quelqun - 19/01/2023 à 00h58

Salut et merci aussi.

Je suis dans le même cas, le 1er black out il y a un peu plus de 20 piges pour me mettre à l'aise en tant que mec plutôt timide du lycée, une longue adulescence de soirées et aujourd'hui des soirées d'adultes, repas et soirées chez les uns chez les autres, mariages, concerts...
Si ya de l'ambiance, des bonnes boissons, une fin tardive je suis quasi sûr de terminer en black out.
Rien de méchant, juste un peu bête, un peu gênant, un peu maladroit. (Quelques tres rares exceptions en 24 ans de carriere)

Et week-end dernier y'avait tout ça, mais avec des vieux potes pas revus depuis longtemps... gros gâchis car ma mémoire a commencé à clignoter en sortant du resto...
Des moments gênants, sûrement bcp de lourdeur (sans harcèlement, juste du mec bourré à trainer ) et pas bcp de traits d'esprit brillants !

L'effet euphorique était très bien, a duré 2-3h , et puis 7-8h de "je veux pas arrêter la soirée, on va ou après ? "

Bref, ta fine analyse va m'aider : je vais m'efforcer de faire monter tres très lentement l'euphorie, et de plafonner ma conso. On verra bien si ça marche.

Le plus dur est d'accepter l'idée d'une régulation, c'est tellement contre-festif dans mes aprioris.

Mais en fait, en y réfléchissant, je ne connait aucune drogue qui peut se prendre sans limitation (café, clopes, ganja, exta, coke, lsd, champignons, ... ) sans faire plus ou moins vite mal au consommateur.
Je n'imagine aucun consommateur d'une seule de ces drogues pouvoir en faire une consommation festive sans se mettre de limite.

Je pense avoir vécu dans une idealisation/banalisation de l'alcool comme une drogue dont se remet vite et sans danger psychoactif de "rester perché " ou "devenir accro". Les seuls problèmes venant de l'environnement (accidents, agressions, abus)

Bref , un seul passage dans ce forum, a lire tout vos témoignages et me voici plus sûr de moi pour 'modérer" ma consommation.

Bon courage à chacune et chacun dans sa démarche de libération.