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Mon histoire avec l'alcool

Par Jules0909

Bonsoir
Déjà pour commencer, je voudrais dire que j'écris ce texte en ayant bu , je dirais 7 8 bières, des 25 cl , une bière légère, mais suffisante pour me désinhiber, et puis me sentir mal de plus en plus mal.
J'ai 37 ans, je suis cadre commercial, j'ai une femme un enfant, un chien et une maison, je fais assez jeune physiquement, je fais du sport 3 à 4 fois par semaine, finalement quand les gens me voient et mon entourage compris, je doute à part ma femme, que les gens sachent que je suis alcoolique
Et finalement si je suis bien alcoolique, je bois un jour sur deux voir tous les jours selon la saison et l'humeur, la première gorgée d'alcool entraîne chez moi une consommation sans fin, je pense que le pic fut atteint pendant le confinement de 2020, avec trois quatre bouteilles de rosé par jour, j'ai connu un premier arrêt via mon médecin psychiatre en août 2022, j'ai tenu un mois et 7 jours, j'ai repris une consommation alternant un jour de repos un jour d'alcoolisation voir sans arrêt d'alcoolisation, ma consommation est soit de type mondaine, cumuler à un alcool solitaire à la maison.
Je pense que j'ai toujours eu un profil d'alcool exagéré, même à 18 ans quand mes amis buvaient un verre j'en buvais deux, arrivée vers 25 26 ans je buvais toujours seulement le weekend mais déjà dans des quantités importantes, passer 30 ans via mon métier, ma vie sociale je me suis retrouvé finalement entouré de gens qui buvaient tout autant, et puis j'ai commencé à boire chez moi seul, j'organisais même des repas ou des barbecues juste pour justifier mon appétence pour l'alcool, finalement les symptômes de l'alcoolisation ne se faisant peu sentir j'ai continué et puis on trouve la justification dans un certain mal être, trop de boulot, ma mère est décédée il y a 2 ans et cetera, et puis le trouble du sommeil arrive, et puis quelques symptômes, un essoufflement et puis les analyses plus ou moins bonnes, et puis la compagne commence à s'en rendre compte et ensuite la déchéance psychologique, la peur de la mort, est-ce que je vais enfin m'en sortir ? Est-ce que j'ai déjà été trop loin que mon corps ne s'en remettra jamais ?
Ses propres questions entraine chez moi , finalement une consommation encore plus excessive par moment, comme le perdu pour perdu, et puis un lundi , ou non finalement j'arrête ça y est je suis guéri, qui entraîne lui-même un mercredi ou finalement ça va un peu mieux donc allez quelques bières exetera exetera
Au final , malgré tout j'y vois un peu d'espoir, car ces derniers temps j'arrive peut-être un peu à passer quelques jours de plus sans boire, je suis suivi par une psychologue j'en parle de plus en plus et j'en ai vraiment pas envie d'en crever de cette merde
Je me rends compte aussi à quel point l'alcool et extrêmement compliqué à arrêter, chaque jour en cette saison estivale, on me propose un repas un barbecue, un dîner au restaurant dans le cadre de mon travail et je suis confronté à des gens bien entendu à qui je ne parle pas de ce problème, de mon alcoolisme, au pire même pour mes amis voir mes collègues l'alcool c'est drôle, si tu ne bois pas un verre "tu nous fais chier"..
Mais malgré tout je le pointe du doigt par moment cet instant ou l'alcool n'est plus présent, trois quatre jours ne serait-ce que sans , et mon corps déjà le ressent, ma tête aussi, moins de bouffées de chaleur, le teint un peu moins rouge, les yeux un peu moins cernés, la digestion plus normale, car oui un des premiers symptômes que j'ai pu ressentir de l'alcoolisme c'est excusez-moi du terme une diarrhée permanente, et pour le coup en plus une certaine sensation d'humiliation à la maison.
Bref, je pense que les gens qui me liront ressentiront une certaine situation commune je vous souhaite à tous de la force du courage et que rien n'est jamais perdu, parlez-en ouvrez-vous, à plusieurs nous sommes plus forts, pour arrêter ce mal, en vente libre qui nous détruit nous qui ne savons comment, nous en sortir.

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3 réponses


chanticane - 03/07/2023 à 20h31

j'ai lu avec intérêt votre message
je suis âgée de 75 ans et voilà 50 ans que je bois principalement des alcools forts
mon mari ne boit pas ne fume pas il a 79 ans et à des prémices d'alzeimer
du coup de je me dis pourquoi me priver puisque lui est sain et va devenir dépendant et moi je vais devoir assumer tous ces tracas et surtout rester très proche de lui comme je l'ai toujours été
mon seul souci j'ai du diabète et du cholestérol et j'ai peur de mourir avant lui et je me dis que va t il devenir si je ne suis plus là
mais je n'arrive pas à me stopper et je dirais même que cela à empirer depuis que je sais qu'il est malalde

Astrid59 - 03/07/2023 à 21h26

Bonsoir
Je suis nouvelle sur le site, je m'interroge sur ma relation à l'alcool et sur ma consommation.

Je n'ai pas de conseils à vous donner mais je vous trouve courageux. Déjà d'écrire ici des choses difficiles sur soi par rapport à l'alcool. Et puis d'en parler avec une psychologue.
Je trouve difficile d'en parler, d'en mon entourage ne pas boire ça veut dire qu'il y a un problème. Et même quand j'ai voulu arrêter pour voir si j'en étais capable je l'ai fait en cachette et j'ai eu honte, c'est vous dire...

Le poids de l'entourage c'est tellement difficile.

Bonne continuation à vous

gaelic - 04/07/2023 à 01h03

Bonsoir Jules0909,

J'suis moi même dans ma prise de conscience, donc je n'ai vraiment pas de conseil à donner. Par contre, ne pas boire tous les jours c'est déjà pas mal ! Vous êtes suivi, ça c'est vraiment un grand pas. Moi je ne bois que le soir, pour "m'endormir", mais tout l'été, comme vous, je subis les repas de famille, les barbecues le midi, ou si je ne veux que de l'eau à l'apéro j'ai l'impression de subir une pression : "ben tu vas quand même prendre une coupe ?!" "Allez, un verre de rosé ! Tu fais la gueule ?" "J'te sers !" Des fois j'arrive vraiment à dire non, des fois je me laisse faire...
Bon courage à vous !

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