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Par Profil supprimé

Bonjour,
J'ai quitté (ou plutôt fui) la maison voilà plus de 15 jours avec mes filles parce que j'ai eu peur...le déclic après 6 ans à subir la violence (uniquement verbale) de mon compagnon alcoolique. Depuis, l'état de choc passé, j'ai entrepris les démarches pour trouver un logement. Je ne peux plus supporter ça. Et je ne veux plus que les enfants subissent ça. Longtemps j'ai cru que ça allait s'arranger (ce n'est pas un buveur régulier). Mais tant que la personne est dans le déni, rien ne change...Est-ce à l'entourage de subir les cris, les insultes, les humiliations ? j'ai tellement honte de ce que je suis devenue à cause de lui (boule au ventre de peur qu'il soit ivre), du mal que j'ai laissé faire à mes filles parce que je n'ai pas eu le courage de partir avant. Mais j'ai pu trouver la force de fuir et ça, je ne le regrette pas...Depuis, il a décidé d'entrer à l'hôpital. J'avoue que cela ne me concerne plus, seulement par rapport à notre enfant. J'ai la chance d'être entourée par des vraies amies qui m'ont hébergée avec mon enfant, m'ont soutenue et surtout je suis autonome financièrement. Je mesure cette chance. J'aspire maintenant juste à me reconstruire loin de l'alcool. Personne ne mérite de vivre ça. Quand je lis que les malades alcooliques ne se rappellent pas de leurs actes (sûrement possible), j'ai envie de leur dire qu'ils ont cette "chance" : ceux qui sont détruits autour vivent malheureusement avec leurs souvenirs. En conclusion, même si je dois paraître dure, j'encourage les compagnes (compagnons) à penser à elles (eux) et leurs enfants. Partir en tout cas pour moi est la seule solution. La route vers la reconstruction est sûrement longue mais je tiendrai grâce à mes enfants. Plus jamais ça.

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1 réponse


Profil supprimé - 05/12/2015 à 02h32

bonsoir ou plutôt bonjour
il est 2.15 du matin et je lis votre lettre, BRAVO vous avez du cran et du courage, vous réussirez, je vis la meme chose depuis 1981 nous sommes en 2015 voir 2016 j ai 61 ans, nous avons travaille dur ensemble, mais terrien, viticulteur, nous avons baigné dans le vin, il adore le ricard, maintenant c'est tout ce qui se boit, insultes il me traite affreusement mal mais jamais de violences physiques, j ai eu une enfance avec mon père alcoolique, il en est mort, mon mari culpabilise le lendemain, et recommence, j ai tout fait, accompagnement médecins alcoologue psy gentillesse, méchanceté nous avons ouvert un petit restaurant, il ma fait fuir tous les clients, aujourd hui je suis obligé de le fermer financièrement; nos enfants sont grands et partis, mais comme j aurais du partir avant, mais là c'est décidé, je me donne le temps de trouver du travail nous avons notre maison, et le confort, et ben je vais bien en profiter, nous ne discutons plus nos sorties sont chacun de son côté heureusement l assistante sociale va m'aider, et je vais m en sortir, alors encore bon courage a vous et surtout ne faites pas comme moi un pas en avant un en arriere, aujourd hui moi c'est deux pas en avant je vous embrasse et tenez bon de toutes les facons ils ne sauront pas s'arreter

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