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C'est décidé : j'arrête complètement l'alcool

Par Profil supprimé

57 réponses


Profil supprimé - 28/09/2014 à 19h07

Septième jour, j'ai tenu ! UNE SEMAINE SANS UNE GOUTTE D'ALCOOL... Trop fière !!! Je continue...

Profil supprimé - 29/09/2014 à 10h55

UN GRAND BRAVO pour ces 7 jours d'abstinence. Je te souhaite de vivre une sobriété heureuse. Tu as trouvé tes astuces à toi qui te permettent d'avancer pas a pas et c'est ce qui marche. On est tous bien différents et c'est chacun qui peut trouver comment franchir ce mur qui parfois nous paraît énorme, qu'est l'abstinence.

Je ne peux parler que de ce que je connais pour moi et c'est tellement bon de voir que quelqu'un se hisse fierèment avec tellement de mérite de cette maladie destructrice.

Encore toutes mes félicitations. Et de vives encouragements pour continuer sur ce chemin.

Merci

Sébastien

Profil supprimé - 29/09/2014 à 12h23

Arrêter de boire, n'est pas suffisant.

Il faut ensuite, trouver un substitut à l'alcool, pour gérer l'angoisse et la dépression.

Il faut d'une part s'endurcir, pour ne plus être aussi fragile face aux angoisses de la vie.

Et trouver d'autres painkiller plus saints, le sport, la musique, le bricolage, etc etc.

Arrêter de boire n'est pas suffisant j'insite.

Profil supprimé - 29/09/2014 à 14h29

Tu as un peu raison dans l'absolu, Elmosquito ; mais pour les alcoolo-dépendants chroniques de longue date comme moi, je pense qu'il vaut mieux fonctionner dans l'autre sens !!!

Voici mon 4ème sevrage en 35 ans d'alcoolisme, donc j'ai mûrement réfléchi sur le sujet. Si aujourd'hui j'arrive pour la 1ère fois à arrêter sans médecin etc, c'est parce que j'ai résolu tous mes problèmes d'angoisse, de dépression, de crédulité, de fragilité, et que j'ai développé une miriade d'activités béquilles, artistiques et autres ; tout cela avant d'arrêter le produit, sinon je n'aurai pas pu (et d'ailleurs je n'ai pu avant à long terme).

Voili voilou labizatous. Mimi

Profil supprimé - 29/09/2014 à 17h28

Il manque un élément.

Comment gérer les moments de stress intenses, les fortes désillusions amoureuses, les problèmes au travail, le deuil.

Comment gérer la souffrance psychologique sans ce paliatif.

Voilà la pièce du puzzle manquante.

Profil supprimé - 29/09/2014 à 20h23

Chrysalide

tu ne m'entends pas mais j'applaudis que te dire de plus ? Respect !
On est fier de toi!!
Explose le compteur d'abstinence !!!!
Trop bien
Biz
Pfou

Mosquito

Sort de ces boucles dans ta tête. Comme dit le modo l'alcool ne résoud rien au contraire il les emplifit.
Dis toi bien qu'une fois "l'effet" de l'acool passé que reste t il ? Le problème s'est il dissous?
Ben non...
A méditer.
nous on est là pour t'aider face à l'alcool. Pour le reste y a le psy...c'est pas un mal de le voir.
c'est à toi de voir ...
Que te dire de plus?
on te feras toujours par de notre expérience et vécu parce qu ici nous sommes TOUS' bienveillants les uns envers les autres..
Sauf erreur de ma part Chrysalide peut en témoigner..
On est avec toi de toute façon..
A plus et parle nous.
Pfou

Profil supprimé - 30/09/2014 à 08h31

Je sais pas te répondre parce que je sais pas faire !

J'aimerais avoir l'avis de Sébastien qui est abstinent depuis 4 ans, savoir comment il s'en sort dans ces cas là...

Profil supprimé - 30/09/2014 à 13h00

Bonjour à tous et merci encore de partager, tout le monde y retrouve son compte.

Chrysalide, encore mes félicitations car visiblement c'est encore une journée de gagnée.Concernant ta question sur le sujet de mosquito. Evidemment je n'ai pas de solutions miracle. ça se saurait !!! En revanche ce que je sais et pfou le dit bien aussi, l'alcool n'arrange rien , c'est une certitude.

Je pense qu'il ne faut pas voir dans ce sens mais plutôt voir le fait que les situations de stress intense, de détresse émotionelle etc sont en partie dues à l'alcool , en tout cas amplifiées. Du coup le problème de base est bel et bien l'alcool et c'est celui là qu'il faut traiter en premier. Croyez moi, je ne vis pas dans le monde des bisounours depuis que je ne bois plus mais qu'est ce que c'est plus simple pour gérer mes états d'âmes au quotidien !!! Des problèmes j'en ai toujours par contre aujourd'hui j'ai éliminé celui de l'alcool. Si vous vous recentrez sur tous vos problèmes, n'est ce pas l'alcool et ses conséquences qui vous causent le plus de tort au quotidien ?

Je le dis haut et fort, le secret et la clef du mystère c'est de s'avouer vaincu face à l'alcool et surtout de rendre les armes pour ne pas être en perpetuelle lutte. Des excuses pour boire, il y en a toujours. Je suis malheureux, alors je bois, j'ai gagné à un jeu alors je l'arrose, ma femme s'est barrée, alors je picole, je suis dépressif alors je picole. ......

Pour que les efforts fonctionnent, il faut se libérer de cet envoutement de l'alcool et voir positif. Quoi qu'il arrive, une séparation douloureuse, un deuil ou des problèmes au boulot, ça sera toujours plus facile d'y faire face dans la sobriété. C'est vrai en toutes circonstances.

Pour ma part, je suis membre assidu des alcooliques anonymes et j'ai beaucoup apris sur ma façon de prendre du recul. Pour moi, ça marche. Pourquoi pas pour vous ?

Nous autres, alcooliques, nous sommes des excessifs en tous genres et très souvent des hypers sensibles. Mieux vaut vivre avec parcequ'on est bel et bien comme ça et on ne pourra rien changer.

L'alcool m'avait priver de quasi toutes mes libertés : celle de conduire, celle de réfléchir sereinement, celle de m'exprimer correctement, celle de prendre des décisions, celle de m'abstenir de boire, celle de me contrôler, celle de voir ma fille .... Je les ai toutes retrouvé ! c'est miraculeux ....

Bon courage à tous ceux qui ont envie de croire à des jours meilleurs.

Sébastien

Profil supprimé - 30/09/2014 à 20h06

Je ne comprend pas cette volonté d'imposer votre chemin comme le seul et unique.

Je pense d'un point de vue personnel, que l'alcoolisme est un symptôme à un mal plus profond.

Cesser de boire ne suffit pas, il faut creuser plus profond.

Si vous avez une démarche je la respecte, mais respectez la mienne.

Chacun trouve son chemin là où il le trouve.

(Oui, c'est de moi.)

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