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Vos questions / nos réponsesBonjour à toutes et tous
Après 15 ans d'alcoolisation intense, me voilà sobre depuis 5 jours et 13 heures, dixit une petite application gratuite sur mon smartphone.
Ça va, enfin, des hauts et des bas. Hier c'était moyen alors j'ai appelé le site, super accueil, un bon boost pour moral et quelques conseils, j'aurais bien discuté toute la nuit...
Je me suis réveillé vers 4h, en sueur, envie d'un "petit" verre quelques secondes, je me suis fait un café (oui, je sais, moins efficace qu'une bouteille de rhum pour dormir !). Le sommeil est revenu finalement en écoutant un livre audio
Réveillé vers 11h, bizarrement avec un semblant de gueule de bois, le corps doit se souvenir, mais c'est passé avec une douche chaude. Je vais essayé de refaire mon stock de jus d'orange pour la semaine et jeter la dernière bouteille vide (découverte sous l'évier) au récup'verre. C'est symbolique et ça me donnera l'occasion de marcher.
Petit bilan, le moral, l'envie et la forme fluctuent beaucoup au cours de la journée, une impression de montagne russe. Des sensations bizarres par moment de ne pas être vraiment là.
Et puis les problèmes de la vie n'ont pas disparus...
Dans 2 jours, je vais me confronter à une soirée avec des copains, habituellement très alcoolisée. Il suffit de ne pas boire le premier verre !
Bon courage à nous tous...
Félicitations pour ces 5 jours et vous avez raison pour cette soirée : ne pas boire le premier verre. Si vous sentez que c'est trop tôt de passer une soirée où l'alcool sera omniprésent, il vaut peut-être mieux rater cette soirée : il y en aura d'autres et votre santé est plus importante.
Quand à vos symptômes, rien que de très classique mais à 5 jours, vous devriez avoir fait le plus dur.
Courage
Bonjour,
Comment le soir de "tous les dangers" s'est-il passé?
L'atteinte psychologique est parfois plus difficile à surmonter que l'atteinte physique. Es-tu soutenu, suivi? Les professionnels de santé sont importants.
Courage et tout mon soutien.
Merci Pirouette
8j 14h
En fait, c'est ce soir où la bière va couler à flot. Mais j'ai déjà testé la tentation, hier une copine est venue me voir avec une bouteille de vin, je lui ai expliqué, on a passé une bonne soirée, sans ouvrir la bouteille (elle est repartie avec)
Mais ce matin, encore la gueule de bois pendant 1/2 h au moins. Quelques trous de mémoire aussi, enfin plutôt, l'accès à l'information n'est pas toujours instantané !
Pour ce qui est du suivi, je n'en ressens pas le besoin pour le moment, mais si ça devient difficile, je n'hésiterais pas à consulter. J'ai regardé l'émission sur la vie après l'alcool sur France 5, intéressant, un documentaire suivi d'un débat. Elle est disponible en replay pour ceux que ça intéresse.
Par contre, toujours ces fluctuations d'humeur, j'ai l'impression d'être bi-polaire ! On va dire 50% du temps euphorique, 10% triste ou/et anxieux, 30% "normal" et 10% un peu en colère, disons moins patient plutôt (ce qui est nouveau pour moi). Ce qui me manque le plus, c'est de pouvoir discuter avec des personnes dans le même cas, partager nos ressentis, ... L'idéal serait un petit groupe, qu'on puisse s'appeler, se soutenir, etc. J'imagine que les AA font ça mais j'ai vraiment du mal avec leur dieu et toute autre forme de transcendance.
Ah oui, et je deviens bavard aussi !
Et toi, ton histoire ?
Les instabilités d'humeur peuvent s'expliquer aussi par un fond dépressif, angoissé ou autre, ancré plus profondément dans l'âme -ce qui nous a amenés à boire de façon déraisonnée. Cependant l'état que tu traverses peut également s'expliquer par le fait que tu as à faire à un autre mode de fonctionnement qui t'es inconnu (c'est ce qui m'avait été expliqué : on change de mode de vie. Le subconscient se projette vers l'inconnu d'où les cauchemars fréquents comme ça m'arrive encore après 6 mois, l'instabilité liée à la peur d'un vide etc...). Il faut bien te dire que c'est normal. Cependant, en parler à un médecin me semble judicieux : une période d'antidépresseurs ou d'anxiol. peut réguler l'humeur et te laisser le temps de te reconnaître toi-même tout en maintenant l'abstinence.
Personnellement je ne me verrais pas y arriver sans un soutien médico-psy. Je partage ton point de vue sur les AA et j'ai moi-même du mal avec les groupes de paroles. Mais il faut savoir qu'il existe des associations où le suivi est personnalisé : ANPAA, Contact et certainement d'autres avec médecins addicto et psy. Tu pourrais grâce à eux mieux comprendre ce qui t'arrive.
Mon parcours a été très suivi avec cures et post-cures. Mes rechutes ont été liées au boulot. Mon alcoolisme est venu avec le boulot pour surmonter un grand manque de confiance en moi. Pour préserver mon abstinence, le médecin du travail m'a recommandé de faire une demande de congé longue maladie. Comme tu le vois, ce dont nous souffrons est à ce jour suffisamment reconnu médicalement pour être bien accompagné. Seul c'est difficile et je te félicite d'en être déjà arrivé à + de 8 jours. Je suis impressionnée!
10j10h
Il semble que mon précédent message n'ait pas passé le cap de la validation par les modérateurs...
Bonjour Vague,
Je n'ai pas souvenir d'avoir rejeté une message de votre part ! M'est-il seulement parvenu ?
Le modérateur.
Possible que ce soit une erreur de ma part, pas de soucis. Merci pour ce site en tout cas
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