Joyeuse triste - 14/01/2019 à 19h51

Bonsoir mary,
Ton post me fait plaisir, en effet, je suis plutôt du côté de ton conjoint, dans mon couple c'est moi qui ne buvait pas. Et oui je parle au passé car j'ai pour ma part dit STOP. L'alcoolisme de mon conjoint m a rendu malade, m a traumatisé et à fait énormément de mal à mon fils. Il a 9 ans. Cela faisait 3 ans que cela duré. Donc je ne peux que te félicité et t encouragé à te battre contre ton démon. Qui te détruit toi mais aussi ton entourage le plus proche et sûrement celui qui t'aime le plus.
Bon courage pour la suite et ne baisse pas les bras !

Profil supprimé - 15/01/2019 à 10h54

Bonjour
Cela me fait plaisir de ta réponse.
Je comprends ta position
Cela est dur pour mon conjoint
J ai pris conscience de mon état.
Cela a été dur a l'accepter.
Mais je n ai pas le droit de détruire ma famille.
J'ai vu mon médecin hier elle ma donné traitement
Plus r.d.v avec un professionnelle
Cela est dur.
Je m accroche a l'amour de ma famille et mes proches.
Merci de ta réponse
À bientôt

Profil supprimé - 15/01/2019 à 17h47

Bonjour Mary, bienvenue ici ,


Tu fais partie de ces nombreux alcooliques qui appellent à l'aide et qui malheureusement ne trouvent guère d'écho à leurs demandes d'aide pour se libérer de l'alcool qui abîme leur vie mais également la vie de leurs proches .

Ici je ne peux parler que de moi qui ai galéré durant une vingtaine d'années dans l'alcool, abîmant fortement la vie de mon épouse et de ma fille .
J'aurais aimé être abstinent et régulièrement je proclamais haut et fort que je ne boirais JAMAIS plus . Cela durait un jour ou deux et j'oubliais, oui j'oubliais, que j'étais alcoolique et que c'était le tout premier verre que je ne devais pas prendre car ce premier verre entraînait les autres jusqu'à l'ivresse la plupart du temps . J'espérais toujours gérer ma consommation, en rester à deux ou trois verres.

C'est chez A.A. et uniquement chez A.A. que j'ai appris cela et il m'y fut vivement suggéré de ne pas m'éloigner de ce Mouvement si je désirais mettre toutes les chances de mon côté pour rester abstinent . Ensemble, sommes tellement plus forts mais il me fallait admettre que j'étais alcoolique et que j'avais perdu la maîtrise de ma vie . J'ai pu partager avec eux mes joies et mes peines, tous les jours en réunion, par téléphone et aujourd'hui sur un forum A.A. Ne dit-on pas qu'un problème partagé est un demi-problème ou tout au moins qu'il perd de son intensité ? Chez A.A., nous nous retrouvons entre semblables , entre personnes qui sont également passées par où je suis passé : le désespoir, la honte , les remords , l'agressivité , la débauche...
avec A.A. je peux dire que je suis passé de l'ombre à la lumière car je plongeais littéralement dans l'obscurité et j'aurais même pu y laisser ma vie .

A toi Mary , mais aussi à vous qui êtes sur d'autres fils ou qui avez envoyer mais qui lirez celui-ci je vous invite à rejoindre un groupe ou un forum A.A. en plus de celui-ci bien sûr excessivement bien tenu mais qui n'est malheureusement pas ouvert 24 heures sur 24.

Bien sûr que A.A. n'est pas la panacée universelle et que tous les alcooliques de France et du monde entier ne s'en sortiront pas; mais il faut bien admettre que c'est l'association qui donne les meilleurs résultats.

Si je vous parle de A.A. c'est que je tiens à rendre ce que j'ai reçu de cette association , respectant le serment de Toronto qui dit que "Quand quelqu'un, quelque part, tend la main en quête d'aide, je veux que la main de A.A. soit là et de cela je suis responsable.

Bonne route à vous sur le chemin de l'abstinence ...heureuse de préférence .