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Mais pourquoi les autres nous détestent-ils autant?

Par Zouzoune57

Bonjour

Je suis alcoolique depuis 20 ans mais je bois beaucoup depuis 11 ans.

Ma famille me supporte plus ou moins, je fais des efforts pour limiter ma consommation quand mon mari est là le week-end. Mais quand il n'est pas là, j'en abuse...

Je devais arrêter d'urgence pour une raison personnelle, pendant 5 jours j'ai cherché la solution. J'ai fini par la trouver dans le Salincro, mais aussi dans la révélation qu'un membre de ma famille lointaine avait décidé de ne plus me parler, ni à moi (ce que je peux admettre) ni à ...ma mère! Et sa propre mère en fait autant. Il ne nous ont même pas informées du décès de leur père/époux, que nous connaissions depuis des décennies.

Je trouve cela injuste car hormis quelques conversations téléphoniques confuses et déprimées sous substance, cette personne vit à 200 km de moi, nous nous voyions 1x/ an, je ne lui ai rien fait ou dit d'agressif. De plus, elle a aussi dans d'autres domaines quelques casseroles pas jolies jolies à son actif... Et pourquoi mêler nos parents âgés à cette décision?

Je peux comprendre la détestation des proches du quotidien (parents, conjoint, enfants). Mais ce type de réaction épidermique d'opprobre morale étendue me semble d'un autre âge. Aujourd'hui, on sait que l'alcoolisme est avant tout une maladie. Lorsque j'ai avoué à ma mère que je buvais, elle m'a répondu: c'est bizarre, il n'y a pas d'alcoolique dans la famille... Les vieilles images machistes ont la vie dure.

Je suppose que cette personne m'a de fait rendu service, puisqu'elle m'a donné une raison pour arrêter. Mais j'aurais vraiment préféré qu'elle évoque le sujet avec moi quand je suis sobre (ça arrive!) et fasse preuve d'une tentative d'écoute, de compréhension et de soutien. Je trouve sa réaction lâche et peu glorieuse, et même si je me dis que cette personne ne me méritais pas, je suis quand même peinée et choquée.

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