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Vos questions / nos réponsesBonsoir, je m'appelle Maxime, j'ai 24 ans et j'habite avec ma copine avec qui je suis depuis 7 ans. Et, j'ai un problème avec l'alcool...
Il y a 5 ans, je travaillais dans un supermarché, étant polyvalent et autodidacte, on m'a confié la gestion d'un rayon, l'un des plus gros du magasin. Cependant, en plus de la gestion de ce rayon, on m'a demandé de travailler sur d'autres postes, un coup à droite, un coup à gauche, ce qui n'était pas possible. Et la directrice du magasin m'a convoqué, pour me parler des chiffres de mon rayon qui n'était pas bon. Elle m'en a foutu tellement dans la gueule que je n'ai pas su répondre, et j'ai craqué, devant elle. C'est là que j'ai commencé à boire. Au début c'était à chaque coup dur, à chaque réflexion, le soir, je buvais. Et puis, l'ambiance s'est encore dégradé, la directrice ne voulait plus que je fasse mes commandes, elle préférait le faire elle même, alors que madame passé toutes ses journées au bureau. Au lieu de 1,5 tonnes de marchandises, elle m'en faisait rentrer 3 ou 4. Et avec ça, j'avais encore des réflexions, comme quoi je n'arrivais pas à mettre la marchandise en rayon dans les temps. Un jour, je ne suis pas aller au travail, j'ai envoyé ma lettre de démission en pensant que ce cauchemar aller s'arrêter.
J'ai ensuite trouvé un travail dans la restauration, pendant deux saisons, j'ai été serveur au petit déjeuner, jusqu'à me faire embaucher en cdi en tant que serveur dans le restaurant gastronomique au sein de cet hôtel 4 étoiles. Aujourd'hui, je suis toujours serveur, en passe de devenir chef de rang et être payé plus de 1500 € net par mois, ce qui est très bien pour mon âge ! Mais je continue à boire...
J'ai emménager avec ma copine il y a 6 mois, elle connaît mon problème mais préfére en rire, après tout, prendre un apero ne fais pas de mal. Seulement, ce n'est pas un apero que je prend, c'est une demi bouteille d'alcool fort, voir les trois quarts quand je suis en repos... Pourtant, j'aime mon travail aujourd'hui, ça demande une certaine exigence (clients fortunées) mais j'aime ça.
Je ne sais pas comment m'en sortir, je ne veux pas aller dans un centre, j'aimerai me prouver à moi même que je suis capable de le faire tout seul, mais comment ? S'il vous plaît, donnez moi des conseils, je veux être un mec bien, pas un alcoolo qui se dis tous les soirs "on a qu'une vie, buvons un coup !"...
Je vois que je suis pas le seul a vouloir m' en sortir sans aller dans un centre...
Ma solution en cours de test: Réaliser que je n’arrête pas de boire mais que je commence à vivre mieux.Choisir la joie et le rire narquois. La joie dans chaque verre pas bu et le rire narquois face à chaque tentative de mon addiction de me convaincre qu'un verre c'est pas grave.
Partir de l'idée que je ne renonce pas à quelque chose mais que au contraire je ris de ces tentatives de me donner un sentiment de deuil quand je suis en pleine résurrection.
Je ne cherche pas du courage, à lutter contre, je choisi la joie Cela à marché il y a deux ans pour arrêter de fumer (2 paquets par jour pendant 35 ans). Aujourd'hui c'est à la bouteille de vin rouge du soir que je ris au nez lorsqu’elle me viens à l'esprit (2 jours)
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