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Séparation

Par Marguerite67

39 réponses


Marguerite67 - 02/12/2019 à 14h13

Bonjour,

Les témoignages sont terribles.

Les conséquences de l'alcoolisme sont terribles pour l'entourage.
Ce qui me fait rager c'est que ça les mets et nous mets dans des situations financières et psychologiques dont ont ne voit pas le bout.

Il n'y a aucun avantage à être dépendant. Cela ne créer que des problèmes. Même au fond du trou ils boivent encore...

Je ne comprends pas.

Bon courage à vous.

Profil supprimé - 02/12/2019 à 16h15

Moi encore ça va, on a rien en commun, pas d'enfants ni de logement.

Le plus difficile c'est de lâcher l'espoir que ça change, j'avoue que malgré tout, j'en ai encore un infime... Lui ne se rends pas encore bien compte que je suis ferme dans ma décision, qu'on ne va pas reprendre dans quelques temps. Il m'a dit hier au téléphone qu'il aimerait qu'on se parle sereinement dans quelques temps. Mais parler de quoi? On a déjà tout dit... J'ai déjà tout dis.

J'avoue je ne comprends pas pourquoi ça ne fait pas venir l'envie de se faire soigner, aider, quand on voit qu'on perd tout autour de soi, j'ai l'impression que c'est une forme de folie...

J'ai encore des caps à passer, avec moi même pour accepter de tout lâcher. Il faudrait que je lui rende les clefs de chez lui qu'il a tenu à me laisser quand il m'a rendu les miennes... Plus encore quelques affaires qu'il a laissées... Cela demande une grande force de pouvoir faire cela. Laisser l'homme qu'on aime dans sa merde. Dans sa vie, tout seul, dans ce qu'il choisi de vivre. Sans nous, ça c'est très important.

Dites vous que l'addiction est plus forte que l'amour qu'il vous porte. A vous de voir si vos bouées peuvent tenir pour deux. Les miennes ont déjà du mal à me porter toute seule, car la vie n'est pas simple, alors si en plus il faut porter une autre personne qui ne décide pas de faire quelque chose pour s'en sortir, c'est peine perdue.

Marguerite67 - 27/01/2020 à 21h36

Bonjour à tous et toutes,

J'espère que les fêtes se sont bien passées malgré tout.
Demain après-midi mon compagnon part en hospitalisation pour un sevrage et doit enchaîner avec une post cure. Il n'a pas l'air motivé et j'ai déjà la boule au ventre.
La dernière fois il a fait une semaine de seuvrage et une fois rentré rechute directe.
Là j'ai du mal à croire que cela va fonctionner. Je suis juste soulagée parceque au mieux il ne sera pas là pendant une semaine et que cela va me faire du bien.
Pas d'alcool pas de sommolence pas de critique... bref toutes les petites choses qui me font du mal et qui me rendent triste et en colère.
Je croise les doigts pour que le déclic se fasse.

Bon courage à tous et toutes

Profil supprimé - 27/01/2020 à 23h36

Bonjour
Je vis depuis plus de treize ans avec un homme souffrant d’alcoolisme. C’est un combat quotidien pour nous les personnes qui partageons la vie de malades alcooliques. On peut tout essayer hélas on ne peut rien faire.
Et le pire ce sont eux qui nous enfoncent à nous en faire perdre toute personnalité et toute confiance en nous. La maltraitante morale et parfois physique nous marque à vie. Le cours de la vie a peu près normale reprends lorsque une période d’abstinence survient nous laissant dans le doute et l’incertitude et tout repart.
Notre conduite à tenir passe par toutes sortes de stratagèmes à savoir la colère ou bien le mutisme.
On se laisse insulter et on attend que ça se passe dans notre petit coin et la bouffée d’air est de partir le plus souvent de chez soi et pleurer.
J’ai essayé de le quitter mais les menaces sont là. C’est moi qui ne suit pas normale et qui devrait me faire soigner. J’ai suivi un traitement psychothérapique et je suis allée aux réunions d’alcooliques anonymes pour les aidants de personnes alcooliques. Toute la famille de mon compagnon l’a renié,seule ma famille l’accepte mais c’est surtout pour ne pas perdre leur maman mais je ne compte plus les fois où mes enfants n’en pouvaient plus.
Mon compagnon s’isole ne sort plus du tout et il me reproche que je le délaisse car deux fois par mois je vais à un atelier de danses traditionnelles ce qui me donne un but car je suis en invalidité.Il voudrait que je m’isole comme lui
Je n’arrive pas à le quitter car les menaces sont terribles. Cela me rassure que je ne suis pas seule à avoir peur de quitter un être qu’on a aimé et devenu tellement toxique qu’on a plus aucune envie de partage et d’amour aujourd’hui

Marguerite67 - 28/01/2020 à 21h00

Bonjour Karma plénitude,

C'est vrai on passe après l'alcool. On vit à leur rythme sans penser à nous.
Vous avez la chance de pouvoir vous évader en pratiquant la danse. C'est super donc ne lâchez pas. Ils trouverons toujours quelque chose à redire sur nos activités annexes.
Ils ne veulent pas sortir mais si on reste avec eux il ne se passe rien mon compagnon regarde des vidéos ou joue aux jeux vidéos.
Promets de sortir mais trouve une excuse souvent il provoque même une dispute pour ne pas sortir.
Là il est hospitalisé pour un sevrage et je me sens libre.
On verra la suite.
Bon courage à vous.

cb37 - 29/01/2020 à 07h45

Bonjour

J'ai lu avec beaucoup d'attention votre message et combien je comprends votre difficulté à vivre dans ce contexte.
mon mari est abstinent depuis mai 2019 après une cure de 3 mois, donc normalement je devrais me sentir mieux mais je sais parfaitement que tout peut basculer de nouveau.
Nous sommes impactées par cette maladie, en ce qui me concerne j'ai perdu confiance en mon mari mais également vis à vis de l'entourage qui juge, explique sait mieux que nous. J'ai la chance d'être suivi par un service csapa au chru de tours, j'ai trouvé un psychologue très bien qui m'a envoyé vers une conseillère conjugale et familiale qui m'aide vraiment.
ce sont des services gratuits peut-être pourriez-vous y réfléchir ?

Pensez à vous, tout votre amour ne peut éloigner cette terrible maladie, croyez moi.
Bon courage

Profil supprimé - 29/01/2020 à 16h27

Bonjour à toutes
J ai lu vos derniers messages
Karma plénitude,je me retrouve tellement dans ce que tu écris
Comme toi j ai essayé de le quitter mais les menaces ont fait que je suis toujours revenue.
Il a détruit ma famille et évidemment c est de ma faute.
Cela fait 30ans que je vis avec.environ 15 ans qu il es alcoolique.
Mes 3 filles ont quittées la maison des qu'elles ont eu 18ans .
La dernière es partie l année dernière en mars et depuis plus de nouvelles.elle à coupé les ponts avec moi (soi disant pour des histoires d argent) mais je sais qu elle es partie z cause de lui ,ne supportant plus son comportement vis à vis de moi(rabaissement , violences psychologiques et morales) et n à plus supporter mon mutisme,le fait que j accepte tout sans rien dire.
Je ne lui ai pas montré le bon exemple,n i à elle ni à ses soeurs.
Personne n à envie d une mère qui se fait marcher dessus,qui se rabaisse à accepter toute les humiliations sans broncher.
Elle n ont jamais compris l envers du décor,les menaces,de la part d un homme qu elles adoraient étant petites car avec elles il a toujours été un bon père.
J aurais du partir ,je l ai fait à 2 reprises d ailleurs mais toujours revenue avec ses promesses de changement.q ue du fake...
Et maintenant je me retrouve seule avec un homme que je ne supporte plus qui passe son temps à boire et fumer allongé sur son canapé devant la télé.
Je suis devenue sa prisonnière....

LADOUDOUNE - 02/02/2020 à 23h13

Bonsoir à tous,

A la lecture de vos histoires j'ai le cœur serré...car c'est un éternel recommencement et toutes les relations se passent de la même façon lorsque l'on vit avec une personne alcoolique.

Je vous souhaite d'avoir du courage pour deux , voire pour plusieurs si vous avez des enfants... Mais si vous n'en avez pas et que vous avez la possibilité de "prendre le large" ....foncez...

J'ai vécu 2ans avec un homme alcoolique, de 26ans...je ne me suis pas inquièté au vu de son âge , et puis tout est allé tellement vite... Je l'ai aimé tellement fort et rapidement...mais j'aimais 50% de lui, très vite le mensonge faisait parti du quotidien, le récupérer dans les bars, chez les flics a l'hôpital, il partait et ne donnait pas de nouvelles parfois pendant 1semaines....
Plusieurs fois je l'ai quitté, et je suis toujours revenue...depuis le 26 octobre est définitivement terminé, il n'y a pas 1 seul jour où je ne pense pas à lui, pas une seule fois où lorsque j'entends les pompiers je suis sereine, pas une seule fois où je scrute le moindre bar sur ma route..c'est a la limite de l'obsession !

Je ne comprends pas, après tout le mal qui m'a fait, il m'a en partie détruite et pourtant 50% de lui me manque terriblement.

Je vous souhaite d'avoir le courage de partir si vous pouvez parce que vivre dans l'angoisse en permanence n'est pas une vie j'ai réussi à me persuader que son alcoolisme n'était pas de ma faute que je ne méritais pas d'être humiliée comme je l'étais et qu'il était le seul à pouvoir décider d'arrêter et de se soigner..

Bonne soirée et bon courage à tous, gardez confiance en vous et ne vous mettez pas en danger

Sophiemoumoune59 - 09/02/2020 à 20h56

Bonjour
Je suis triste.
Il y a 15 jours mon homme est tombé sur le visage et s est ouvert le front et le nez. Il était ennivre. Cela lui est déjà arrivé en 2013 et il a fait tomber notre fils âgé alors de 3 ans. Je ne sais plus Quoi faire. Il se fait suivre depuis 2015. Cela marchait plutôt bien mais a cause de problème au travail il a récidivé il y a 2 ans. Je pense avoir tout fait. Je vais me faire accompagner par une aide psychologique dans le centre qui le suit pour essayer de ne pas crouler moi aussi. J ai le soutien de ma famille. Je pars depuis 15 jours chez mes parents pour me ressourcer et éviter de parler de ça devant les enfants et de se disputer. J aimerais avoir du soutien. Merci de vos réponses gros bisous à vous

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