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mon mari a reconnu sont problème d'alcoolisme

Par EloG

Bonjour,

je suis en couple depuis dix, et vient de découvrir il y a 5 mois l'alcoolisme de mon mari à la suite d'une arrestation et de la perte de son permis un matin, notre fille sur la banquette arrière. J'avais des soupçon très fort depuis quelques mois, mais comme tout bon alcoolique, il m'a menti. Deux fois j'ai retrouvé des bouteilles de whisky cachées dans son sac de travail et deux fois la réponse à été : on a fêté un événement avec les collègues au boulot, les fêtes avec les amis se finissaient souvent endormi sur le canapé et un ami qui a fait de la colloque avec lui m'a demandé il y a quelques mois "si ça allait l'alcool ". Bref, comme beaucoup, je me suis caché les yeux.

Quand il m'a avoué son problème devant les policiers, je suis entrée dans une colère noir et suis parti avec ma fille plusieurs jours chez mes parents. Je lui ai expliqué que je ne pouvais pas vivre comme ça et qu'il devait se faire soigner. Il a pris rendez vous dans un centre d'addictologie et est sous traitement anti dépresseurs. La cause serait les graves souci de santé de notre fille à sa naissance, mais il y avait de l'alcoolisme chez son père, même si tout le monde ne disait rien, beaucoup de conflit quand il était enfant, c'est quelqu'un qui n'a pas appris a exprimer ses émotions et qui est dans une anxiété permanente depuis l'enfance. Sa mère m'a confié qu'il avait des migraines à répétition toute son enfance, et que les médecins ont conclut que c'était du stress, mais rien n'a été fait.

Il y a quinze jours, j'ai retrouvé a nouveau une bouteille, sur le coup je suis resté froide, j'ai couché ma fille, puis je l'ai confronté a son problème, il a essayé deux minutes de me mentir à nouveau puis a reconnu très vite qu'il avait replongé, là je lui ai dit que j'étais contente que cette fois ci, il a avouer vite et qu'il reconnaissait ses torts et il m'a promis de m'appeler ou d'appeler quelqu'un à l'aide si il été retenté. Mais voilà, il y a trois jours rebelotte, je le vois sortir dans le jardin et je ne sais pas pourquoi, mon instinct m'a dit de regarder par la fenêtre, bingo, il a sorti une bouteille caché et l'a bu. Je l'interpelle immédiatement en lui disant que je vient de le voir, il me dit qu'il n'a rien fait, je sort et prend la bouteille, la vide et la jette. En rentrant, il s'excuse tout de suite me dis que c'est dur. je dis ok mais la tu risque de tout perdre. Mais voilà, encore une fois je laisse passer les choses !

Et maintenant ? Je m'inquiète de plus en plus depuis ce jour, je ne dort plus, je me demande si je ne fait pas la pire erreur de ma vie, que je devrait fuir immédiatement avec ma fille pour nous mettre à l'abri. Et en même temps, je sais que c'est une maladie, qu'il faut du temps pour se soigner mais qu'il est le seul a pouvoir le faire, j'ai les mains liées. Je ne veut pas trop en parler autour de moi, je n'aime pas m'étaler et mes amis ont leurs propres problèmes. Je préfère parler avec des gens qui ont ce vécu, ça me semble plus pertinent, comme tout problème, on ne peut pas comprendre tant qu'on ne l'a pas vécu.
Bref, actuellement je suis perdu, m'enfuir et lui interdire de voir sa fille pour la protégé d'un père qui pourrait boire en sa présence, rester et soutenir dans l'espoir d'une fin heureuse, que c'est difficile, je me sens piéger et je déteste ça ! J'aimerais savoir si beaucoup de personne arrive à se sortir de ce problème, est ce que le fait d'avoir une famille est motivant, ou le mensonge sera toujours là ?

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6 réponses


Sunny73 - 22/11/2023 à 05h34

Bonjour, je me reconnais un peu dans ton histoire. Tant qu'il ne décidera pas lui même de s'en sortir et de tout mettre en oeuvre pour y arriver un jour à la fois et bien rien n'y fera. Mon conjoint sortira de cure très bientôt et très souvent entre la bière et moi, c'était la bière qui remportait. Mais je sais qu'il m'aimait. Parle lui lorsqu'il est sobre de ce que tu ressens. Je sais que les menacer ne peut qu'empirer leur envie de boire. C'est une maladie et il faut l'avoir côtoyée pour comprendre. Je te souhaite bon courage.

EloG - 22/11/2023 à 15h24

Bonjour et merci pour ta réponse,
est ce que ton conjoint a réussi a faire de grande pause (ex : trois mois ?) ou est ce que tant qu'il n'était pas décidé il n'a jamais fait d'arrêt ?
Merci pour ta réponse

Sunny73 - 23/11/2023 à 01h37

Bonjour, il n'avait jamais fait d'arrêt auparavant. Une journée ici et là, rarement deux de suite. Souvent il se decevait lui même de boire autant, il était triste et finissait par s'endormir. Il savait qu'il avait un problème depuis environ 2 ans. Mais durant les derniers mois ça a empiré, plus il disait qu'il désirait modérer plus sa consommation augmentait. Il buvait même au travail et me mentait. Les dernières semaines je l'ai menacé de le quitter, le lendemain il n'a pas bu mais ça été de pire en pire durant deux semaines jusqu'à ce qu'il décide lui même de faire des téléphones et de se trouver un endroit pour sa cure. Les derniers jours avant de partir et il a bu vraiment beaucoup, comme s'il savait qu'après ça serait fini. Toute une maladie. Mais il a toujours été respectueux avec moi et jamais il a été violent. C'est pour ça que je demeure avec lui parce que c'est une belle personne. Il sort demain, j'espère qu'il continuera son cheminement un jour à la fois et que nous pourrons avoir une vie normale dans la sobriété avec beaucoup d'amour j'ai tellement hâte de le retrouver et j'espère tellement que tout va bien aller pour lui comme pour moi. L'important c'est de dialoguer lorsqu'il est en état de le faire. Je lui disais que j'étais inquiète pour lui, sa santé et que n'aimais pas ce côté sombre de lui. Que je ne pourrais continuer et que je vivrais ma vie sans lui pas par manque d'amour mais parce que la souffrance était trop difficile à endurer au quotidien. Je crois que s'en l'obliger à faire une cure le fait qu'il savait que j'étais triste à peser dans la balance. Sa famille aussi lui a parlé, à.plusieurs c'est plus facile de se faire entendre. Mais lorsqu'il a décidé par lui même cela a fait toute la différence. Bonne chance.

marco4486 - 23/11/2023 à 15h15

Bonsoir.

Moi même alcoolique mais ayant. justement depuis 2012 décidé de vivre seul je vous confirme qu'.une personne qui boit souvent vous la prenez mal..
L'alcool est une maladie mais ca c'est pas grave, le pire c'est de vouloir échapper à cette maladie.
Plus vous allez stresser votre femme ou votre homme pour arrêter de boire, plus il va cacher ses bouteilles.
C'est pas le bon soin la persécution psychologique ATTENTION dans les deux sens l'alcool c'est de la merde.
Mais moi même alcoolique j'ai du mal à m'en sortir...

Profil supprimé - 17/12/2023 à 21h03

Bonsoir,
Je vis depuis 25 ans avec mon conjoint et petit à petit , je pense il y a 8 ans, il est devenu alcoolique !! je dis, je pense car , j'ai beau réfléchir et réfléchir, je ne sais pas précisément depuis quand il a commencé à boire et je pense que je le saurai jamais, tellement qu'il me ment ! Il y a 3ans et demi, il a perdu son père, ce qui l'a fait basculé dans l'alcoolisme chronique ! j'ai tenté de le soutenir, il est parti en hôpital psy, il a tenu bon 4 mois, puis ,il a replongé !! je trouvais des bouteilles de whisky cachées partout dans la maison, je devenais folle, à fouiller partout, à le fliquer, à contrôler les comptes, jusqu'à aller dans les supermarchés demander les photocopies des tickets de caisse, car il n'avouait jamais qu'il rebuvait, jusqu'à ce que je lui prouve le contraire ! nous avons 2 enfants , et eux aussi s'inquiétait, on était angoissé , la peur de rentrer à la maison le soir , car on craignait qu'il soit saoul , bien qu'il n'a jamais été méchant ! il est ensuite reparti en hôpital psy, et a eu un long arrêt de travail , de plus d'un an ! il a été sobre pendant cette année , même si je surveillais toujours ! il a ensuite repris le travail et deux moi après la reprise du travail, il a replongé, toujours en cachette, à me faire croire qu'il ne boit pas, à me faire passer pour une parano !!! tous ces efforts pour rien, tout a volé en éclat !!! Je ne supporte plus cette vie , mes enfants non plus, nous sommes en instance de divorce , je suis tellement dégoutée, tellement triste de voir que tout ce qu'on a tenté de construire ensemble, une famille, une maison , nos jobs, toutes les galères qu'on a traversé depuis 25 ans pour s'en sortir et créer une petite famille, tout ça part en fumée !!! Je refais notre vie dans ma tête et je me dis que j'ai loupé quelque chose , que j'ai rien vu , ou rien voulu voir , ses mensonges, sa 2eme vie avec ses bouteilles ; il y a que ça qui l'intéresse !! s'isoler et se souler la gueule , seul dans son coin , sans emmerder qui que ce soit !!! mais, nous on s'inquiète et ça il s'en fout royal !!! c'est vraiment une putain de maladie ! je me sens cocue avec ses bouteilles !!!

EloG - 18/12/2023 à 10h40

Marco4486,
merci pour ton retour,
sincèrement, je ne veut pas le persécuter, je suis en fait devenue moi aussi malade, la distorsion de sa réalité face quelqu'un que l'on souhaite tellement croire du plus profond de notre être, fait tordre notre résonnement en tant qu'épouse. Nous aussi nous devenons malade et devons résister à la peur du mal. En fait l'alcoolique doit comprendre que ce n'est pas de l'alcoolisme dont nous avons peur, c'est du mensonge ! Je préférerais cent fois qu'il m'avoue son mal être à chaque dérapage, et je serait très compréhensive car la vérité permet tous les pardons. Je crois que c'est finalement ça, que votre peur du reproche ne comprends pas. Les épouses ne vous veulent que du bien, et celle qui ont le courage de rester sont dans l'amour inconditionnelle, celui qui fait tout accepter, même le sentiment de trahison. C'est un combat pour tout le monde et comme toute guerre, il n'y a de victoire que dans l'union des forces. C'est la culpabilité et la honte qui vous enchaine à la bouteille, et c'est l'amour qui nous enchaine à vous. Il n'y a que de la tristesse. J'essaie de dire à mon mari que c'est le fait de délier la parole qui va nous aider. Que si ça ne va pas, il peut m'appeler à tout moment ou une autre personne si il a plus envie de se confier à quelqu'un la dessus. Je comprends que l'on est peur d'angoisser ses proches avec tout ça. Je me voit comme sa partenaire et non un flic qui contrôle tout. E t la seule chose que je souhaite c'est qu'il puisse le comprendre et l'accepter. Rester seule n'aide personne, il faut accepter l'aide de l'autre, nous avons tous des problèmes et faisons face comme nous pouvons mais le mensonge ne fait qu'aggraver les choses. On pardonne bien plus à quelqu'un qui avoues avoir un problème car en tant qu'être humain, l'empathie est la règle à toute construction de groupe. Je crois profondément en ces valeurs, je suis aussi une éternelle optimiste ce qui causera peut être ma perte dans cette situation, j'ai envie de croire en lui. Aujourd'hui je pense que ca fait un mois qu'il s'est reprit, j'espère ne pas me tromper. Un jour à la foie, nous verront la suite. De mon côté, j'ai décidé de me faire suivre aussi par le psy de l'organisme qui nous aide, je dois réapprendre à faire confiance comme avant, mais comprenais bien que les conjointes tombent elles aussi malade, la paranoïa n'est pas quelques chose d'anodins, c'est très difficile de comprendre qu'on est pas capable de faire la différence entre la vérité et le mensonge. Cette conséquence de l'alcoolisme est très minimisé, et c'est a mon sens une grave erreur, si un protocole prenant en charge homme, femme et enfants, ça aiderai tout le monde, car pour éviter que le conjoint tombe dans cette paranoïa qui n'aide pas le malade, il faut le prendre en compte dans le traitement. J'espère que nous sommes sur la bonne voie, étape suivante : thérapie de couple, je ne vais rien lâché et nous allons nous battre ensemble dans cette guerre contre la maladie !

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