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la bière entre pote c'est fini ?

Par Profil supprimé

21 réponses


Profil supprimé - 18/02/2015 à 21h17

et oui je vais aller dans un centre Clochette blunk

Profil supprimé - 19/02/2015 à 13h44

Bonjour,

J'aime beaucoup l'idée d'aller caresser les chevaux !!!

Bon, plus sérieusement.

Tu t'es pris les pieds dans le tapis. Comme tu dis, c'est trop tard. Pas la peine de s'attarder dessus. Repars du bon pied. Un jour après l'autre. Hier est passé, aujourd'hui sera sans alcool. Remonte en selle (ah ces chevaux !!!).

Tu ne sais pas ce que tu souhaites, c'est compréhensible, c'est une période difficile, de doutes, de questionnement, de combat.

Rappelles toi ceci, ce sont tes mots :

"Il y a toujours ce moment où mon cerveau s'éteint et je suis ailleurs, je suis vide, je ne sais plus ni articuler ni marcher, un boulet à éjecter.
Ce moment arrive quasiment à tout les coups maintenant mais je ne le sens pas venir et je ne m'y attends jamais, moi je suis heureux mais à ce moment là, ma soirée elle est fini, et c’est parti pour le spectacle, on me raconte toujours des sales trucs, je suis de plus en plus pitoyable."

Quant à savoir si tu as enjolivé les choses, toi seul peux le dire. Ce n'est pas nécessaire, nous ne nous jugeons pas. Nous essayons de nous soutenir. Pour certain cela peut sembler plus facile mais nous n'avons pas le même vécu ni le même entourage et nous n'en sommes pas forcément non plus au même niveau de la réflexion et/ou de la démarche. J'avoue être dubitative lorsque je lis : "même plus envie et qu'est ce que je me sens bien" au bout de quelques semaines... Tant mieux. Bravo. Personnellement je me sens bien mais je ne peux pas dire "même plus envie"... Par contre, l'envie s'atténue au fur et à mesure. Ne compare pas ton parcours avec celui des autres. Chaque chemin est différent.

Au contraire, si c'est dure, dis le nous. Le fait de devoir l'écrire te fait raisonner un peu différemment car ce n'est plus un sentiment, tu dois le retranscrire par écrit. Du coup ça te fait souvent comprendre d'autres choses. De plus, nous sommes tous là pour la même raison. Beaucoup se reconnaîtrons dans tes dire et pourront t'apporter une expérience, un soutien, une piste de réflexion, un truc qui marche, une mise en garde particulière, etc.

Ce n'est pas simple. Si c'était une simple promenade (à cheval... encore eux... doit y avoir un message caché...), ça se saurait et ne serions pas là à en discuter. Essaie de garder en tête les progrès que tu as fait. Car il y en a, même si ça te semble infime. Faut bien commencer.

A+

AM

Profil supprimé - 19/02/2015 à 17h25

salut anupoilu,

C'est bien tu as pris rdv déjà ?, je te sens défetiste et un peu blasé.

Comme dit AM vie au jour le jour, tu as craquer c'est pas grave repard juste du bon pied le lendemain et te prend pas la tête. Tu y arrivera, on a tous des haut et des bas, on se casse la gueule pour mieux se reprendre en mian le lendemain. C'est comme ça.
courage

bise

Profil supprimé - 21/02/2015 à 22h02

coucou

Courage à celui ou celle qui veut s'en sortir.

Je fais un petit témoignage au cas où ? Cela m'a retournée de lire (et je n'ai pas encore fini) les témoignages, les appels au secours, les personnes alcoolisées au moment où elles s'expriment...comme c'est douloureux ...

c'est dur mais on peu y arriver ...oui, on peut.

biz

Brijo

Profil supprimé - 25/02/2015 à 20h35

Bonsoir bonsoir,

À ce jour, je vais bien, depuis vendredi, je vais mieux, mais jeudi fût une sacrée et monstrueuse gueule de bois et bah dit-donc ça ne manquait pas!

Mercredi j'ai craqué, mais très violemment, une bouteille aurait pu suffire mais j'ai enchaînée avec la liqueur dégueulasse du placard, puis suis parti m'acheter du rouge et des clopes, puis j'ai enchaîné dans un bar et j'ai dormi sur le palier, j'ai dû galérer avec les clefs. Ne jetons point de voile pudique.

Lorsque je me servais de cette liqueur, mon bras disait : "t'es con", mon cœur savait que je ne devais pas, mais je le buvait à contrecœur, véritablement, mais je le devait. Je me suis vraiment à ce moment là aperçu que j'étais foutu et la suite, j'étais guidé par la boisson.

Lorsque j'en ai parlé à ma copine, elle me reprochait de ne pas dire "je" lorsque je lui dis " l'envi était plus forte que moi", pour elle c'est moi qui cède et qui n'avait aucune volonté.
En plus d'avoir dû assumer cette rechute drastique, je devais me sentir coupable, je ne devait plus imaginer l'alcoolisme comme une maladie mais me voir comme un alcoolique faible. Mais ceci-n'est pas le sujet.

Je vous avez menti, car je ne vous avez pas dit qu'un soir, j'avais été invité à un repas et j'ai pris deux petits Porto, deux petits qui n'allaient rien me faire, qui ne m'avaient rien fait, mais à ce moment j'avais déjà rompu mon pacte, mon contrat moral.
Mais j'ai voulu mentir pour que vous soyez fier, je voulais être un mec fort qui ne craque pas.
Puis il y a eu un lundi au restaurant où j'ai bu une bière puis du vin,
Mais pour moi il y avait eu une raison extérieur, un moment à partager, une chose à célébrer, ce n'est pas moi qui ai tiser dans mon coin.

Sachant ça, on peut ne plus voir jeudi dernier comme une rechute puisque j'avais déjà bu auparavant,
mais pour moi, ce mercredi marquant la fin de toutes mes interrogations posées dans mon tout premier message : la bière entre pote c'est fini ! je ne boirai plus de vin à table et j'irai caresser mes chevaux _ cf le film Samba ; AM je n'ai rien inventé blunk

Boire un peu, juste de temps en temps est complètement stupide, car j'avais toujours cette relance qui me demandai plus, encore plus. Comment se sentir crédible ? Comment ne pas boire alors qu'on a bu un peu ?
Voyez- vous ce que je veux dire ?

Dès aujourd'hui je sais que je vois ma vie sans alcool, je me fais à l'idée, elle me dérange moins qu'avant.
Ce weekend il y avait une grande fête de famille, je n'ai rien pris, pas de champagne pour trinquer : les gens on pensé que je m'étais converti à l'Islam. Les gens ne m'associe donc pas comme sans un verre à la main.

Mais j'en ai marre, marre que lorsque on me proposait un verre angoissai à l'idée de m'inquiéter pour le prochain.

J'ai perdu le fil, je ne sais pas trop si j'ai été clair et ordonné dans ce post.


Donc oui, ça va bien, j'ai n'ai pas bu depuis Vendredi et c'est le début d'une nouvelle vie.
Je me sens bien, j'ai n'ai plus peur comme en ce début de mois. Je ne sais pas comment ça va se passer, je ne sais pas comment je vais gérer ces moments où l'envi sera LÀ, quand elle gâchera chacune de mes secondes.
À ces moments là, je viendrai vous parler !

Des bisous !

Profil supprimé - 26/02/2015 à 11h04

salut anupoilu,

T'inquiète pas on te jugera pas ici. C'est à toi que tu mens et à qui tu fais du tord, pas à nous, par contre c'est pas possible de t'aider si tu nous ment c'es tout.

je crois que tu t'es pris LA claque dont tu avais besoin pour avancer et tant mieux car tu es reparti du bon pied.

Ta coppine doit comprendre qu'un alcoolique n'est pas faible dans sa volonter , mais qu'il est malade et l'alcool dirige sa vie, ses envies.

Elle pourra t'aider et te soutenir que si elle arrive a comprendre ça sinon elle risque de t'enfoncer en te disant que tu n'as juste pas envie et que tu t'en fou ce qui est faux.

Essayer de parler de tout ça, emmene là s'il faut avec toi voir un medecin pour qu'il lui explique dans quel état de dépendance l'alcool agit quelqu'un.

gros bisous

Profil supprimé - 26/02/2015 à 13h48

Salut Anupoilu,


Il faut parfois toucher le fond pour pouvoir donner le coup de talon et remonter à la surface. C'est ce qu'il c'est passé, c'est ce qu'il te fallait, tu sembles en avoir fait ton deuil, tu n'as pas a en avoir honte. Je crois que tu es sur le bon chemin. Il n'est pas simple mais il n'est pas insurmontable. Tu as peur c'est normal, tu te poses des questions comment faire au moment où... te prends pas la tête garde ton énergie pour ces moments lorsqu'ils se présenteront. Tu vas devoir conjuguer avec les moments festifs, c'est normal, refuse ce premier verre. Essaie de te foutre de ce que l'on va penser de toi," tiens aujourd'hui tu ne picoles pas ? Et bien, non merci", c'est pour toi que tu fais ça. Tu prends le problème a bras le corps et ça c'est courageux, tu ne te mens pas à toi même,toi tu sais alors les quand dira t'on... Écarte. Il y a une vie belle sans alcool, je le crois et j'ai envie d'y croire, on le sais au fond de nous c'est pour ça aussi que l'on vient sur ce site.. Il faut juste réapprendre et s'accrocher. Je sais facile à dire... mais tu peux le faire. Un jour à la fois. Garde le cap et donne nous de tes nouvelles.

Pour ma part, je m'engage à t'en donner si je me sens fragile. Mon 1er jour d’abstinence à débuté le 26/01/2015 c'est une belle date pour moi aujourd'hui et je suis fière, soulagée des jours qui m'en sépare et ça va, c’est possible pour toi aussi.

Bien amicalement

Bien amicalement

Profil supprimé - 26/02/2015 à 19h22

Anupoilu.

Comme te le dis gazelle, je pense qu'on a tous besoin de toucher son fond pour pouvoir réagir. Il faut ce fameux déclic. Sans doute tu ne l'avais pas eu avant et maintenant que c'est arrivé, tu ne vois pas les choses de la même façon, tu apréhende déjà beaucoup mieux cet état de maladie que tu subis.

Ce que tu racontes en disant que tu nous avait menti, n'ai aucune crainte la dessus, c'est à toi seul que ça porte péjudice et on est pas là pour te juger bien au contraire. On a vécu les mêmes choses alors, je ne te jetterai surtout pas la pierre. Ces simples mensonges ( ou non dit) prouvent juste que tu n'avait pas rendu les armes et que tu te disais au fond, je suis peut être pas alcoolique.... Je peux boire un peu ... Puis personne n'en saura rien... Puis c'est à cause de ... Maintenant que tu as compris que finalement, la dépendance est forte et bien là, il ne te reste qu'à poser ton verre et ne pas le reprendre pour une journée. Demain sera un autre jour. Pas de culpabilité donc,... et on avance.

Donne de tes nouvelles régulièrement, ça fait du bien de se libérer.

On est avec toi et toi aussi tu es avec toi.

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