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Par humhum7924

Je ne suis pas comme vous, je sais m'arrêter et dire non quand je veux ou presque.
Avec les copains j'ai bu de la tourtelle parce que j'en n'avais pas envie. J'ai fait 190km de velo et bu 1 biere et demis et 1 verre de vin. Je sais dire non.
Mais je bois des verres fantome, quand ma conjointe couche les enfants hop un deux verres fantômes.
7kg en 1 an bravo mec !
Je me dit que mes voisins pichent comme des ours et gueulent jusqu'à pas d'heure. Je ne les aiment pas. Mais je ne suis pas mieux finalement.
Ma copine bois de l'eau moi je préfère la bière, elle me laisse faire mais me regarde d'un mauvais oeil. Et elle a raison.
Deux verres pas plus je me suis dit. Puis un dijo en extra. Pauvre type.
Le lendemain je suis chaud pour ne pas recommencer, aller ce soir pas d'apéro ! Puis 18h 19h, les gamins sont chiants... un petit verre !
- Papa tu bois de la bière ? Chut mon fils j'aime pas que tu dise ca. -mais tu as raison-
- je mange avec les enfants, tu mange avec nous ? -oui oui-
Je ne saurais même pas dire quand était ma derniere journée sans un verre d'alcool. 1 mois, 2 mois ?
Depuis que je suis a la maison c'est le rythme vacances décontract apero même si ce n'est "que" 2 verres.
Mais j'ai peur que les peurs de ma conjointes aient une base réelles... suis je alcoolique ?

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1 réponse


Olivier 54150 - 11/08/2020 à 13h36

Bonjour
Savoir dire non c'est super, et je lis ça souvent. Ma question est : à qui ? À quoi ?
Au copains pour faire bonne figure, au autorités pour pouvoir conduire, a sa copine parcequ' on l'aime, à ce corps qui commence à trembler, à une certaine nervosité qu'on ne sait plus gérer...

J'aime beaucoup ce terme de "verre fantôme", malgré pas mal d'années d'abstinence il m'arrive d'en boire... pendant mon sommeil lorsque je rêve.
A non, c'est pas ça, les tiens semblent un peut plus réels.

C'est à toi de décider si tu est alcoolique ou pas, si tu dois arrêter ou pas.
Ton récit montre que tu es quelqu'un de bien, conscient, et qui sait se remettre en question... Tu vas prendre les bonnes décisions.
Merci pour ton témoignage.

Olivier.

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