Je vous souhaite bien du courage, prenez soin de vous et tenez moi au courant

Marguerite67 - 23/10/2019 à 13h39

Bonjour,

Il a changé d'addictologue. Et après beaucoup d'annulation à fini par aller dans une association.
Cela semblait l'aider mais après quelques jours de nouveau beaucoup de bières nuits blanches ...
Retour à la case départ...
Et puisque je viens de lui refuser de lui rapporter de la bière il vient de me dire qu'il me quittait. Le chantage affectif ce n'est juste plus possible pour moi.
3 pas en avant 5 en arrière c'est fatiguant. Financièrement je n'arrive plus à finir le mois, je n'ai pas pu partir en vacances cet été car mon budget est parti dans sa bière et dans ces cigarettes.
Je crois que cette fois s'il est vraiment sérieux pour la séparation je ne ferai rien pour le retenir. Tant pis je dois aussi me protéger et penser à moi un peu aussi.
Voilà pour les nouvelles qui ne sont pas glorieuses.
Bon courage à tous et toutes.

Profil supprimé - 29/10/2019 à 00h45

Bonjour à tous

Je reviens sur ce forum après qqs semaines Car je suis désemparée.
Mon conjoint est alcoolique et de plus en plus agressif.
Il a finit pas casser des portes et des meubles et j’ai appelé la police car il nous faisait peur mais ils ne sont pas venus car il l’ont eu au tel (il s’est bien radouci et leur a raconté n’importe quoi,,)
Finalement j’ai appelé ses parents qui sont venus et du coup il leur a joué la grande scène du suicide etc,,

Il a enlevé les clés du contact pendant qu’on roulait en voiture, insultes, menaces, et j’en passe,,

Ensuite il a commencé un traitement (baclofene tranxene etc) mais il a continué à boire
Et maintenant il tombe,, il tombe en montant et en descendant les escaliers, il tombe de sa chaise, de sa hauteur
Il a même pris mes clés de voiture dans ma poche et s’est pris un trottoir du coup je n’ai plus de voiture pour le moment,,

Il dort sans arrêt, et a même eu un « accident » dans le lit comme un enfant,,

Il dort par terre dehors avec sa clope et sa canette,,en pleine nuit alors j’ai appelé le 15 mais le médecin m’a dit qu’il ne pouvait rien faire car il était chez lui, que s’il ne décidait pas tt seul d’arrêter rien ne pouvait changer, qu’il devrait changer de pays car l’alcool est trop accessible en France, et que s’il faisait une cure il replongerait aussitôt au premier bistrot,,

Je sais qu’il ne veut pas qu’on parte mais mes enfants n’en peuvent plus et lui demandent de Partir.

J’ai été obligé d’arrêter de travailler car il ne pouvaient plus aller chercher nos enfants à l’école,,,

Et aujourd’hui je l’ai emmené à sa visite médicale pour récupérer son permis, et il n’a même pas eu de tests ni de prise de sang,,juste la tension et la vue, du coup il a récupéré son permis,
Tout va bien,,

Je sais que c’est une maladie et que s’il est tt seul ça pourrait empirer mais comment rester dans ce contexte,
J’ai l’impression qu’on ne peut pas sortir « en famille » de cette maladie,

Marguerite67 - 26/11/2019 à 18h58

Bonsoir à celles et ceux qui sont là ce soir.

Je suis désespérée ce soir ...
Encore une dispute mais en plus de la violence verbale il y a de la violence physique.
Il s'enfonce dans son alcoolisme, il y a tjs une excuse à son alcoolisme.
C'est tjs demain j'arrête ... sauf que le lendemain c'est reparti de plus belle. Avec mon argent financièrement je suis dans la merde à force de tout prendre en charge car il ne travaille pas et il fume et boit sans se préoccuper de comment payer.

Je suis à bout jeudi il est au tribunal car conduite en scooter en état d'ivresse il a perdu son permis l'année dernière pour cette raison. Il a peur d'aller en prison du coup depuis ce week-end c'est l'escalade de l'ivresse...
J'en suis à espérer qu'il aille en prison.

C'est pas une vie. Je ne vois pas comment m'en sortir. Car même si c'est mon appartement il ne veut pas partir..

Désolée pour le pavé mais il fallait que ça sorte

Profil supprimé - 29/11/2019 à 12h36

Bonjour à tous,

Je viens de tout lire, et je vois qu'il y a des situations terribles... Quoi vous dire?

Je viens de quitter l'homme que j'aime, après deux ans de relation. 5 ans que l'on se connait. Il a mit 3 ans avant d'accepter qu'on se mette ensemble, je comprends un peu mieux pourquoi aujourd'hui.

Il est malade alcoolique, à un degré moindre que tous les témoignages que je viens de lire, mais assez grave quand même je pense. Cela fait deux ans que j'ai de l'espoir qu'il se fasse aider, il a essayé deux fois, arrêté pendant 2 mois de boire en mars dernier, mais ça n'a pas tenu. C'est plus fort que lui.

Ce qu'il faut savoir, c'est que tout cela entraîne des interactions relationnelles qui elles mêmes sont "malades". Du coup, cela fait plonger le malade alcoolique, et la personne qui vit avec lui. C'est très pervers comme système relationnel.

Pour ma part, je suis dévastée, car quitter un homme qu'on aime, qui nous aime, mais qui n'arrive pas à prendre la décision de travailler sur lui pour comprendre pourquoi il a ce tel besoin de ne pas s'incarner réellement dans son existence, c'est très dur à vivre.

Le plus difficile je crois, ce sont les promesses non tenues. D'abord elles génèrent un immense espoir. Ensuite, un dégoût, une colère. La confiance s'effiloche tout doucement, ce qui enfonce l'autre encore un peu plus. La relation devient une relation de suspicion, de maternage, comme à un petit enfant à qui on doit mettre des limites, et du coup on ne vit plus avec un partenaire. Je ne supportais plus cela, sans compter l'odeur, le fait qu'il soit imbibé de bière tous les jours, le visage qui se transforme... malgré le profond amour, on n'arrive plus à se rapprocher physiquement. L'autre le ressent, et ça le fait plonger encore plus. Et malgré les heures de discussions sobre, où il admet le problème, il ne fait rien. Cela rends littéralement dingue.

Je lui ai dis, tu as déjà tellement perdu dans ta vie à cause de l'alcool, je ne vois pas pourquoi je ferais exception. Si je reste je suis condamnée à rester un dommage collatéral. Je ne te jette pas, mais c'est moi qui me retire. Ce n'est pas de toi dont je ne veux plus, mais de l'alcool qu'il y a en toi. Je veux des actes concrets, pas des paroles. Sans ça, c'est séparation physique, chacun chez soi.

C'est très difficile pour moi, et pour lui aussi je pense, mais il faut mettre en accord ses paroles et ses actes, menacer de quitter sans le faire c'est ne pas être crédible à ses yeux. La seule personne sur qui nous pouvons agir, c'est nous même, pas sur l'autre. Je lui ai dis que j'y avais cru pendant deux ans, mais que là, je renonçais à lui demander de changer, qu'il pouvait boire ce qu'il voulait, que ça ne me ferait plus péter un plomb vu que je ne serais plus là pour le voir.

IL m'a rendu mes clefs jeudi soir et repris ses affaires, sur mon trousseau de clefs il m'a laissé les siennes, symboliquement, il me rends mon espace, et me donne la possibilité d'aller dans le siens, c'est à la fois aidant pour moi et non...

le plus difficile va être de tenir la décision, mais je me dis que je dois faire le même travail que lui, me désintoxiquer de cette situation interactionnelle malsaine en l'état.

Bon courage à tous, mais surtout, arrêtez de prendre ne charge son problème, c'est quand on touche le fond que ça peut donner envie de remonter, pas avant. Laissez les toucher leur fond. Même si vous avez des enfants, même si il menace au suicide. Coupez le lien d'assistance, vous ne les aidez pas en faisant cela. Vous les aiderez peut être en les laissant couler, pour leur donner la possibilité de trouver l'instinct de se relever.

Profil supprimé - 30/11/2019 à 07h23

Bonjour
Et bien... Je me rends compte que je ne suis pas seule à vivre les mêmes choses.
Moi aussi je pense que mon amour peut le sauver.
Mais en vous lisant je me dis qu'apparemment c'est une illusion.
Y a t'il possibilité de guérison ?
Comme vous mon conjoint est un homme formidable à jeun. Mais c'est un autre homme dès qu'il boit c'est à dire tous les jours après son boulot. Ce sont aussi des blessures qui ne sont pas digérés. Il boit pour "s'empêcher de penser".
Il est odieux. Il a failli se battre avec son père et son neveu de 17 ans !
Je me demande moi aussi si je ne dois pas le quitter.
Penser à mes enfants...
Je l'aime c'est tellement douloureux pour moi sa compagne.
Y a t'il la lumière au bout du tunnel ?
Peut on avoir encore de l'espoir avec un malade alcoolique ou doit on faire le deuil de la relation ?

Profil supprimé - 01/12/2019 à 11h16

Je relis tous vos témoignages et je m aperçois comme ils sont similaires et comme pour nous toutes c est tellement difficile à vivre cette "maladie" de nos conjoints et combien on en souffre
Mon mari es lui aussi alcoolique depuis plus de 10ans .
Au début alcool le week-end ou lors de fêtes puis petit à petit tous les jours en augmentant progressivement les doses.
Il a fait 2avc du à l alcool,depuis 4ans en invalidité mais n à jamais arrêter de boire,conduit en ayant bu par chance jamais d accidents,par malheur jamais arrêter car j aimerais qu on lui retire son permis.
Lui dit qu il peut s arrêter à tous moments mais ne le fait jamais,aucune discussion possible car il s enerve vite sur le sujet tabac alcool.
Mes filles sont parties des qu elles ont pu,ne le supportant plus.
Moi suis partie 2fois mais toujours revenu car nul part ou aller (loger par samu social)
Après un infarctus en août,il passe actuellement la semaine en centre de rééducation cardiaque.la bas il ne peut pas boire et fume moins mais des qu il rentre le vendredi soir il se rattrape .
Il passe le week-end à boire et fumer,et jouer à des jeux en ligne.
Je n en peux plus ,j appréhende le jour où il va rentrer,.
Les violences verbales et psychologiques sont mon quotidien,a tel point que je ne m en rends plus compte.
Il a fait une crise d épilepsie la semaine dernière au centre du au manque d alcool,je pensais que peut-être il aurait un déclic mais rien n y fait.
On es en surendettement(alcool,tabac,jeux). mais lui fait comme si rien n étais.
Je pense que pour lui c est un moyen pour que je ne partes pas.
Moi j aimerais que ce soit lui qui parte,c est lui la source de tous nos problèmes mais je sais que c est utopique.
Alors pour celles qui le peuvent je n est qu un conseil partez éloignez vous car perso j ai toujours cru qu il allait changer,que mon amour et celui de ses filles le changerait mais ce n était qu une utopie.....

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