Profil supprimé - 27/07/2018 à 15h25

Bonjour Alicia,
Je ne saisis pas tout...votre mari s'alcoolise depuis 10 ans et vous venez juste de vous en rendre compte ??? mais, si ce n'est pas indiscret, vous êtes mariés depuis combien de temps ?
Avez-vous des enfants qui vivent encore au domicile familial et qui assistent à cela ?
Vous vous foutez pas mal de ce que pense l'entourage (les gens auront toujours et dans tous les cas, un jugement à porter généralement sans aucun sens - suffit de regarder les actualités pour s'en rendre compte notamment); pensez plutôt à vous et comment faire pour arrêter de vivre ce cauchemard ...
Nous ne vivons plus à une époque où les femmes doivent subir et rester vivre avec l'époux qui les maltraite physiquement ou psychologiquement.
Si votre époux n'a pas décidé de lui-même de se faire soigner, vous ne pourrez rien pour lui...
A votre place, je me préserverai de cet enfer en prenant la décision de le quitter (au moins temporairement, le temps qu'il se soigne si vous y tenez vraiment à votre homme et si c'est réciproque bien entendu).
Après je sais que je suis assez intransigeante ... mon beau frère est un alcoolique (il se fout de tout et de tout le monde pour l'instant par manque de lucidité je pense puisqu'il ne de dessaoule jamais je pense).
L'autre fois ma belle sœur m'appelle en pleurant...ils s'étaient encore disputés à cause de l'alcool (ce qu'il faut savoir c'est qu'ils sont alcooliques tous les deux mais dans des styles différents ce qui fait qu'elle pense toujours être mieux que lui, que ensemble, ils s'entrainent) - elle avait dû quitter la maison car il avait encore trop bu, qu'il était mauvais etc etc...je ne me suis pas permise de lui conseiller de le quitter, mais je lui ai conseiller de se préserver ce qui lui laisse une ouverture sur la réflexion qui l'a conduite à prendre une décision après cet incident (à répétition) - sa décision : elle y est retournée (par amour soit disant) et tous les deux, ils continuent à picoler et surtout, ils font comme si rien n'était et font bonne figure devant les autres - bref, du coup, parfois je me dis que conseiller quelqu'un ça parait bien, mais que, finalement, c'est pas toujours utile ; ouvrez les yeux, pesez le pour / le contre, et faites le meilleur choix pour vous - enfin, alcoolisme et libido...pas terrible effectivement ...pour avoir vécu six mois avec un homme alcoolique, je peux vous confirmer qu'il s'alcoolisait tellement qu'il était ensuite bien trop fatigué pour être bon à quoi que ce soit (c'est un homme qui me plaisait physiquement énormément, il aimait les chevaux comme moi, j'ai été folle de lui, mais j'ai vite déchanté et je n'ai pas tenu plus de six mois - horrible, heureusement, mes enfants n'en ont gardé aucun souvenir...).
Dernier exemple, celui de ma tante, femme alcoolique depuis des années ... ses trois enfants sont traumatisés, le plus grand est alcoolique, la moyenne est actuellement en établissement psy pour tenter de remédier à ses angoisses et sa dépression (elle ne veut pas "finir comme sa mère", ça la hante), le petit est le moins affecté, il fait le tour du monde avec les groupes de musiques qu'il a intégrés. Ma tante ne fait aucun effort, ou alors trop peu, même lorsqu'elle est mise face au malheur actuel de ses trois enfants...
C'est pour vous dire, que vous aurez beau faire, si le déclic ne vient pas de lui, c'est mort ;
Courage en tous cas et n'oubliez pas que le temps passe vite et que vous n'avez pas de temps à perdre pour tenter de vivre en paix et heureuse ; personne n'a le droit de vous imposer sa déchéance ; on dit que l'alcoolisme est une maladie, certes ; lorsque l'on est atteint d'un cancer par exemple, on se soigne - alors pourquoi un alcoolique a autant de difficulté à se soigner ... je me pose la question quand même

Profil supprimé - 27/07/2018 à 16h59

Merci pour cette réponse. Pour résumer : Au départ il buvait chaque jour mais sans que je le sache (nous ne vivions pas ensemble donc je pensais que c'était jusque une consommation "normale" et pas régulière).Apres deux ans de relation sans nuage , nous sommes allée en vacances et pareil il se contrôlait . (5 cocktail par jour au bord de la piscine a peu près ... ) je n'y prenais pas tellement attention cas il n'avais pas le comportement de quelqu'un de méchant.
Nous nous sommes installés ensemble et c'est là que je m'en suis rendue compte petit à petit.
Tous les jours sa consommation de bières fortes.Le wk sortie jusqu'a pas d'heure , une fois il s'est même pissé dessus en incriminant le chat . Puis il buvait de plus en plus mais en sortie avec des amis . Un soir il m'a insulté ainsi que son frère et son père . Résultat il a du s en vouloir et en a déduit que c est les alcools forts qui ne lui allait pas (je reprends ses mots) , 2 ans qu'il s'en tiens à la bière forte (6 a 10 par jour).
J'ai arrêté de ne pas en dormir , de rentrer dans ses crises de parano et a chaque délire de sa part je coupe court et je sors ou vais chez une amie. Il en a parlé a ma tante , ancienne alcoolique qui lui a conseillé tt un tas d'aides et de médocs.Il a l'air de vouloir s en sortir puis le lendemain il change d'avis.
Il m'a aussi caché mes vacances au Seychelles car all inclusive oblige il me foutais la honte de ma vie a me hurler des horreurs devant les gens , il a dormi dehors devant le bungalow toutes nos vacances .
Il m'a quitté il y a 2 mois . Je ne lui ai pas demandé de revenir . Il est revenu 4 jours après en s excusant.... Cette distance n'a rien changée ... Jamais de violences physiques mais après tout certaines paroles sont pires qu'une gifle.
Ca m'attriste car je l'aime malgré tout .